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    Point limite
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    43 critiques spectateurs

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    Emmanuelle Verhoeven
    Emmanuelle Verhoeven

    2 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mai 2020
    Brillant ! Le film a du mal à démarrer mais le suspens est parfait, on ne sait vraiment pas comment vont tourner les choses. Réflexions sur la guerre et la maîtrise des machines par les hommes.
    Alain D.
    Alain D.

    586 abonnés 3 282 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 octobre 2019
    Non pas un film Policier, mais un film de guerre en N&B, réalisé par Sidney Lumet en 1964.
    "Peut-on faire confiance aux machines ? Tel est le sujet de cette fiction apocalyptique. Si la menace d'une guerre thermonucléaire entre USA et URSS était d'actualité dans les années 60, le sujet est aujourd'hui dépassé.
    Pour son 8ème film, et avec probablement peu de moyens, le réalisateur Américain nous propose ici une mise en scène minimaliste et des images peu spectaculaires. Très loin de l'un de mes films préférés : le fantastique "Un après-midi de chien" qu'il tournera 11 ans plus tard.
    Reste cependant un suspense intéressant et de bonnes prestations d'acteurs de Henry Fonda (le président) et de Walter Matthau, dans le role du conseiller civil du Pentagone.
    TTNOUGAT
    TTNOUGAT

    591 abonnés 2 530 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 juin 2018
    Ce film ne se justifie pas, c’est du théâtre filmé sans plus d’intérêt qu’un livre. Le déroulement étant d’ailleurs plus difficile à suivre puisque tout retour en arrière est impossible lorsque qu’un élément du dialogue nous a échappé.
    Les différents personnages sont sans intérêts et les discussions entre les deux Présidents tellement farfelues qu’elles prêteraient à rire si nous n’étions pas dans le tragique des tragiques. En vérité, vouloir se prendre trop au sérieux fait tomber Lumet dans le ridicule. Evidemment, c’est bien fait, principalement l’ambiance générale qui donne l’impression que tous les protagonistes participent ensemble aux événements. C’est également bien joué car Lumet ne lâche rien dans sa direction d’acteurs. L’ennui pourtant est présent et l’américanisme excessif de la fin est insupportable. L’idée invraisemblable au plus haut point du Président des Etats unis pour empêcher une guerre nucléaire étant la pire des choses intellectuellement parlant. Sujet se voulant énorme tombant dans l’insignifiance.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 29 avril 2018
    8ème films de Lumet et remake de Docteur Folamour de Kubrick, Point Limite raconte la défaillance d'un transistor provoquant le déclenchement de la bombe nucléaire par les Américains sur Moscou dans un contexte historique de Guerre froide.
    Si le film se révèle être une pure fiction, il met cependant le spectateur dans une tension permanente et un suspens haletante jusqu'au bout. Il fait prendre conscience des enjeux politiques et des conséquences catastrophiques du déclenchement de la bombes sur l'humanité.
    La mise en scène est très bonne donnant un film au rythme nerveux et efficace.
    Lumet met à nouveau le spectateur dans un huit-clos noir et blanc avec quelques personnages centrales mis en avant (avec leur machine et téléphone) et dont les plans et cadrages (gros plans, plans séquences notamment) donnent lieu à des scènes maitrisées.
    Ce film très réaliste et au scénario terrifiant laisse le spectateur en réflexion et montre déjà à cette époque la puissance de certains pays à anéantir le monde
    Carlos Stins
    Carlos Stins

    75 abonnés 657 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 septembre 2017
    Sortie la meme année que "Docteur Folamour", l'un des chefs d'oeuvre de Kubrick, "Point limite" s'empare du meme sujet mais le traite d'une toute autre manière. Les deux films parlent du risque qu'une erreur humaine déclenche une guerre atomique mais si le premier cité le traite avec humour, "Point limite" l'aborde comme un drame avec beaucoup de sérieux. J'ai trouvé que ce pari pris fonctionnait beaucoup moins bien car le résultat était un peu mou et trop bavard. Le film met longtemps avant de se mettre en place et meme quand la tension monte enfin, elle est désamorcée par de grands discours qui rendent le film lourd et pompeux. Le film a certaines qualités du à sa mise en scène et au talent de ses acteurs mais je n'ai personnellement pas accroché. "Point limite" ne m'a touché et le sujet, pourtant fort, ne ma pas impacté comme l'a fais "Docteur Folamour", dommage pour moi.
    Redzing
    Redzing

