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SATSANGA
8 abonnés
227 critiques
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3,5
Publiée le 17 avril 2013
Un film qui nous entraîne dans la désociabilisation et le retour à l'état primitif d'un scientifique, servi par une très bonne interprétation d'Anthony Hopkins . Tout repose sur ses épaules et l'acteur tient plutôt bien le choc, car ni du côté de ses partenaires à l'écran, ni du côté de la réalisation, on arrive à maintenir ce niveau d'excellence qui caractérise le comédien britannique . Un long métrage qui néanmoins, vaut quand même le détour . A voir .
Ce film est tout simplement splendide; du rire aux larmes, du rêve à la réalité je suis restée scotchée du début à la fin. Les acteurs sont excellents et ce film nous offre à tous une formidable leçon de vie à ne pas prendre à la légère!
Mélange d'aventure et de drame carcéral dans une maison pour handicapé mental. Le scénario est vieux comme le monde mais interprété avec brio, il en devient passionnant, où tous hommes cachent un animal en chacun d'eux, Anthony Hopkins l'a bien compris pour jouer le rôle d'un anthropologue passionné de singe qui en devient un ami d'une famille de chimpanzés et qui partage leur vie ainsi que leur sécurité, jusqu'à même tuer des garde forestier purement cruel qui tue sans vergogne, admirablement et évidemment compatissant des mots qui viennent à l'esprit et qui explique la raison de sa détention. Cuba Gooding Jr. joue encore une fois très bien, mention spéciale, poignant et sobre tous comme dans "Les chemins de la dignité" à qui y donne la réplique à Robert De Niro. John Ashton trompe son monde avec un rôle sombre qui martyrise les détenus bien loin des "Flic de Beverly Hills". George Dzundza un peu discret joue toujours des seconds rôles de docteur, de prof, etc.. tiens là un bon qui n'en fait pas trop, juste là pour aider, sympas. Maura Tierney la touche féminine du film, allège le tout et se montre convaincante et Donald Sutherland qui à laisser les rôles de salauds pour enfin y donner un avec sobriété et compassion tout en finesse. Jon Turteltaub réalisateur discret, met tous en oeuvre pour mélanger les deux genres avec virtuosité y ajoute un peu de suspens pour maintenir la tension. Les séquences de fin où Ethan Powell sévade avec l'aide des malades pour retourner dans sa jungle, son monde, le plaisir qu'à Cuba quand il ressent la pluie comme une liberté sont vraiment triste et joyeux en même temps. Un vrai bol d'air pur, ce film!
Sur la boite du dvd, ou l'affiche du film à l'époque, Anthony Hopkins a un regard de psychopathe, donc cela veut dire thriller psychologique à la clé, avec son lot de scènes tendues et de cynisme...Je crois que le vrai problème de Instinct c'est son affiche, les gens se sont arrêtés à ce regard de fou furieux que lance A.Hopkins, et c'est vraiment malheureux pour ce film qui pousse plus loin le débat, qui amène le spectateur à réfléchir. Alors oui, le rapport homme-animal , homme-nature a déjà été surexploité ce qui fait que le film n'est pas non plus exceptionnel, mais, entendons nous Instinct n'est pas un thriller, c'est un beau film, intelligent, émouvant. Je pense que peu de gens ont compris ça....
La presque totalité du film est un mélodrame saturé par les violons énervant de Danny Elfman. Le scénario s'égare dans de multiples digressions et élude presque totalement le véritable sujet du film, à savoir "l'anthropocentrisme". On finira par croire que c'est un tabou. De trop rares scènes, comme celle où "Powell" (Hopkins) se révolte contre les chasseurs (5/5) n'arrivent pas à sortir le scénario de la glu de ses clichés.
Franchement pas de quoi s'emballer pour ce petit film, qui de par son scénario laissait augurer pourtant de bonnes choses. Le face-à-face psychologique dans lequel s'enferme le film, entre le "sauvage" venu tout droit de la jungle et le "civilisé" psychologue, ne tient pas toutes ses promesses jusqu'au bout, loin de là. Ainsi, on a vite affaire à un film ennuyeux et sans ressort, à la morale quelque peu galvaudée. On notera néanmoins une bonne performance d'acteur de la part d'Anthony Hopkins notamment.
