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    La Traversée de Paris
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    245 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 octobre 2012
    Claude Autant-Lara déploie tout son art en nous offrant ce magnifique long métrage avec trois grandes stars. Certes, Jean Gabin domine le film par la présence qu'il impose et son charisme naturel mais Bourvil apporte son charme naïf et son air toujours désespéré d'homme inquiet dans la peau du brave Marcel Martin. Le rôle secondaire de Jambier tenu par Louis de Funès est un numéro d'anthologie. Le meilleur moment du film se situe dans l'échange verbal particulièrement vif entre Jambier et Grandgil (Gabin), un morceau d'anthologie. Les rapports entre Martin et Grandgil flottent entre la cordialité et l'exacerbation. Cette comédie dramatique en pleine période d'occupation allemande amène aussi son lot de tragédie. Une réalisation exceptionnelle et encore du grand cinéma comme on en fait peu ou plus…
    GabbaGabbaHey
    GabbaGabbaHey

    205 abonnés 1 583 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 septembre 2010
    Nous avons la l'un des plus grands chef d'œuvre du cinéma français, l'affiche déjà fait rêver avec en tête de celle-ci Jean Gabin et Bourvil, accompagnés tout deux du légendaire Louis De Funes. Et un film a la hauteur de ces 3 légendes du 7eme art, réalisé a la perfection dans un noir et blanc splendide, très drôle et j'insiste encore sur le jeu qui est formidable, un film vraiment exceptionnel.
    titusdu59
    titusdu59

    71 abonnés 696 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 22 décembre 2009
    Un très beau film, pas toujours joyeux, mais qui montre à merveille le marché noir durant l'occupation, et est un excellent prétexte pour réunir ces trois acteurs légendaires que sont Bourvil, de Funès, et Gabin. Quelques gags raillants, comme le cultissime "Salauds de pauvres!".
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 18 janvier 2017
    Tout le monde crie, tout le monde gueule dans La Traversée de Paris : Gabin, Bourvil, De Funès ! et les autres... même les Allemands sont battus par de tels gouailleurs. Les clébards aboient, les valises passent : c'est l'esprit grande gueule du béret traficoteur, de la baguette et du cochon y compris et surtout sous l'Occupation.

    Plutôt que de dépeindre soit les collabos, soit les Résistants (bien que les deux n'aillent pas l'un sans l'autre), La Traversée se fixe sur la ligne médiane, ceux qui n'étaient ni des héros ni des traîtres, juste des Français médians : un point de vue intéressant... et très réjouissant.

    Car se dessine une comédie hilarante qui n'hésite pas à dénoncer les "curieuses" mentalités (pour ne pas dire odieuses) de cette drôle d'époque sans jamais verser dans la gaudriole ridicule, bien au contraire : on n'est pas dans la 7ème Compagnie !

    En vérité, on se situe à mi-chemin entre la comédie et le drame, car le drame et sa tension sont toujours sous-jacents et on sent dans ce Paris si mal éclairé et sinistre le poids écrasant de la botte allemande et de la paranoïa.

    Si l'on peut reprocher quelque chose à La Traversée, ce sera sans nul doute cette "drôle" de fin qui semble juxtaposée et facultative... à la vraie fin. Néanmoins, elle ne déséquilibre nullement le film qui reste une référence d'humour féroce, une référence portée par des acteurs tonitruants au faîte de leur art.
    Lepouceducoin
    Lepouceducoin

