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Plume231
3 896 abonnés
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2,0
Publiée le 22 juillet 2014
Le péplum italien cuvée années 50-60 n'a pas la réputation d'être le genre qui a su le mieux traverser le temps (à ce titre là même les péplums italiens des années 10 ont beaucoup moins vieilli !!!). Mise en scène qui n'a pas peur de faire dans le kitsch le plus outrancier, le doublage le plus moyen, la post-synchronisation la plus hasardeuse... Mais on n'y va qu'à moitié à reculons vers ce "Colosse de Rhodes" puisque le film est signé par un génie absolu du cinéma, Sergio Leone. Le problème c'est que pour les sales gueules fascinantes avec gros plans parfois extrêmes, l'intensité dramatique d'une seule scène poussée à fond, le format d'image qui n'est pas sans rappeler le CinémaScope, et pour un autre génie absolu à la BO, Ennio Morricone, on repassera... Il n'y a nulle part la patte unique et immédiatement reconnaissable de Sergio Leone, de celui des westerns et des "Il était une fois..."... Le film n'est pas désagréable à regarder tout de même, et on peut même ajouter que les séquences, surtout finales, autour du fameux "Colosse" sont assez réussies. Il n'empêche pour un premier film réalisé tout seul, je m'attendais à un peu mieux de sa part.
Le péplum pur et dur, avec une atmosphère suffisamment sympathique pour emporter l'adhésion, de ma part en tout cas. Bien que le film, réalisé par Sergio Leone, aurait pu être fait par n'importe qui d'autre, je l'ai trouvé bien fait, qu'il s'agisse des costumes, décors, dialogues, les scènes de bataille, et surtout le fameux tremblement de terre final et les conséquences dévastatrices qui s'ensuivent. "Le Colosse de Rhodes" doit être vu par tout cinéphile fan de péplum ou du réalisateur italien, qui il est vrai sera plus à l'aise dans le western.
Si tout le monde reconnaît Sergio Leone comme étant l'initiateur du western-spaghetti,il commença en écrite sa carrière sur les péplums. D'abord comme assistant-réalisateur(et même organisateur de la scène des chars dans "Ben-Hur"),puis aux commandes du "Colosse de Rhodes"(1961). On retrouve déjà de ses thématiques futures comme la duplicité humaine,le protagoniste au centre d'un conflit ne le concernant pas à priori et un certain humour salé. Reste que ce film-ci ne possède rien d'irresistible,surtout du côté du scénario,très lisse et des personnages,uniformes. Au milieu d'insupportables longueurs,on peut quand même être soufflé par la maîtrise des scènes de foule,l'opulence des décors et prendre note de la métaphore des chaines(le système de poulie du géant représentant l'enchaînement de Leone à un genre qu'il abhorre)appuyé par la catastrophe naturelle finale. Leone passe par tous les passages obligés du genre,tout en se réservant quelques moments à lui(le héros perdu dans les catacombes). Un grand cinéaste embryonnaire.
Le Colosse de Rhodes est avant tout la première grande oeuvre de Sergio Leone qui signe ici, un péplum d'une qualité artistique indéniable aux décors gigantesques et aux effets spéciaux exceptionnels (le colosse de Rhodes y est représenté de façon vraiment impressionnante). Pourtant, si la réalisation et les décors marquent des points, l'ensemble reste encore très faible du côté de son scénario lisse et insipide où l'ennui attrape vite le cinéphile avec des scènes pompeuses à souhait et où l'intrigue à dut mal à se démêlée dans ce qu'elle a créée. Les personnages restent caricaturaux, les rebondissement prévisibles. Bref, cela reste tout de même un bon divertissement notamment illustrer à travers ses scènes d'actions et de combats (notamment à l'intérieur et au bord du colosse qui résume avec brio toute la mécanique et l'ingéniosité de Léone à surmonter les obstacles techniques de l'époque). Une réussite visuelle qui pêche dans son scénario ce qui est généralement le cas avec le genre péplum.