L'"Instinct" de Jon Turteltaub nous dévoile une fois encore un Anthony Hopkins légèrement dément qui se prend pour un gorille à l'état d'esprit misanthrope. Relativement banal, le récit est réservé aux novices du genre car son développement sommaire démontre un raisonnement très léger en vue de la complexité philosophique qu'il introduisait. Surjouant un peu en compagnie d'un bon Cubo Gooding Jr., Hopkins lasse rapidement tout comme le scénario qui s'embourbe dans des démarches peu ambitieuses à la mise en scène classique et peu originale. On retrouve tout de même quelques scènes intéressantes où se joigne le meilleur des deux comédiens. Malheureusement, ces quelques éclairs de comestibilité ne parviendront pas à relever le niveau général du long-métrage qui laissera un sentiment d'inabouti aux penseurs que nous sommes.
J'ai vu un film... mélange plusieurs genre, entre "Le silence des Agneaux" (Ah... Anthony, quand tu nous fais du Hannibal Lector, sans même le vouloir, "Vol au-dessus d'un nid de coucou", avec des scènes excessives de fous -pas tous dangereux, mais tout de même attachants), avec un soupçons d'Itinéraire d'un enfant gâté", avec le parcours initiatique d'un jeune psychiatre qui s'accroche à ses certitudes trop fragiles... Au-delà de certains thèmes "déjà vu", le message du film ne peut que nous toucher... La puissance prédatrice de "l'Homme qui prend" sur la nature, et les faibles ressources de défense de celle-ci. cela aurait du représenter la ligne directrice du film, mais malheureusement, à force de vouloir rameuter large on se perd un peu (l'histoire de la fille est de faible amplitude...)... Par contre, j'ai assez apprécié dans le scénario de voir qq personnages secondaires suffisamment bien "écrits" pour les voir jouer à contre-emploi (ex. le psychiatre de la prison qu'on prend pour un pourri total - servi par un physique qui fait penser à cela- et qui finalement s'avère un personnage plus intéressant qu'il n'y paraît. Idem pour Donald Sutherland, que je t'ai toujours plaisir à retrouver...
A jongler entre différents genres,et en faisant cabotiner durant plus de 2 heures Anthony Hopkins,"Instinct"(1998)du piètre Jon Turteltaub s'est royalement planté.Un psychiatre opiniâtre cherche à faire retrouver la parole à un primatologue accusé d'avoir tué 3 gardes dans la jungle rwandaise.Loin d'être un thriller,ni même un procedural,le film est plutôt une confrontation feutrée entre deux hommes,l'un étant patient,zen et curieux(Cuba Gooding Jr.,pas vraiment à sa place),l'autre étant sauvage,impulsif,manipulateur.Dans ce rôle,Anthony Hopkins,ne fait que singer son interprétation de menace psychologique au fond d'une cellule,d'un Hannibal Lecter.De plus,l'histoire est terriblement mal racontée,sans aucune intensité.les scènes dans la jungle sont fades,y compris celles où Hopkins apprivoise le gorille au point de vivre avec lui.L'intrigue sur la réconciliation avec la fille est également bancale.Reste seulement une énième variation sur l'homme et la nature,le retour à l'état primal.Bien maigre.
Une œuvre humaine et méditative sur un esprit passionné préférant s'extraire d'une civilisation en détresse pour entretenir son émotif au contact d'une montée en puissance affective offerte par de grands singes passant séquentiellement de la méfiance à la confiance envers un savant doux et motivé sachant se prosterner en acceptant la dominance d'une force physique naturelle et instinctive.
Un film exemplaire sur de nouvelles envergures qu'il faut glaner en pleine nature et par tous les temps, au coup par coup en attendant patiemment que l'animal baisse sa garde et se rapproche en offrant sa main loin d'un monde sec, incertain, violent, dément, carriériste dont la perception ne peut être que le mutisme et l'enfermement.
pas le meilleur de Anthony Hopkins mais ce film reste néanmoins correct. l'histoire est intéressante, on suit ce drame avec curiosité. la fin est inattendue. a voir
Un homme ayant vécu à l'état sauvage avec des gorilles, il est enfermés en prison et accusé de meurtres.
Un psychiatre est chargé de comprendre cet individu qui depuis refuse de parler à qui que ce soit.
Un joli film qui nous éclaire sur nos illusions et qui montre la vraie sauvagerie de l'homme qui veut toujours tout posséder et contrôler.
Malheureusement beaucoup trop mélo dramatique et à cause d'une mise en scène trop académique le film n'est pas un chef d'oeuvre, mais mérite tout de même le coup d'oeil. Hopkins est une nouvelle fois excellent!