La seule incursion cinématographique qu’ait faite Charles McDougall, habitué à produire pour la télé, est un franc succès. L’histoire est un peu tordue, certes, mais elle est intelligemment stylisée tant au niveau des plans que des transitions de scènes. Elle est aussi dynamiquement structurée d’un point de vue narratif. Quand aux acteurs, toujours cette haute facture tout en sobriété et en densité qui caractérise le cinéma britannique. Et la cerise sur ce gâteau, quelque peu glauque tout de même, une touche d’humour anglais dans plusieurs scènes. Que la presse et la critique aient autant boudé cet excellent thriller est un mystère total.