Sergio Leone avait déjà travailler sur d'autres films mais "Le Colosse de Rhodes" est son premier "vrai" film où il y assure toute la réalisation. Avant de créer sa célèbre trilogie du dollar, le metteur en scène italien s'essayât à un autre type de film : le péplum. Et on peut se dire une chose : heureusement qu'il n'a pas continué dans cette voie. Car "Le Colosse de Rhodes" n'est pas un bon film. D'une part, il est beaucoup trop long. Cela entraîne de nombreuses scènes ennuyeuses et d'autres plutôt sans importance. D'autre part, les personnages ne sont pas intéressants. Même le personnage principal n'a rien de spécial, pourtant on voit souvent dans les péplums des héros charismatiques et courageux mais là, rien. La seule qualité du film est son histoire qui, si elle avait été mieux traitée, aurait pu donner un film vraiment bon. Il y est question de trahison, de rébellion... Si le récit n'avait pas été étalé sur plus de 2 heures, le film aurait sûrement gagné en intérêt. D'ailleurs, on va épargner à cette œuvre les effets du temps qui sont considérables mais bien sûr, cela n'aide pas le spectateur à se passionner pour ce qu'il regarde. Sergio Leone est un génie des westerns, sa filmographie le prouve mais certainement pas un génie des péplums. On s'ennuie devant celui-ci et on se met à regretter que le réalisateur de "Le bon, la brute et le truand" n'est pas utiliser son temps à créer un autre western plutôt que ce film.
Si le Colosse de Rhodes fait, ou plutôt faisait partie des 7 Merveilles du Monde, c'est loin d'être le cas pour le film du même nom qui est très loin de se rapprocher du rang de merveille du 7ème art. Les effets spéciaux ont vraiment du mal à supporter le choc des années et certains montages virent facilement au ridicule. Malheureusement ce péplum se regarde sans réel enthousiasme et souffre de fortes inégalités en matière de rythme. Globalement, la réalisation reste assez convaincante, les costumes et décors sont majoritairement loin d'être désagréable, mention spéciale à la statue en bronze d'Hélios superbement mise en valeur par Leone. Mais cela reste relativement plat et la mise en scène n'y change rien, car nous ne somme jamais emporté par le fil conducteur de cette histoire, si bien que la vue de ce long-métrage se fait long, voir très long même. Un premier film à l'opposé de tout ses prochains pour Leone qui sans être désagréable en soi, se révèle des moins attirants .Un Colosse impressionnant de par sa taille, mais qui ne tarde pas de se faire écraser par plus petites productions que lui.
Le premier vrai film de Sergio Leone (lui qui avait déjà collaboré à la réalisation des Derniers jours de Pompéi et de Sodome et Gomorrhe) est finalement le moins réussi de toute sa filmographie. Loin du genre qui l'a fait connaître, le western, Leone signe ici un péplum un brin pompeux et grandiloquent, pas aidé par des scènes de bataille qui semblent aujourd'hui antédiluviennes (la prise d'image est vraiment lente, les chorégraphies très limitées). Mais si l'on peut passer outre le deuxième de ces points noirs, le premier constitue une véritable gêne pour entrer dans le récit, dont la prétention dresse presque une barrière avec son spectateur. Mais bon, voilà qui est aussi bien souvent inhérent à un genre que ce film m'a donné envie de découvrir un peu mieux, genre qui s'est attiré une foule de laudateurs justement séduits par ses rêves de grandeur. De toute façon, Le colosse de Rhodes n'a rien de bien mémorable, entre un scénario sans génie particulier et des personnages trop calibrés. Pas mauvais, mais loin des chef-d’œuvres du genre ou du meilleur de Sergio leone. 2/5.
Divertissement sympa et très décalé à voir au second degré Les éclairages, la musique, les jolis costumes et décors nous mettent dans l'ambiance antique. Bien qu'on sache que tous est tocs et cartons, on est transporté par la naïveté et la gentillesse de ce conte pour grands au cœur d'enfants. La qualité est largement au dessus des films récents.
