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Ti Nou
492 abonnés
3 494 critiques
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3,0
Publiée le 14 juillet 2015
Le sujet du film est passionnant. On retrouve la même idée d'un parcours menaçant que dans "Le salaire de la peur". Il aurait pu donner un suspense haletant sans une interprétation insupportablement théâtrale qui vient largement atténuer la noirceur de l'intrigue et du propos.
Un classique du cinéma Français que je prends toujours plaisir à revoir !!! Mise en scène de Claude Autant-Lara avec un duo de grandeur comprenant Jean Gabin et Bourvil et meme dans un second role méconnu du grand public à l'époque, Louis De Funés, ce film à la fois comique et dramatique est du pur bonheur. L'action se passe une nuit de 1943 à Paris sous l'occupation Allemande, deux hommes font du marché noirs en transportant des valises de cochons découpé de chez Jambier sans se faire prendre par l'autorité Française et Nazis. Des scènes sont classés cultes comme dans la cave du charcutier et le fameux cri "Jambier, 45 rue Polivot, je veux 2000 Francs" assez hilarante ou celle ou ils se font arretés par les Nazis qui fait un peu peur. La mise en scène ajoute le charme d'une époque comme les rues nocturnes fait en studio qui rend bien. L'histoire surprend de bout en bout notamment le personnage de Jean Gabin. Un délice.
J'ai vu un film... exceptionnel de force et de puissance servi par une paire d'acteur tellement complémentaires et essentiels au cinéma français... Bourvil et Jean Gabin sont, chacun de leurs registres, totalement parfait... Tout au long de l'histoire, on suit des moments d'une force incroyable... De Funès également livre une prestation, qui fera sa gloire plus tard ,de pleutre, veule... qui cède face à un Gabin qui hurle son nom... et qui réussit à lui extorquer de l'argent... Ce qui est grand dans ce film, c'est la tendresse qui en émane et le suspens sur la nature des relations qui unit les 2 protagonistes. Pendant une grande partie du film, Claude Autant-Lara laisse planer au-dessus du personnage de Jean Gabin une aura de mystère sur ces intentions réelles, et on se prend à avoir peur pour le personnage joué par Bourvil. Un très grand classique.
Passé un nombre incalculable de fois à la télévision publique, ce film est un classique du cinéma français. Adapté de la nouvelle de Marcel Aymé, écrite en 1947, il doit sa réussite à cet auteur ainsi qu'à son trio d'acteurs, De Funès et surtout Bourvil et Gabin qui ont les rôles principaux. Les français ne sont pas à leur avantage dans cette histoire et c'est ce qui en fait la trame comique. Quant à l'aspect dramatique, il est du au risque que représente le transport de nourriture, la nuit, pour alimenter le marché noir.
Deux monstres du cinéma au service d'une grande comédie qui grâce à un humour noir et piquant montre d'une manière ironique le combat de certains contre l'oppression Allemande pendant la guerre. Bourvil et Jean Gabin et Louis de Funès sont le trio gagnant de ce classique du cinéma Français.
Une très belle comédie dramatique de Claude Autant-Lara. Bourvil et Gabin sont excellents et nous font rire dans des dialogues à la fois percutants et subtils. Le film ne se cantonne pas à une pure comédie et offre une réflexion sur la complexité de la conduite morale en temps d'occupation. Une réussite !
Un très bon film! Il a certes un peu vieilli, mais on retrouve avec plaisir les acteurs des années 50 et 60: Bourvil, Gabin, De Funès... Une belle comédie!
Faire une comédie tout en gardant une ambiance et une tension qui retranscrirait l’atmosphère terrifiante d’une France sous l’occupation Nazi, tel est le pari réussit du film de Claude Autant-Lara. Pour pouvoir s’en sortir au quotidien, Martin convoi d’un bout à l’autre de Paris des valises de marchandises destinées au marché noir, son acolyte habituel s’étant fait pincé il accepte l’aide d’un inconnu. Très vite ce dernier va devenir incontrôlable et rendre ce trajet encore plus périlleux qu’il ne l’était déjà… Il est toujours impressionnant de voir à quelle vitesse l’industrie du cinéma reprend à son compte, pour le meilleur comme pour le pire, des évènements marquants et tragiques qui ont fait l’histoire. Clairement sous-budgétisé (on le voit au niveau des décors simplistes), "La Traversée de Paris" peut néanmoins se reposer sur deux des critères les plus importants en cinéma : les dialogues et les acteurs. Pour le premier, le travail effectué par Pierre Bost et Jean Aurenche à partir de la nouvelle de Marcel Aymé parue en 1947 est remarquable. Le deuxième réunit trois véritables monstres du cinéma français à savoir Jean Gabin, Bourvil et Louis de Funès. Il est donc parfaitement normal d’assister à un certain nombre de scènes cultes à l’image de cette discussion entre Grandgil et Jambier dans une cave clandestine remplie de marchandises de contrebande. Ce n’est pas le chef-d’œuvre du siècle mais présente un divertissement agréable et réfléchi, ce dont manque bien souvent le cinéma actuel.
