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    Tabou
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    3,5
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    155 critiques spectateurs

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    abcdetc
    abcdetc

    4 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juin 2019
    Somptueux !
    Plus qu'un film, Tabou est une véritable œuvre cinématographique dont on remercie l'auteur.
    Pas envie d'en dire davantage : les mots ne peuvent exprimer la beauté des images, de l'histoire tissée, de la musique en contraste, des réflexions de traverse, etc. que nous offre Michel Gomes.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 4 février 2013
    Ouf, le film se termine... vite sortons !
    Pas de direction d'acteurs... cadrages et utilisation de la caméra au niveau d'une seconde année d'une école de cinéma.
    L'histoire aurait pu faire un bon roman, mais pas ce film qui est raté.
    Claire undefined.
    Claire undefined.

    4 abonnés 47 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 janvier 2013
    Ce film de Michel Gomes, c’est tout d’abord un beau format : 4/3. Et aussi une « couleur » : le noir et blanc.



    Il débute par des images faisant penser à des films du début du siècle dernier, un peu saccadées. A ce moment-là, j’ai pensé (presque à mon insu) que j’allais trouver ce film un peu long.

    Un explorateur enjambant militairement des herbes de savane, une jeune femme défunte lui apparaissant, le désespoir de l’explorateur se jetant dans l’eau et des Africains dansant en cercle. Dès ces premières images, le film est fortement connoté, ancré dans une certaine vision du monde, où je ne me suis pas sentie à l’aise.



    Ce film, c’est ensuite une musique, une partition de piano (Joana Sà) entêtante, géniale, collant parfaitement à ce film souvent muet, qu’elle débute et termine.

    C’est aussi une version de 'Be My Baby', en espagnol avec un fort accent américain. L’empreinte de l’Occident est perceptible à beaucoup de niveaux dans ce long-métrage.



    Découpé en deux parties, deux époques qui s’entremêlent au gré du film.

    La première, Paraiso Perdido, c’est le présent se déroulant à Lisbonne. Y gravitent une vieille dame blanche et sa ‘servante’noire, ainsi qu’une voisine pleine d’empathie (j’ai trouvé l’actrice très convaincante).

    La seconde, le passé appelé Paraiso, se situe en Afrique. Une Afrique « coloniale », où il fait chaud et humide, où les alligators s’élèvent et se gardent par caprice étrange, où passent de long en large sur l’écran des noirs portant les coffres des blancs, les servant, courant après les voitures, attrapant les alligators, des noirs réduits à l’image car réduits au silence. Une Afrique où la vieille dame blanche était jeune, une Afrique où elle a aimé.



    C’est l’histoire d’un amour impossible, contrarié, qui comme tout amour impossible laissera une empreinte indélébile. Ce sera ici une empreinte de mort, de culpabilité, de péché qui doit être expié.



    Je suis sortie un peu gênée de ce film qui déjà dans la bande-annonce était littéralement « porté » par la critique.



    Formellement, je n’ai rien à dire, il ressemble à un chef d’œuvre. Le noir et blanc est utilisé à la perfection (surtout dans Paraiso Perdido), il rend émotion, amertume, carnations plus vraies que nature. La vapeur du fer à repasser ou la fumée des cigarettes ont rarement été aussi sublimées.

    La scène de la rencontre est parfaite, silencieuse, tendue. Celle d’amour, accompagnée d’une question magnifique, l’est tout autant, présageant du pire. Enfin, celle du vieil homme et de ses larmes dans la voiture nous montre que malgré le temps, le souvenir de l’amour est intact dans le regard.