    23 abonnés 930 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 23 septembre 2012
    Je pensais voir une comédie dans la veine de "La Grande Vadrouille" ou des "Tontons flingueurs", mais c'est plutôt une comédie dramatique, sur fond d'Occupation. On a donc le droit à une histoire assez banale, assez répétitive, rarement drôle où l'on suit 2 énergumènes dans les rues sombres de la capitale, tentant de livrer de la viande. Le tout est tout de même porté par le duo Bourvil-Gabin, réunis pour la première fois. Certaines répliques de Gabin sont d'ailleurs excellentes (notamment celle à l'encontre des patrons du café). Cependant, cela reste un classique du cinéma français et tout le monde se souvient du "Jambier, 45 rue Poliveau"...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 janvier 2013
    Trois pointures du cinéma populaire français et des dialogues aux petits oignons pour une succulente adaptation d'une nouvelle de Marcel Aymé. Chef d’œuvre.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 29 septembre 2006
    Gabin pas en grande forme. Le film a vraiment mal vieilli. Deux ou trois scènes sont sympathiques, mais on peut ne pas le voir.
    Antony
    Antony

    29 abonnés 401 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 juillet 2010
    Même si la traversée de Paris est culte grâce à quelques scènes bien senties et franchement drôle, la magie n'opère plus guère. Un coup de vieux ? sûrement, mais surtout une certaine lenteur et une organisation du scénario en sorte de mini-sketches successifs m'a profondément ennuyé. Reste les prestations de Gabin, Bourvil et Funès ; juste à tomber. Quel plaisir de retrouver ces 3 lascars et de se laisser emporter par leurs charismes et leurs talents.
    Napoléon
    Napoléon

    141 abonnés 1 564 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 juin 2015
    Des bons acteurs et une histoire décalée mais il n'y a pas d'humour et le film est très mal rythmée.
    NeoLain
    NeoLain

    4 955 abonnés 4 741 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 5 mai 2013
    Première partie à tambour battant, une traversée de Paris à pied portant des valises avec les parts d'un cochon afin de le ramener à bon port chez un client et tout ça au noir, voilà le job de nos compères que sont Bourvil et Gabin. La couleur est mise en avant avec Gabin qui n'arrête pas de débiter des textes toujours pertinent et poilant et que dire des moments culte avec De Funès (Jambier). Gabin se met à lui gueuler "Jammmbieeer" "Jammmbieeeer" !!! Un régal. Par contre les derniers moments du film ne sont pas aussi stimulante, je vais dire que cette traversée perd de son éclat en restant cantonné dans un endroit d'intérieur et nous nous retrouvons plus à du tout sur un coté extérieur.
    caro18
    caro18

    172 abonnés 2 213 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 janvier 2014
    Le brave Bourvil et la "grande gueule" Gabin traverse dangereusement Paris.
    Don Keyser
    Don Keyser

    73 abonnés 1 641 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Doté d'un casting alléchant, "La Traversée de Paris" se base donc sur des très bons acteurs. En effet, ces-derniers jouent juste. Par ailleurs, le scénario est bien écrit et la réalisation correcte. Néanmoins, les dialogues sont trop vifs pour être facilement compréhensible et le ryhtme n'est pas à la hauteur. Ainsi, le film a beaucoup perdu avec le temps et reste seulement un divertissement.
    WalkthisWay
    WalkthisWay

    22 abonnés 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 juin 2012
    Jean Gabin, Bourvil & De Funès = excellent film, très drôle.
    AMCHI
    AMCHI

