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Flavien Poncet
239 abonnés
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0,5
Publiée le 4 novembre 2009
En pleine Antiquité, un héros grec, Dario, voyage jusqu’à Rhodes pour prendre du repos. Des charme féminin et des festivités fastueuses disposés par le roi, Dario va très vite se basculer dans une lutte armée qui oppose des révolutionnaires à la cour royale. A cet affrontement aux ressorts politiques s’ajoute la trahison du confident royal qui pactise avec les Phéniciens pour s’emparer du trône. «Il colosso di Rodi» (Italie, 1960) compte comme la première réalisation de Sergio Leone. Attelé au péplum avant de s’engager dans le western cinq films durant, Leone superpose une masse importante de références. Il est toujours très intéressant de deviner l'origine des images qui innerve l’imaginaire d’un premier long-métrage. Pêle-mêle, Leone invoque l’incunable Giovanni Pastrone et son «Cabiria» (avec la gueule en flamme dans laquelle sont jetés les prisonniers), Lang, de «Metropolis» à son diptyque «Das Indische Grabmal». Influencé, «Il colosso di Rodi», malgré sa globale médiocrité, influencera à son tour un autre film de Leone, «Giù la testa». Comme Juan Mirando dans «Giù la testa», Dario est de souche étrangère au sol où se déroule l’aventure. Il sera pris dans le flux des évènements, malgré son désir. Leone ira même jusqu’à filmer dans les deux films le plan semblable d’une foule de paria qui s’amasse dans un sous terrain. Le plus étrange, en vue de l’ensemble de l’œuvre de Leone, c’est que le dénouement du film repose sur une croyance envers la volonté divine. Le tremblement de terre et la pluie diluvienne qui anéantissent les rebelles autant que le pouvoir royal sont le fruit du divin. «Il colosso di Rodi» axe son regard vers une croyance religieuse. Sans dieu, pas d’issu aussi joyeuse (avec ce plan final qui renvoie à l’exode hébraïque). Or les six films que réalisera par la suite Leone s’attachent à composer un monde délaissé de tout divin.
PERIODE PEPLUM. On attaque la période péplum de Sergio Leone dont suivra Sodomme et Gomorrhe. De loin, la moins bien matrisé. Heureusement, la suite sera beaucoup plus passionnante.
13 747 abonnés
12 431 critiques
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3,0
Publiée le 14 mai 2012
Après avoir remplacè Mario Bonnard sur le tournage des "Derniers jours de Pompèi", Sergio Leone se voit confier la réalisation de son deuxième pèplum, juste avant de conduire la deuxième équipe sur le tournage de "Sodome et Gomorrhe" de Robert Aldrich! "Le Colosse de Rhodes" ètait une statue d'Hèlios, en bronze, dont la hauteur dèpassait les trente mètres, oeuvre de Chares! Dans ce solide pèplum, plein de bruit, de fureur et merveilleusement servi par le cinèmascope, le cinèaste pratique un subtil mèlange des genres, annonciateur de l'esthètique baroque de ses futurs westerns! Le film est spectaculaire comme cette lutte intèrieure de la machine perfectionnèe qu'est le colosse, ou les personnages se retrouvent par la suite minuscules sur l'èpaule, puis sur le bras de la statue! Efficace avec un Rory Calhoun charismatique et en grande forme...
Difficile de reconnaître dans "Le Colosse de Rhodes" la marque de Sergio Leone tant ce film est semblable aux autres peplum de l'époque, que le cinéma italien produisait en masse. Ce film est un peu long et n'est pas exempt de tous défauts, mais le colosse, l'attraction du film, vaut bien la peine qu'on s'y attarde un peu.
Film ultra secondaire dans la filmo du maître tant il n'y a aucun style. On reconnait bien le style pompeux des peplums de l'époque, statique et un peu long. Je me suis plutôt ennuyé, rien ne laisse paraître que le film est réalisé par Leone, son style n'est vraiment apparu que lors de "fistful of dollars". A voir pour le patrimoine culturel, mais ce genre de cinéma vieillit mal mis à part certains indétrônables (Ben hur par exemple).
Un très bon Péplum avec tous se qu'il faut comme ingrédients! Moi qui ne suis pas toujours fan du genre j'ai passer un très bon moment à regarder ce film!! Sergio Leone est vraiment fort pour réaliser les Péplums et les Westerns, il n'y a pas de doute!
La sauce complète d'un peplum y est: tyrannie, drame, , amour, action et explosions en tout genre. Mais ce qui est vraiment interessant et que Leone réussit à faire de l'une des plus belles merveilles du monde le centre d'intérêt principal du film. En effet, le colosse joue à la fois la carte de la splendeur mais aussi du danger. Les décors sont réellement réussis et les costumes bien fidèles aux divers peuples illustrés dans le film. Retenons aussi un petit côté parfois mystérieux qui donne un plus à l'intrigue du film.
Pour son premier film, Sergio Leone réalise un péplum, dans la veine des plus réussis, mais à aucun moment on sent naître l'art du père d'"Il était une fois en Amérique". Un film secondaire, mais techniquement à la hauteur de l'enjeu.
Pour son premier film en tant ue vrai réalisateur, après plusieurs années de 'seconde équipe', Sergio Leone a choisi un genre à la mode à l'époque en Italie, le peplum, genre populaire et très limité, assez porté sur les débordements et délires visuels (costumes, décors pharaoniques, interprétation souvent outrageusement exacerbée, etc). Le peplum italien n'a pas donné de monuments (le peplum américain en a donné quelques uns, comme "La chute de l'Empire Romain" ou "Spartacus", mais on apparente plus souvent ces grands spectacles US à des films historiques qu'à des peplums basiques). Cependant, "Le Colosse De Rhodes" est probablement le meilleur qui soit avec "Les Titans" de Tessari. Ce n'est pas parce que c'est Leone qui a réalisé ce film qu'il est excellent, attention : il y à des erreurs, des fautes de goût, des raccords malheureux. On a l'impression, souvent, que le montage alterne entre jour et nuit (vers la fin, c'est flagrant). Mais ce film est quand même remarquable, et aligne quelques très grands moments. Un peplum quasiment anthologique, en somme.
c'est un grand film qui m'a beaucoup emu dans mon enfance de par la richesse des decors et de l'histoire emouvante qu'il apporte; il reste encore pour moi un film culte produit par l'un des plus grands réalisateurs de l'epoque. je conseille vivement a tous ceux qui ne l 'ont pas vu d'explorer cette merveille merci