    1 115 abonnés 4 469 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 février 2017
    "Fail Safe" souffre de la comparaison avec "Dr Strangelove", sorti quelques mois plus tôt, et proposant le même pitch : suite à une erreur, un groupe de bombardiers américains se dirigent vers la Russie, prêts à larguer leurs têtes nucléaires. Le président et ses généraux doivent alors gérer cette crise, et négocier avec les Russes pour éviter une guerre mondiale. La différence étant que le classique de Kubrick est une comédie, alors que Sidney Lumet traite son sujet sous la forme d'un thriller en huis-clos particulièrement réaliste et prenant. On y voit les différents comportements imaginables dans une telle situation (pacifistes voulant calmer le jeu, bellicistes voulant sauter sur l'occasion pour déclencher la guerre, analystes fumeux, paranoïa omniprésente...), tandis que le scénario critique de manière implacable les procédures militaires et la responsabilité transférée à de la technologie devenue trop complexe. Le tout est soutenu par de très bons acteurs, avec en tête Henry Fonda en président qui tente de garder son sang froid. Côté mise en scène, Lumet joue sur les gros plans, les espaces confinés, les courtes focales, et les ombres contrastées pour maintenir la pression sur le spectateur, jusqu'à un final assez glaçant. Peu connu, "Fail Safe" est néanmoins un film à découvrir.
    Ristobop
    Ristobop

    34 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2016
    Difficile de ne pas penser au Dr Folamour... Mais sans une once d'humour, cet honnête long en devient parfois irritant.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 23 février 2016
    Étranges ressemblances entre ce Point Limite et Docteur Folamour. Les deux films ont quasiment la même intrigue et son sortis la même année. Seul le traitement change. Là où Docteur Folamour est très corrosif et loufoque, Point limite est plus dramatique et désespéré. C'est un film qui met une bonne demi-heure à démarrer, mais une fois que c'est fait, ça prend au tripes et la tension ne faiblit pas jusqu'à la fin, glaçante. Le propos est très différent de celui de Docteur Folamour : Lumet nous met en garde contre la technologie qui est loin d'être infaillible et qui ne peut pas remplacer l'Homme.
    Au final je conseille fortement de visionner Point limite et Docteur Folamour, rien que pour avoir deux visions différentes d'un même sujet, par deux metteurs en scène de génie. Dans les deux cas le résultat final est excellent.
    gimliamideselfes
    gimliamideselfes