    5 794 abonnés 5 936 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 août 2021
    J'étais un peu déçu par ce film, puis quelques années plus tard je me décide à le revoir et franchement j'étais totalement passé à côté.
    Je le revois avec grand plaisir, c'est étrange comme on peut parfois changer radicalement d'avis sur un film.
    Cette comédie noire sans être forcément magistrale et tout de même un grand morceau du cinéma français et une solide production des années 50, période qui sera décriée par la Nouvelle Vague.
    La mise en scène est classique mais sert bien les propos du film, quelques plans sont originaux (l'arrestation filmée en ombre chinoise) , l'interprétation est formidable avec un duo d'acteurs mémorables. Bourvil et Jean Gabin jouent avec beaucoup de conviction de plus ils sont aidés par des dialogues excellents, les seconds rôles sont aussi remarquables dont l'apparition de Louis de Funès qui encore peu connu et déjà très à l'aise dans la peau d'un hypocrite.
    Sans être cruel La Traversée de Paris c'est un film à l'humour noir avec des passages féroces comme celui du bar..."100 ans de connerie" (et malheureusement la connerie a encore de beaux jours devant elle).
    Voilà un film que j'ai été inspiré de revoir.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 177 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 23 avril 2024
    La décennie 1950 est d’or pour Jean Gabin qui tourne 33 films en dix ans, profitant à plein de son retour au tout premier plan après une immédiate Après-Guerre plutôt difficile. Cette longue liste est pour une large moitié constituée de films très importants et de cinq à sept chefs d’œuvre dont fait partie « La Traversée de Paris ». Son réalisateur, Claude Autant-Lara comme d’autres de la même génération aura eu bien des démêlés avec les tenants de la Nouvelle Vague qui par le biais des « Cahiers du cinéma » n’ont pas eu de mots assez durs pour qualifier, on devrait plutôt dire disqualifier ce qu’elle nommait péjorativement, « La qualité française » en référence à un cinéma de scénaristes devenu un peu rance à force de ne pas vouloir se renouveler. Claude Autant-Lara tout comme Pierre Bost, Jean Aurenche et bien sûr Jean Gabin furent les archétypes de cette qualification.
    Les quatre hommes sont justement à l’affiche de ce film sur la Résistance qui défie le temps alors que les films de Jean-Luc Godard, Jean-Luc Rohmer et quelques autres sont restés confidentiels. Même François Truffaut sans aucun doute le plus classique et le plus talentueux d’entre eux est un peu tombé dans l’oubli. Il est donc utile de rappeler que Claude Autant-Lara fut un grand réalisateur dont le talent doit être réhabilité après la vision de films comme « Le mariage de Chiffon » (1941), « Douce » (1946), « Sylvie et le Fantôme » (1946), « Le Diable au Corps » (1947), « Occupe-toi d’Amélie » (1949), « L’Auberge Rouge » (1951), « Le Rouge et le Noir » (1953) « La Traversée de Paris » (1956) ou « En Cas de malheur » (1958). Une carrière se déroulant sur 46 ans et 38 films au cours de laquelle le réalisateur qui ne machait jamais ses mots a fait preuve tout à la fois d’éclectisme, de causticité, de poésie mais aussi d’une rare pugnacité pour construire comme il l’entendait une œuvre qui n'a pas toujours été bien comprise.
    Il est au moment où se monte le projet de « La Traversée de Paris » en pleine maturité artistique ce qui va lui permettre de braver tous les obstacles notamment liés à l’écriture du scénario et au casting pour livrer sans doute son film le plus abouti. En premier lieu, il convient de préciser qu’Autant-Lara a toujours fait montre d’un esprit de troupe l’amenant à travailler de manière quasi systématique avec la même équipe. Jean Aurenche et Pierre Bost pour l’écriture des scénarios, Max Douy pour les décors, Jacques Natteau à la photographie, René-Christian Forget au son, René Cloërec à la musique et Madeleine Gug au montage. La même équipe expérimentée et soudée pour gagner du temps, économiser de l’énergie et surtout accroître sa créativité artistique.
