La Traversée de Paris
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soniadidierkmurgia
soniadidierkmurgia

1 230 abonnés 4 211 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 23 avril 2024
La décennie 1950 est d’or pour Jean Gabin qui tourne 33 films en dix ans, profitant à plein de son retour au tout premier plan après une immédiate Après-Guerre plutôt difficile. Cette longue liste est pour une large moitié constituée de films très importants et de cinq à sept chefs d’œuvre dont fait partie « La Traversée de Paris ». Son réalisateur, Claude Autant-Lara comme d’autres de la même génération aura eu bien des démêlés avec les tenants de la Nouvelle Vague qui par le biais des « Cahiers du cinéma » n’ont pas eu de mots assez durs pour qualifier, on devrait plutôt dire disqualifier ce qu’elle nommait péjorativement, « La qualité française » en référence à un cinéma de scénaristes devenu un peu rance à force de ne pas vouloir se renouveler. Claude Autant-Lara tout comme Pierre Bost, Jean Aurenche et bien sûr Jean Gabin furent les archétypes de cette qualification.
Les quatre hommes sont justement à l’affiche de ce film sur la Résistance qui défie le temps alors que les films de Jean-Luc Godard, Jean-Luc Rohmer et quelques autres sont restés confidentiels. Même François Truffaut sans aucun doute le plus classique et le plus talentueux d’entre eux est un peu tombé dans l’oubli. Il est donc utile de rappeler que Claude Autant-Lara fut un grand réalisateur dont le talent doit être réhabilité après la vision de films comme « Le mariage de Chiffon » (1941), « Douce » (1946), « Sylvie et le Fantôme » (1946), « Le Diable au Corps » (1947), « Occupe-toi d’Amélie » (1949), « L’Auberge Rouge » (1951), « Le Rouge et le Noir » (1953) « La Traversée de Paris » (1956) ou « En Cas de malheur » (1958). Une carrière se déroulant sur 46 ans et 38 films au cours de laquelle le réalisateur qui ne machait jamais ses mots a fait preuve tout à la fois d’éclectisme, de causticité, de poésie mais aussi d’une rare pugnacité pour construire comme il l’entendait une œuvre qui n'a pas toujours été bien comprise.
Il est au moment où se monte le projet de « La Traversée de Paris » en pleine maturité artistique ce qui va lui permettre de braver tous les obstacles notamment liés à l’écriture du scénario et au casting pour livrer sans doute son film le plus abouti. En premier lieu, il convient de préciser qu’Autant-Lara a toujours fait montre d’un esprit de troupe l’amenant à travailler de manière quasi systématique avec la même équipe. Jean Aurenche et Pierre Bost pour l’écriture des scénarios, Max Douy pour les décors, Jacques Natteau à la photographie, René-Christian Forget au son, René Cloërec à la musique et Madeleine Gug au montage. La même équipe expérimentée et soudée pour gagner du temps, économiser de l’énergie et surtout accroître sa créativité artistique.
Depuis 1949, Lara songe à adapter la nouvelle de Marcel Aymé parue en 1947 dans le recueil Le vin de Paris. En association avec Aurenche et Bost, il en acquiert les droits dès 1949. La première approche du scénario butte sur la fin qu’Autant-Lara souhaite différente de celle écrite par Marcel Aymé. Pour le casting Lara souhaite engager Bourvil. Aymé s’y oppose le jugeant possiblement hors de son univers habituel plutôt teinté d’un comique franc et sans nuance dramatique. Autant-Lara tient bon. Pour le choix d’Yves Montand dans le rôle de Grandgil l’artiste peintre, il doit se heurter au refus catégorique d’Aurenche et du producteur. Différents noms circuleront pour les deux rôles comme Pierre Fresnay, François Périer, Bernard Blier ou Jean Richard. Jean Gabin un temps envisagé puis sorti du projet est finalement associé à Bourvil.
Tout ce temps perdu altère quelque peu l’enthousiasme du producteur Henry Deutschmeister qui croyant de moins en moins au succès de l’entreprise en diminue assez sensiblement le budget. Autant-Lara qui on l’a dit sait pouvoir compter sur son équipe s’en remet à la débrouillardise de Max Douy qui grâce à un agencement ingénieux de maquettes permet le tournage de toutes les scènes nocturnes dans Paris en studio. Le résultat est bluffant présentant pour la première fois l’épisode de l’Occupation sous son vrai jour. C'est-à-dire profondément humain et donc moins idyllique que la version plus ou moins officielle en marche depuis la Libération. Celle d’une France patriote qui si elle n’a pas résisté en masse, s’est globalement conduite de manière honorable, ne pliant pas excessivement l’échine sous le poids des bottes allemandes. Dans le même état d’esprit, les films produits jusqu’alors sont des films à la gloire de la France résistante avec comme film emblématique « La Bataille du Rail » de René Clément sorti sur les écrans dès 1946.
Autant-Lara en usant de l’humour pour adoucir son propos expose les choses comme elles se sont plus vraisemblablement passées, sans manichéisme et avec une réelle empathie pour la nature humaine qui est intrinsèquement duale spoiler: comme le montre très bien la jeune femme interprétée par Anouk Ferjac qui alors que les deux « contrebandiers » redoutent de se faire arrêter par une troupe allemande les entraîne sous le porche de son immeuble cossu les croyant résistants puis découvrant qu’ils ne sont en réalité que deux porteurs de valise se livrant au marché noir, se déclare tout de go intéressée par le jambon qu’ils transportent
. Ainsi va la vie, faite de toutes ses contradictions nous rappelle un Claude Autant-Lara les yeux grands ouverts. Pour vraiment aimer les gens il ne faut pas les idéaliser car alors la misanthropie guette.
Jean Gabin et Bourvil parfaits tous les deux expriment à travers leurs personnages la différence de perception de la réalité souvent induite par la classe sociale à laquelle chacun appartient. Marcel Martin (Bourvil) chauffeur de taxi au chômage possiblement candidat au STO le rappelle souvent à Grandgil, artiste peintre renommé qui sachant qu’il risque sans doute moins dans cette escapade nocturne peut s’encanailler à bon compte. Une différence de statut qui se prolonge bien sûr après la guerre comme l’indique assez clairement la fin qu’Autant-Lara se refusait d’inclure dans la version finale. Certaines répliques sont restées gravées dans les mémoires comme « Jambier rue de Poliveau ! » ou encore « Salaud de pauvres ! ».
Le film a naturellement été accueilli fraîchement par une certaine critique plus encline à ne retenir que le manquement des élites qui n'était déjà plus à prouver. Mais les spectateurs moins bégueules se sont reconnus dans ce portrait certes parfois un peu sévère mais au fond jamais vraiment méchant et sont allés en masse, voir le film (près de cinq millions de spectateurs dans toute la France). On saluera la prestation de Louis de Funès dont on sent poindre l’éclosion à venir même si elle se fera encore attendre et celle aussi de Georgette Anys et Jean Dunot, les deux bistrotiers infâmes subissant la rage irrépressible de Grandgil. De la qualité française comme celle-là, on aurait aimé en goûter plus souvent ces vingt dernières années. Enfin que dire de Gabin sinon qu’il est parfait dans un registre qu’on ne lui connaissait pas de prime abord, faisant une fois de plus ravaler leur salive à ceux qui ont passé leur temps à scander que le Gabin d’Après-Guerre ne valait plus un kopeck.
Redzing
Redzing