    Critique complète (et d'autres): http://www.clairedanslessallesobscures.com/article-tabou-113723662.html
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 décembre 2012
    génial ! Chef d'oeuvre subtil et captivant. On est happé par l'ambiance mélancolique et le style incomparable de ce film. C'est presque un envoûtement. L'histoire est simple mais la mise en scène, le montage et le jeu des acteurs en font un joyau: une œuvre cinématographique poétique et magique.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 janvier 2013
    La première partie de ce film est très longue et ennuyeuse, il ne se passe pratiquement rien et même les acteurs ont l'air de s'ennuyer et de ne pas s'intéresser à leur personnage. La deuxième partie est un peu plus vivante mais souvent peu crédible (on se croirait parfois dans Tintin au Congo) et les effets sont terriblement lourds (noir et blanc, format 4/3, faux muet,...), à tel point qu'ils prennent le pas sur une histoire d'amourette sans intérêt, qui sonne faux et à laquelle ont reste étranger.
    En résumé : un film prétentieux et ennuyeux. A éviter.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 26 décembre 2012
    Un très beau film. Original, audacieux, un film exceptionnel par rapport à ce qui se fait en ce moment. Aurons-nous, comme cette femme, au moment de mourir, un être tant aimé, dont la vie nous a séparé, qu'on désire revoir une ultime fois ?? C'est simplement
    merveilleux...
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 19 décembre 2012
    « Une vieille dame au fort tempérament, sa femme de ménage Cap-Verdienne et sa voisine dévouée à de bonnes causes partagent le même étage d’un immeuble à Lisbonne. Lorsque la première meurt, les deux autres prennent connaissance d’un épisode de son passé : une histoire d’amour et de crime dans une Afrique de film d’aventures. »

    Tabou est un OVNI comme on en a peu vu ces dernières années. C’est un film souvenir et le réalisateur a su utiliser à la perfection tous les outils que le cinéma a mis à sa disposition pour parvenir à ses fins. C’est un film fou, un film en trois temps, à trois vitesses, un éloge de la mémoire, de l’amour et de l’Afrique, un film sur la vieillesse aussi, le temps qui nous rattrape et dans ce film, la forme est mise sur un piédestal, c’est un véritable hommage indirect au cinéma.
    Tout de suite, le film assume son coté retro, ce n’est pas tous les jours que sort un film en 4/3 au 21e siècle. Un noir et blanc passé, qui n’est pas sans rappeler celui des débuts du cinéma, pour la première et la dernière partie, qui, ajouté à une somptueuse voix off sur des plans bruités mais sans parole, parvient à nous transmettre à la perfection la chaleur et la moiteur de l’anachronique Afrique coloniale qu’il décrit mais aussi les sentiments de son personnage. Gomes est un maitre conteur, le film est fouillis et plein de trouvailles scénaristiques et de montage, c’est ce qui fait son charme, sa magie. La seconde partie, la partie « réaliste » est centrée sur le personnage de Pilar, une femme bonne et attentionnée tout particulièrement envers sa voisine, la vieille Aurora, bipolaire, convaincue que sa bonne lui fait du Vaudou. Au premier abord, cette partie semble en dessous du magnifique prologue, il n’est pas rare qu’on s’y ennuie et elle peut sembler un prétexte à la dernière partie « paradis ». On comprend toutefois très vite que c’est ce « paradis perdu », cette partie réaliste qui apporte son charme à la dernière, dans laquelle on retrouve Aurora, jeune et belle, vue de manière diamétralement opposée et c’est ainsi que la nostalgie opère, on découvre à travers l’homme qui l’a aimée la face cachée d’Aurora, celle que la vieille dame essaye d’oublier pour ne pas se faire de mal, pour ne pas se rappeler qu’elle a jadis été jeune et aimée.
    J’entendais il y a quelques semaines sur arrêt sur image, le réalisateur Florent Emilio Siri parler de son film Nid de Guêpes et dire « ce film aurait pu être sans parole, pas muet, sans paroles » je me suis alors demandé, pourquoi alors ne pas avoir supprimé les paroles ? Pourquoi ne pas supprimer des dialogues si la compréhension, l’intention et la démarche artistique du réalisateur n’en sont pas entachés ? Au contraire, si cela est fait avec talent cela ne peut que rendre le film exceptionnel sans à aucun moment réduire la performance d’acteur. Tabou en est la preuve, le réalisateur a su faire la part des choses en supprimant tous les dialogues de la partie souvenir, mais en accordant un place très importante aux bruits, et en ajoutant une voix off qui ne s’impose pas, dévoile ce qu’il faut, quand il faut. Ainsi, Gomes a pu se permettre d’accorder des plans qui ne correspondent pas au récit de Ventura, l’homme qui nous conte son histoire, et créer un amalgame d’instants purs et beaux, ceux qui ont traversé le temps dans la mémoire de ce vieil homme, ceux qui ont permis que cet amour impossible perdure et qui sont, au fond bien plus importants que la trame. Les acteurs interprètent cela magistralement, on entend pas le son de leur voix mais tout est la, ils sont timides, ils sont drôles, ils ont le trac, ils s’aiment... Tout est fait pour jouer sur les mimiques sans faire un pastiche. Pour finir le travail sur le son on peut opposer la partie centrée sur Pilar, sans musique, rythmée par le lent bruit des pas de ses personnages, calme et tout en retenue, à l’image de son personnage principal, et la partie centrée sur le couple Aurora/Ventura dotée de ringards morceaux pré pop occidentales et de fantastiques musiques Africaines, à l’image de leur amour et du Mozambique, tout en fougue et en joie de vivre...