    3 067 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    Quoi de plus beau que la fin du monde ? De la voir se dérouler, limite en direct, de voir ce que pensent les hommes, les voir se déchirer, les voir faire preuve de cynisme, de pragmatisme, voir leurs peurs... C'est ce que propose Point Limite de Lumet.Peut-être que ça me marque moins que Dr Folamour, parce que justement c'était vraiment drôle et du coup rire de l'apocalypse nucléaire avec un rire bien jaune, c'est bien terrible que de le traiter sérieusement avec toute l'atrocité que ça peut comporter.Après ça ne veut pas dire que ce Point Limite n'est pas un bon film, loin de là, Lumet arrive à faire monter la tension en filmant des points qui se déplacent sur un écran et des conversations téléphoniques. Je veux dire que ce n'est pas rien. Parce le film doit avoir un petit budget et quelque part ça le sert, parce que du coup on n'a pas d'images réellement du monde extérieur, pas de combats d'avions qui auraient transformé le truc en bête film d'action, mais on a au contraire notre propre représentation mentale de l'événement, ce qui est quelque part bien plus flippant.Et des sortes de huis clos minimalistes qui échouent à impliquer le spectateur il y en a plein, sauf que ce n'est pas ce qui se produit ici, grâce bien sûr au casting, mais surtout à la mise en scène et aux personnages, aux situations qui semblent plausibles.Entre ceux qui ne veulent pas collaborer avec les russes, ceux qui préconisent d'attaquer immédiatement pour anéantir l'ennemi afin de maintenir la sécurité du peuple américain... Et pour ça le personnage de Matthau est assez génial. Il y a toutes les options qui sont représentées et qui sont surtout crédibles.On voit le dilemme intérieur du Président... Réussir à faire en sorte de limiter les pertes humaines, les dégâts collatéraux. C'est assez intense. Surtout qu'il n'est pas le seul à décider, le Président russe a aussi son mot à dire et bien sûr il ne laissera pas Moscou se laisser bombarder de la sorte sans répliquer, même si c'est un accident.C'est le moment où le film met en place une réflexion sur la responsabilité de l'incident, sur le fait que même si l'erreur est mécanique, c'est les hommes qui les ont mis en place et c'est les hommes qui ont accepté de faire confiance à des transistors.C'est terrifiant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    711 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 juin 2014
    Suite à une erreur technique, un groupe de six bombardiers américains reçoit l’ordre d’aller bombarder Moscou, or cet ordre ne peut être annulé qu’au bout de cinq minutes… Dès lors, le président américain appelle le Kremlin pour tenter d’éviter le pire… Si pour son huitième film, adaptation d'un roman d'Eugene Burdick et Harvey Wheeler, l’idée de départ rappelle fortement « Docteur Folamour » de Stanley Kubrick, Sidney Lumet s’en éloigne fortement, loin de l’humour de Kubrick…

    Mais s’il sacrifie l’humour, c’est pour nous livrer un film puissant, réaliste, très sombre et terrifiant. En plus de dénoncer et de mettre en image les inquiétudes de son époque (l’arme nucléaire, la guerre froide, les relations entre la maison blanche et le Kremlin, non sans rappeler l’affaire des missiles de Cuba) et de rendre ses propos encore puissant aujourd’hui, il s’attaque aussi à l’influence grandissante des machines et de leurs utilisations dans le monde d’après-guerre ainsi que la nature humaine dans ce qu’il y a de pire, à l’image des dialogues de cette première scène suivant le cauchemar initial, avec l’« expert civil » ou encore se le sur les communistes.

    Sa mise en scène est nerveuse et efficace, il instaure un climat de plus en plus intense et maintient le suspense de bout en bout, notamment grâce à un scénario très bien ficelé et écrit, à l’image des dialogues et notamment des affrontements verbaux captivant et intense ainsi que la galerie de personnages qu’il met en scène. La tension se fait de plus en plus forte au fur et à mesure que le récit avance. Le traitement est toujours réaliste, il ne tombe pas dans le sentimentalisme niais et bien au contraire propose un traitement dur.

    Comme souvent chez Lumet, la direction d’acteurs est irréprochable et ces derniers le lui rendent bien. Henry Fonda se donne à fond dans son rôle, lui qui était partisan de Kennedy qui sera assassiné peu de temps après la fin du tournage. Les seconds rôles tels que l’inquiétant Walter Matthau et Dan O’Jerlihy sont impeccables.

    Lumet est aujourd’hui célèbre pour des films comme 12 Hommes en colères, Network ou encore Serpico, c’est dommage que celui-là soit aussi peu cité, il est pourtant très bon, captivant de bout en bout, très bien réalisé, écrit et joués.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 14 avril 2014
    Suite à une défaillance technique, une escadrille de bombardiers est envoyée en direction de Moscou. La panique s'installe lorsque la section 6 dépasse le point limite, ce qui pourrait entraîner l'URSS à entrer en guerre avec les États-Unis d'Amérique.
    Sidney Lumet s'inspire des événements survenus en 1962, la crise de Cuba, pour réaliser son film. La tension ne redescend jamais, le casting remplit allègrement sa part du contrat et permet une sensation d’immersion totale dans ce presque huis-clos. Sorti la même année que Docteur Folamour, Stanley Kubrick lui a fait beaucoup d'ombre.
    Un grand classique à découvrir et à redécouvrir.
    MaxLaMenace89
    MaxLaMenace89