« La traversée de Paris » de Claude Autant-Lara (1956) est inspiré par la nouvelle de Marcel Aymé sorti en 1947. L’histoire est connue de tous avec notre Bourvil national, chauffeur de taxi au chômage, transportant pendant l’occupation des valises de porc pour survivre ; Grangier (Jean Gabin), artiste peintre apprécié des Allemands qui s’avérera en fait «vouloir se distraire » et fera même prendre des risques à son acolyte d’un soir avec la célèbre provocation « Salauds de pauvres » dans un café pendant le couvre-feu … et entre ces 2 monstres du cinéma un presque inconnu Louis de Funès en épicier/charcutier la nuit ! Ils seront arrêtés mais du fait de la différence de classe Grangier sera épargné alors que Bourvil risque d’être fusillé. Et sans rancœur, lors de la dernière scène, à la gare de Lyon, Grangier se moquera à nouveau de Bourvil en lui lançant « comme toujours dans les valises des autres ». Un chef-d’œuvre incontournable du cinéma français en noir & blanc.
Un grand classique du cinéma français. Avec le trio de légende Jean Gabin, Bourvil et Louis De Funès. Avec la réplique culte de Jean Gabin quand il crie dans la cave : « Jambier, je veux 2 000 Francs ». L’histoire nous montre bien le temps de l’occupation et aussi le marché noir. A la fois drôle et touchant.
Encore un superbe film de vu ce soir, mettant en vedette le trio Jean Gabin, Bourvil et Louis de Funès, autant dire que c'est du très lourd ! Parsemé de nombreuses répliques cultes, le film se place parmi les plus réalistes de l'époque. Les rebondissements sont bons et l'intérêt pour nos héros grandit au fur et à mesure du film. Mention spéciale à Gabin et Bourvil pour lesquels il s'agit du premier film que je vois, mais je ne compte pas m'arrêter là....
Dans le Paris occupé de 1943, deux hommes, un chômeur et un artiste peintre, convoient pour le marché noir cent kilos de porc d'un bout à l'autre de la capitale. Tel est le postulat de départ de "La Traversée de Paris". Bien évidemment rien ne va se passer comme prévu, entre autres à cause de plusieurs chiens et d'un boucher terrifié, ce qui donne lieu à de nombreuses scènes cocasses ou plus sombres. Grâce à une distribution solide qui assure le spectacle (Bourvil et Louis de Funès mais surtout Jean Gabin qui s'en donne à cœur de joie) et des rebondissements bien amenés, Claude Autant-Lara signe une œuvre agréable à regarder, qui prête par moments à sourire. Mais quelque chose gêne de temps à autre : à vouloir absolument donner dans la surenchère au niveau de l''interprétation des protagonistes, Autant-Lara m'a un peu lassé. La dénonciation trop fugitive de la bassesse humaine est effacée par le ton trop gentil de l'ensemble (cf la fin) et le cabotinage mal placé des comédiens manque dans des scènes qui l'auraient mérité, tandis qu'il se déverse devant les yeux du spectateur quand il n'en a pas forcément le besoin...Pas mal mais un peu décevant tout de même.
Un classique film sur la 2ème Guerre Mondiale et l'occupation..Le duo Jean Gabin / Bourvil fusionne..Une scène classique aussi entre Jean Gabin / Louis De Funès / Bourvil et leur hurlements qui est devenu culte..Le film de 1956 de Claude Autant Lare se passe la nuit lors de cette traversée de Paris..donc il y a un côté sombre et noir..À revoir avec plaisir.
L’air de rien, je trouve que ce film illustre parfaitement bien le principe de « l’espace de cinéma ». C’est ce qui fait d’ailleurs tout le charme de cette « traversée », la construction de cet espace presque d’huis-clos qui donne à ce film une atmosphère assez inimitable. Après, Gabin fait le reste du boulot, faisant que je peux regarder, et revoir, ce classique sans ennui.
Triomphe mérité du cinéma français, ce film met pourtant à plusieurs reprises mal à l’aise par l’ambiguïté de son discours et son aspect purement misanthrope. Il dénonce en tout cas avec force une situation scandaleuse et ose se mettre à dos une partie de l’opinion à une époque où le souvenir de la guerre est encore très présent. Autant-Lara et ses scénaristes ont osé s’emparer d’un sujet sensible. Ils offrent au passage à Jean Gabin un rôle d’anthologie et son duo avec Bourvil fonctionne à merveille. Quant aux dialogues très écrits, ils sont un pur délice. A voir et revoir sans jamais sans lasser.