De belles images, des décors splendides une histoire basée sur une intrigue intéressante, voilà les ingrédients pour faire un bon film distrayant. Ce n'est peut être pas un chef-d'œuvre mais l'ensemble est cohérent. Quelques longueurs viennent entacher le scénario, néanmoins, ce film à grand spectacle est agréable à regarder.
1er film du grand Sergio Leone. n'ayant pas une grande culture "peplumesque", je ne dispose que de trés peu d'outils de comparaison... je me risque donc à débiter quelques banalités sur un genre cinémotographique que je ne porte pas dans mon coeur: extrémement " kitschouille", ostensiblement ostentatoire... mais je ne me suis pas ennuyé, et j'ai maintenant le plaisir d'avoir vu tout Leone...
Ce "Colosse De Rhodes" a beau être signé Sergio Leone, il reste un film pas tellement célèbre et d'une importance mineure dans la filmographie du cinéaste... Et pourtant, il s'agit d'un excellent péplum qui saura ravir les amateurs du genre tout comme les fans de Leone qui voudraient découvrir cette œuvre par curiosité, œuvre qui est la tout première réalisée par lui seul. La mise en scène est de qualité, le tout ne vieilli pas ou alors que très peu, Les acteurs sont bon et le scenario parfaitement mené, tout est maitrisé a la perfection et est intensément prenant ! Bien sur, la touche personnelle de Sergio Leone, grand maitre du septième art, n'est pas tellement visible, mais si on regarde ce film comme un simple péplum, il y a parfaitement de quoi être heureux !
Avant de devenir le maître ultime du western, Sergio Leone a réalisé ce très bon péplum très bien écrit et comportant quelques séquences impressionantes. Ca a un peu veilli et c'est un peu kitsch mais c'est très agréable à regarder.
Mon dieu, comment imaginer que Leone ait pu tourner ça ? Film bancal, explicatif, sans réel talent dans la mise en scène à l'époque ça aurait pu être un film correct, dans la moyenne des "mauvais" péplum de l'époque, mais là, là s'en est trop, les jupettes, les gens qui font des râles mourir des plus ridicules, qui écartent les bras au moment de mourir, les bruitages… c'est juste plus possible. De nos jours ça ne vaut plus rien. Heureusement que Leone s'est rattrapé par la suite.
Le Colosse de Rhodes est un péplum de Sergio Leone très agréable à visionner. Ce premier film de futur réalisateur d'Il était une fois dans l'Ouest n'est pas à renier, car il possède de magnifiques décors pour l'époque et quelques séquences assez marquantes. En tête d'affiche, nous retrouvons notamment un Georges Marchal particulièrement affuté dans le rôle de Pélioclès, tandis que la magnifique Lea Massari donne un joli aperçu de son talent et de son charme à travers son personnage qu'est Diala. De plus l'histoire possède peu de temps mort, une photographie des plus réussi, donc tout ceci fait que ce long métrage est à ( re )découvrir pour tous les fans du maître transalpin.
"Le colosse de Rhodes" est le premier vrai film que Sergio Leone a fait. "Le Colosse de Rhodes" était une statue d'Hèlios, en bronze, dont la hauteur dépassait les trente mètres, œuvre de Chares! Dans ce solide péplum, plein de bruit, de fureur et merveilleusement servi par le cinémascope, le cinéaste pratique un subtil mélange des genres, annonciateur de l'esthétique baroque de ses futurs westerns! Le film est spectaculaire comme cette lutte intérieure de la machine perfectionnée qu'est le colosse, ou les personnages se retrouvent par la suite minuscules sur l'épaule, puis sur le bras de la statue! Efficace avec un Rory Calhoun charismatique et en grande forme... Cependant, ce film qui devait être fort prometteur à son époque, a mal vieilli... Et a rendu ce film beaucoup moins bien pour cette nouvelle génération de cinéma.