    Depuis 1949, Lara songe à adapter la nouvelle de Marcel Aymé parue en 1947 dans le recueil Le vin de Paris. En association avec Aurenche et Bost, il en acquiert les droits dès 1949. La première approche du scénario butte sur la fin qu’Autant-Lara souhaite différente de celle écrite par Marcel Aymé. Pour le casting Lara souhaite engager Bourvil. Aymé s’y oppose le jugeant possiblement hors de son univers habituel plutôt teinté d’un comique franc et sans nuance dramatique. Autant-Lara tient bon. Pour le choix d’Yves Montand dans le rôle de Grandgil l’artiste peintre, il doit se heurter au refus catégorique d’Aurenche et du producteur. Différents noms circuleront pour les deux rôles comme Pierre Fresnay, François Périer, Bernard Blier ou Jean Richard. Jean Gabin un temps envisagé puis sorti du projet est finalement associé à Bourvil.
    Tout ce temps perdu altère quelque peu l’enthousiasme du producteur Henry Deutschmeister qui croyant de moins en moins au succès de l’entreprise en diminue assez sensiblement le budget. Autant-Lara qui on l’a dit sait pouvoir compter sur son équipe s’en remet à la débrouillardise de Max Douy qui grâce à un agencement ingénieux de maquettes permet le tournage de toutes les scènes nocturnes dans Paris en studio. Le résultat est bluffant présentant pour la première fois l’épisode de l’Occupation sous son vrai jour. C'est-à-dire profondément humain et donc moins idyllique que la version plus ou moins officielle en marche depuis la Libération. Celle d’une France patriote qui si elle n’a pas résisté en masse, s’est globalement conduite de manière honorable, ne pliant pas excessivement l’échine sous le poids des bottes allemandes. Dans le même état d’esprit, les films produits jusqu’alors sont des films à la gloire de la France résistante avec comme film emblématique « La Bataille du Rail » de René Clément sorti sur les écrans dès 1946.
    Autant-Lara en usant de l’humour pour adoucir son propos expose les choses comme elles se sont plus vraisemblablement passées, sans manichéisme et avec une réelle empathie pour la nature humaine qui est intrinsèquement duale spoiler: comme le montre très bien la jeune femme interprétée par Anouk Ferjac qui alors que les deux « contrebandiers » redoutent de se faire arrêter par une troupe allemande les entraîne sous le porche de son immeuble cossu les croyant résistants puis découvrant qu’ils ne sont en réalité que deux porteurs de valise se livrant au marché noir, se déclare tout de go intéressée par le jambon qu’ils transportent
    . Ainsi va la vie, faite de toutes ses contradictions nous rappelle un Claude Autant-Lara les yeux grands ouverts. Pour vraiment aimer les gens il ne faut pas les idéaliser car alors la misanthropie guette.
    Jean Gabin et Bourvil parfaits tous les deux expriment à travers leurs personnages la différence de perception de la réalité souvent induite par la classe sociale à laquelle chacun appartient. Marcel Martin (Bourvil) chauffeur de taxi au chômage possiblement candidat au STO le rappelle souvent à Grandgil, artiste peintre renommé qui sachant qu’il risque sans doute moins dans cette escapade nocturne peut s’encanailler à bon compte. Une différence de statut qui se prolonge bien sûr après la guerre comme l’indique assez clairement la fin qu’Autant-Lara se refusait d’inclure dans la version finale. Certaines répliques sont restées gravées dans les mémoires comme « Jambier rue de Poliveau ! » ou encore « Salaud de pauvres ! ».
    Le film a naturellement été accueilli fraîchement par une certaine critique plus encline à ne retenir que le manquement des élites qui n'était déjà plus à prouver. Mais les spectateurs moins bégueules se sont reconnus dans ce portrait certes parfois un peu sévère mais au fond jamais vraiment méchant et sont allés en masse, voir le film (près de cinq millions de spectateurs dans toute la France). On saluera la prestation de Louis de Funès dont on sent poindre l’éclosion à venir même si elle se fera encore attendre et celle aussi de Georgette Anys et Jean Dunot, les deux bistrotiers infâmes subissant la rage irrépressible de Grandgil. De la qualité française comme celle-là, on aurait aimé en goûter plus souvent ces vingt dernières années. Enfin que dire de Gabin sinon qu’il est parfait dans un registre qu’on ne lui connaissait pas de prime abord, faisant une fois de plus ravaler leur salive à ceux qui ont passé leur temps à scander que le Gabin d’Après-Guerre ne valait plus un kopeck.
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