    61 abonnés 282 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 avril 2014
    Transpirant les peurs et méfiances de l'époque, FAIL SAFE est un remarquable exercice aujourd'hui uchronique, mais qui dans les 60's devait littéralement faire froid dans le dos. Filmant dans un noir & blanc oppressant où les jeux de cadres claustrophobiques jouent sur les sensations humaines, Lumet installe une tension progressive inégalable, avec écriture et montage tous deux incisifs. L'ennemi est invisible, le décor austère, les limites fantomatiques, et on se retrouve en sueur les oreilles ensanglantées tant la notion de perte de contrôle nous happe de sa crédibilité tragique, jusqu'aux dernières minutes traumatisantes.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 180 abonnés 4 173 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 juillet 2024
    1964 aux États-Unis, sortent la même année deux films dénonçant de manière radicalement opposée l’engrenage infernal dans lequel, la course folle à l’armement atomique devenu l’enjeu majeur de la Guerre Froide peut conduire l’humanité. Le premier sorti, « Docteur Folamour », farce délirante et grinçante de Stanley Kubrick est devenu un classique jamais égalé alors que « Point limite », le film de Sidney Lumet s'est un peu perdu dans les limbes seulement remis au goût du jour en 2000 par Stephen Frears qui en hommage au réalisateur en a proposé une version télévisée jouée en direct par un casting de prestige (Georges Clooney, Harvey Keitel, Richard Dreyfuss).
    La course à l’arme nucléaire devenue folle depuis la Deuxième Guerre Mondiale et le traumatisme d’Hiroshima a fini par échapper à ses instigateurs qui se sont bercés mutuellement d’illusion avec « l’équilibre de la terreur » (la situation actuelle donne parfaitement écho au film de Lumet). Par la farce grotesque ou par l’anticipation réaliste, Kubrick et Lumet démontrent que toutes ces théories sont destinées tout autant à justifier les délires paranoïaques des États-majors militaires que la soif de profit de l’industrie de l’armement. Il est assez paradoxal et jouissif que ce soit Walter Bernstein scénariste blacklisté qui soit à l’origine de l’adaptation du roman d’Eugene Burdick et Harvey Wheeler. Mais quand on connaît la profonde honnêteté intellectuelle et l’humanisme de Lumet, on ne peut être surpris par sa volonté de réhabiliter de la plus belle des manières une victime de la folie dénoncée par le film.
    Pour encore ajouter au ridicule des théories pro-nucléaires vantées en préambule par le Professeur Groestechesle (génial Walter Matthau) dont la suffisance n’a d’égal que l’entêtement, c’est lors d’une inspection de routine destinée à montrer comment tout l’arsenal est parfaitement maîtrisé que le grain de sable se glisse dans la mécanique devenue tout à coup infernale. Le système de contrôle basé en bout de ligne sur l’obéissance aveugle face à la défiance vis-à-vis de l’ennemi juré ne permet pas de retour en arrière même quand la plus haute instance, c’est-à-dire le Président des Etats-Unis intime l’ordre de tout stopper.
    La caméra de Lumet qui filme au plus près des visages, met merveilleusement en exergue les tensions qui s’expriment face aux choix cornéliens qui se font jour au fur et à mesure que les maigres digues préventives tombent les unes après les autres. L’équilibre de la terreur tant vanté par toutes les huiles du Pentagone poursuit son implacable logique jusqu’au bout. Pour éviter que l’escalade ne conduise au chaos planétaire, il convient que les pertes soient équitablement partagées. Réjouissant programme !
    Grâce à sa légendaire direction d’acteurs, Lumet met parfaitement en relief la tragédie de l’homme qui ayant passé le pacte de Faust avec l’atome est devenu le jouet de sa propre création. Comme le fera Robert Aldrich en 1977 avec « L’ultimatum des trois mercenaires », Lumet pointe du doigt la tentation toujours présente au pays de la démocratie qui pousse le commandement militaire à vouloir guider l’action du pouvoir politique. Idem pour l’énorme pression qui pèse sur le Président devant réussir à conserver son indépendance de jugement, garante de l’intérêt général. Henry Fonda était sans aucun doute à ce moment-là, le meilleur pour interpréter l’autorité suprême face au choix impossible mis entre ses mains par la situation. Son visage représentait l’honnêteté incarnée et Lumet ne s’y est pas trompé qui filme le tourment qui l’habite sous tous les angles. À côté de lui, le tout jeune Larry Hagman (le fameux JR de la série "Dallas) étrangement ressemblant à Tom Hanks est au diapason, ce qui est d’autant plus méritoire qu’il s’agit de l’une de ses premières apparitions à l’écran.
    Dan O’Herlihy, Frank Overton, Ed Binns tous gradés du Pentagone complètent fort bien la distribution avec une palme pour Fritz Weaver en colonel qui « pète un câble » face à ce qu’il croit être le sacrifice de son pays par le politique. On pourra dire ce que l’on veut d’Hollywood et de son système de production puritain qui oriente tous les talents vers le simple divertissement mais il faut bien reconnaître qu'à doses régulières, il laisse s’échapper des brûlots que l’on n’imagine pas être produits en France . Si vous n’avez pas vu « Point limite », précipitez-vous !
    Truman.
    Truman.