    Tabou est un véritable chef d’œuvre, un meli melo d’inventions, de trouvailles à toutes les étapes de la création cinématographique et un magnifique travail sur le souvenir, le conte, et bien sur, le cinéma.

    Pour lire mes autres critiques: http://profilcritique.wordpress.com
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 22 novembre 2013
    Tabou débute par un conte qui narre la mélancolie d'un veuf errant dans les plaines africaines. On s'attend alors à une oeuvre aussi triste que poétique, et ce pré-sentiment se confirmera.

    Le film est divisé en deux parties: la première, 'Paradis perdu' raconte le quotidien d'Aurora, - autre bel hommage à Murnau - une vieille femme misanthrope qui vit à Lisbonne. C'est lors de la deuxième partie intitulée 'Paradis', lancée par Ventura que l'on découvre tout l'intérêt du personnage, et que le voyage commence. Ventura, qui fut l'amant d'Aurora un demi siècle plus tôt dans l'Afrique profonde, nous marque lors de la scène de rencontre, où dans un charmant silence les regards se croisent timidement.

    La relation interdite de ses deux personnages nous bouleversent (Aurora étant enceinte d'un autre), la liberté présente dans leurs escapades nous éblouit et leur innocence (lorsqu'ils pointent du doigt des nuages en forme d'animaux) ne peut que nous toucher.

    Leur relation ne pourra pas durer, ils se quittent, s'échangent des lettres pleines de romantisme et pleurent en écoutant la version espagnole de By My Baby des Ronettes (magnifique séquence), et nous nous sentons impuissants face à l’inconsolable tristesse de ces beaux personnages.

    Miguel Gomes nous offre, dans un élégant noir et blanc (en 16mm dans la deuxième partie) un film d'une poésie bien trop rare, il nous propose un cinéma que l'on croyait perdu, un cinéma dans lequel une voix-off voluptueuse peut nous emporter dans un délicieux voyage que l'on n'oubliera pas de si tôt...
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 4 mars 2013
    Je n'ai pas aimé le fait d'avoir vu deux films en un ou deux histoires en deux parties qui pour moi ne communiquaient pas ensemble. Peut-être que si l'on sépare les 2 parties, vous obtenez deux bons films.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 janvier 2013
    Tenez bon les 25 premiéres minutes, le ravissement est aprés....et quel ravissement !!! un vrai plaisir de cinéphile.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 1 janvier 2013
    Artdelaplume m'a paru d'une rare objectivite, tant culinaire que cinephile. Quel battage pour un bien mauvais plat!
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Je ne peux pas dire que je n'ai pas aimé. En revanche, je peux dire que malgré ma résistance à ne pas sombrer dans le sommeil, la première partie aura eut raison de mes paupières. Et ce malgré une magnifique photographie. Et oui le romantisme peut parfois être soporifique. La deuxième partie est toutefois bien plus attractive avec une scène d'amour de toute beauté. Il serait donc mensonge de dire que le film est mauvais mais il m'aura laissé indifférent.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 6 décembre 2012
    objet insolite...les amours d'une gamine trop gâtée - vu hélas dans des conditions de projection très médiocres - la seconde partie possède un vrai charme...sensuel...la photo et l'image sont superbes...
    Andelle.
    Andelle.

    3 abonnés 33 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 janvier 2013
    Aurora,une vieille femme qui perd la tête, sa nounou capverdienne ou angolaise, la voisine : trois solitudes.
    La vieille dame mourante fait prévenir un ami qui après les obsèques dévoile la vie de la défunte et leurs amours passées. Tout cela sur un fond de colonisation.

    Le récit n’a rien de particulier mais la construction du film est déroutante, morcelée et originale. Le récit de la deuxième partie en voix off, ne correspond pas toujours aux images. C’est en même temps du théâtre, de la littérature avec une écriture très personnelle.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 31 janvier 2013
    Grandiose! Simplement du jamais vu... La deuxième partie est déjà un monument du cinéma...
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