1 193 abonnés 4 537 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 5 mars 2023
Dans la famille "les classiques que l'on découvre sur le tard", je demande "La Traversée de Paris" ! Et oui, malgré son statut et ses multiples rediffusions, je n'avais jusque ici jamais eu l'occasion de voir cette comédie dramatique. C'est chose enfin réparée.
Pour ceux qui comme moi découvriraient le film, soyez prévenus. Il ne s'agit aucunement d'une farce gauloise, ou même d'une comédie légère et bon-vivant. "La Traversée de Paris" est surtout un portrait ultra-cynique et sans tabou de l'Occupation. A tel point qu'il secoua à sa sortie, le cinéma français ayant l'habitude de représenter une France résistante et noble.
Ainsi, si la mise en scène demeure sobre, voire basique, le scénario est excellent, à la fois drôle et sombre. L'Occupation apporte son lot de misères et de contraintes quotidiennes, qui ne feront qu'amplifier les défauts des individus et de la société. Lâcheté, opportunisme, injustices entres classes sociales, injustices entre statuts (chômeurs, travailleurs, oisifs). Le contenu est riche et incisif, et ne dresse pas un portrait glorieux des Parisiens !
Nos deux héros convoyant en pleine nuit un cochon découpé dans le Paris occupé seront d'ailleurs plus qu'ambigus. Initialement dépeints comme très peu recommandables, on s'attachera peu à peu à ces personnages finalement très humains, qui deviendront amis malgré tout.
A ce niveau, le film doit beaucoup à ses excellents interprètes, Jean Gabin et Bourvil, au sommet. Tandis que Louis de Funès (alors loin d'être une star) parvient à se faire une place à l'écran, malgré une poignée de scène et les monstres qu'il a en face.
Un beau film, toujours à propos.
stallonefan62
stallonefan62

308 abonnés 2 598 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 9 janvier 2024
Une très bonne comédie avec des dialogues bien réglés menés par d'excellents comédiens !! Le duo Bourvil/Gabin fonctionne parfaitement le passage de Louis de Funès reste de bonne facture !!
evariste75
evariste75

170 abonnés 200 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 15 avril 2024
Salauds de pauvres ! hurle Jean Gabin ...