    228 abonnés 1 364 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2013
    Point limite est bien évidemment directement comparable au film de Stanley Kubrick "Docteur Folamour" sortie la même année mais surtout abordant le même sujet de la même façon, mais ici pas question d'ironie, de cynisme et d'humour car Lumet se prend au sérieux .

    On est plongé au coeur de la guerre froide ou la tension monte petit a petit, la guerre froide a son summum .
    Constamment sous tension, nerveux et intense grâce a ses dialogues ciselés qui rappellent inévitablement "12 Hommes en colère" on ressent la réalisation peaufiné et maitrisé de Sidney Lumet sans la moindre faille dans un noir et blanc exquis ou le peu de moyen est complètement masqué et ne se ressent pas une seconde .

    La tension est le maitre mot dans cette guerre ou la destruction massive peut arriver a tout moment, les acteurs jouent beaucoup a la maitrise global du film dans une ambiance pesante .
    Henri Fonda en président ( rien a dire sur lui bien évidemment ) ou encore Walter Matthau qui donnent le ton et ou leur sérieux offre des jeux d'acteurs d'une finesse incroyable .

    Point limite aborde le conflit de façon intéressante en dénonçant l'absurdité de la guerre, mais aussi dans une ambiance froide et oppressante.
    Sidney Lumet offre ici un grand film bien loin du métrage de Kubrick malgré que tout soit quasi identique au premier abord .
    Thomas Roavina
    Thomas Roavina

    24 abonnés 348 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 29 septembre 2013
    Moyen que ce point limite du pourtant très doué Sidney Lumet. En effet, l'histoire se résume en deux lignes et on s'y ennui beaucoup. Dommage pour un film à thème intéressant au départ. Peut-être est ce la mise en scène très vieux jeu de Lumet qui plombe le tout. En effet, ne se surchargeant que de peu d'effet et de surprises dans la mise en scène hormis la première scène du rêve très originale qui présageait du bon, le cinéaste opte pour un style très minimaliste de façon assumé certes, mais qui terne le film à mon goût. Les personnages évoluent mal car aucuns n'est réellement caractérisés malgré qu'il est tous une importance au scénario. C'est à dire qu'ils auraient du donner moins d'importance à pas mal de personnages, ils auraient du dégraisser leurs caractère afin d'avoir un ensemble plus léger. Cela la dit et c'est le plus réussi dans le film, les interprétations sont bonnes.
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