Le marché noir sous l'Occupation...

Satire des rapports sociaux...

Cette traversée de Paris nocturne est captivante...
Charlotte28
Charlotte28

133 abonnés 2 097 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 14 juillet 2023
Une virée dans les traverses du marché noir parisien assez audacieuse pour montrer la réalité de la débrouillardise voire de la malhonnêteté nécessaire en tant de restrictions et de guerre. Portée par un truculent duo d'acteurs au diapason (soutenu par un bondissant Louis de Funès) cette déambulation se fait prétexte à de pétillants dialogues et à une réflexion sur la nature humaine dans une mise en scène très désuète. Suranné par son style mais fort bien mené!
Michael78420
Michael78420

46 abonnés 1 507 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 14 février 2024
Ce qui surprend de prime abord le spectateur de 2024 (soit 68 après la sortie du film) est qu'il est parfois difficile de comprendre ce que disent les acteurs, entre les mots qu'on n'utilise plus, les tournures de phrases désuètes et le son médiocre. Nos oreilles sensibles doivent s'adapter et ça vaut le coup. Bourvil, Jean Gabin et Louis de Funès sont exceptionnels. Le troisième arrivant à glisser son comique face à deux géants du cinéma. Ainsi, à propos d'un trafiquant de savon au marché noir, Martin déplore : "Letembeau s'est fait piquer." Aussitôt Jambier répond : "Hein ? Oh ben on est propre !" Le spectateur attentif appréciera le lien entre la propreté et le savon. Les trois acteurs interprètent une scène d'anthologie lorsque Grandgil hurle : "M. Jambier, 45 rue de Poliveau !" Cette seule scène mérite de voir le film. Autre réplique hilarante de Grandgil qui vient de secouer des Français éteins et surtout prompts à dénoncer leurs concitoyens : "50 ans chacun, 100 ans pour le lot, 100 ans de connerie !" Cette phrase suffit à exprimer la critique du comportement de beaucoup de Français à ce moment-là, collaborant avec les Allemands pour régler leurs problèmes domestiques. Quant à l'action, on comprend qu'elle se passe sous l'occupation en 1943, comme on le voit au calendrier affiché au mur du bar où s'arrêtent Grandgil et Martin. Une réplique ne manquera pas de faire sourciller les fâcheux soucieux de récrire voire de supprimer les œuvres, lorsque Martin s'exclame : "Tu t'es amusé comme une gonzesse sans te soucier des conséquences." Un film qui porte un regard critique sur cette période sombre, que trois merveilleux acteurs interprètent avec brio. À (re)voir.
mickael l.
mickael l.

43 abonnés 94 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 mars 2024
Comment passer du rire au drame , Seul Antant Lara pouvait le faire à cette époque. Ce film révéla Louis Defunes . Que dire de la grande prestation de Gabin et Bourvil . Certains dialogues sont souriant " Jambier ,Jambier ...." et d'autres très dur comme "Salaud de pauvre " pour moi un des meilleurs films de sa génération
Starwealther
Starwealther

81 abonnés 1 236 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 février 2022
Un film doté d’un casting 3 étoiles avec des stars de l’époque, rien que Gabin, De Funès et Bourvil! Les meilleurs du comique sont réunis dans le même film, de quoi avoir envie de visionner cette « Traversée de Paris ». Seulement j’ai trouvé ce long métrage quelque peu pénibles par moments, les hurlements sont parfois fort énervants. Une scène m’a tout de même particulièrement fait rire dans la cave ou Bourvil doit jouer de l’accordéon pour étouffer le bruit d’un porc que De Funès est en train d’égorger dans une cave. Un film culte sympathique mais sans plus.
rolly-tyler
rolly-tyler

32 abonnés 610 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 23 septembre 2014
Un film culte avec des acteurs cultes ... et des répliques tout aussi cultes.
Film excellent a voir où a revoir .
Le seul souci de ce film est la version colorisé , qui est a mon gout , un vrai " massacre " .
Dynastar21
Dynastar21

38 abonnés 438 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 11 janvier 2021
Bonne comédie Française dans en noir et blanc. Adaptation d'une nouvelle de Marcel Aymé, le film livre une satyre cynique se déroulant lors de la sombre période de l'histoire de France qu'est l'occupation. J'ai particulièrement apprécié les dialogues et les prestations de Jean Gabin et Louis de Funès : le premier pour sa gouaille parisienne et le second pour son brin de folie permanent ! Malgré que Bourvil soit l'un des deux personnages principaux, je l'ai trouvé un peu en retrait (à noter d'ailleurs qu'il obtint le prix d'interprétation à la Mostra de Venise en 1956) par rapport aux deux autres. L'avidité et la petitesse de certains de nos concitoyens durant cette période de perdition était terrible et le réalisateur arrive à bien retranscrire ces maux. Je reste cependant sur ma fin quant à la conclusion du film.
ronny1
ronny1

42 abonnés 913 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 17 novembre 2019
« La traversée de Paris » est un empilage de réussites. En premier dans une description caustique des français sous l’occupation. Combinards mais peu débrouillards, peureux mais hâbleurs, suspicieux et réfugiés dans un vernis moral qui s’écaille au premier écart venu. Ce que Bourvil synthétise, loin de ses rôles de paysan sympathique. A l’opposé, Gabin interprète un artiste reconnu, cultivé et mondain, à l’opposé de l’habituel homme fort (ouvrier, truand, militaire, bourgeois). A partir de ces contres emplois très réussis, s’appuie une mise en scène très enlevée où alternent des scènes extérieures et d’intérieurs. Entièrement filmées en studio, les premières sont souvent angoissantes grâce aux prouesse du décorateur Max Douy et du photographe Jacques Natteau qui pallient le manque de moyens. Quant aux seconde elles offrent des numéros d’acteur impressionnants, bénéficiant des dialogues de Jean Aurenche et Pierre Bost au mieux de leur forme, y compris la célèbre invective de Gabin : « Salaud de pauvres ! ». Et de livrer quelques très grands moments comme le premier dîner misérable au café restaurant où lorsque Grandville (Gabin) déstabilise complétement l’épicier (De Funès) qui passe ainsi de la dureté arrogante à une panique à la limite de la convulsion. Cruel, truculent, vulgaire, le réalisateur par ses excès livre un très grand film, épique, brillant mais sans complaisance et désabusé, surtout dans sa conclusion. Incontestablement un des meilleurs dans la filmographie plutôt moyenne de Claude Autant-Lara.
rocky6
rocky6

32 abonnés 1 764 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 6 février 2023
Un petit bijou de film. Emmené par 2 immenses comédiens Gabin et Bourvil le scénario nous emmène à Paris durant l'occupation. Martin (Bourvil) se retrouve à faire équipe avec Grandgil (Gabin) pour convoyer 4 valises pleine de viande de cochon. Après avoir récupéré la marchandise chez Jambiet (De Funès) les deux hommes se lance dans la traversée de Paris. Le film offre des scènes d'anthologie et met en avant le comportement de certains français durant la guerre. Un film court (1h20) à voir et revoir sans modération. Gabin et Bourvil livrent tout deux une formidable interprétation dans leurs rôles respectifs.
Eselce
Eselce

1 460 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 24 mars 2015
Ce que j'aime ce film ! De très grandes scènes, à commencer par la négociation entre Jean Gabin et Louis de Funès sous la pseudo-direction de Bourvil. Puis, les dialogues de Jean Aurenche et Pierre Bost qui fusent dans la bouche de Jean Gabin, lors de l'entrée dans le bistrot avec les valises pleines de bidoches. D'un terrible effet ! Je ne m'en lasse pas, ni du début ni du reste entre les compères Bourvil et Gabin en pleine occupation et en plein couvre-feu. Magnifique !
Acidus
Acidus

754 abonnés 3 748 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 23 août 2014
Cette traversée risquée de Paris se fait en bonne compagnie avec le duo éclatant qu'est Gabin et Bourvil (sans oublier De Funès dans un petit rôle). S'ajoute à cela quelques répliques bien senties et situations cocasses et on a un bon film. Bon, l'intrigue ne vole pas haut et on ne rigole pas autant que l'on devrait mais le résultat demeure des plus sympathique.
Roub E.
Roub E.

1 039 abonnés 5 060 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 30 août 2021
Un film qui fait dorénavant partie du patrimoine de la comédie française. Un film plein de gouaille à l’image du personnage de Jean Gabin et bien sûr les dialogues qui sont passés à la postérité. Dans le genre comédie sur la guerre on est pas dans la gaudriole de la grande vadrouille, le film à sans trop en faire un côté plus grave qui lui sied parfaitement. Il n’y a que la toute fin à laquelle je n’accroche pas et qui me gâche un plaisir qui reste aujourd’hui intact en le redécouvrant.
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