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    Tabou
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    3,5
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    155 critiques spectateurs

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    Jean-françois Passé
    Jean-françois Passé

    117 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 décembre 2012
    magnifique film surtout dan s la forme , car le fond reste une histoire d'amour de s plus classiques entre deux amants qui se rencontrent fortuitement et qui essaient d e vivre leur amour à l'abri de s regards e t autres histoires ! par contre la forme , noir et blanc muet avec tout de même tous les sons qui ne sont pas des paroles , reste originale sans pour autant en faire un copie de film mue t d'époque loin de là ; avec une voix off prenante sur un vocabulaire riche et imagé ! alors a voir .
    César D.
    César D.

    36 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 décembre 2012
    POUR: une belle photographie, surtout dans la deuxième partie, qui fait bien années 50. une narration originale, également pour cette seconde moitié, où tous les dialogues sont escamotés, on n'entends que les bruits de fond. une bonne interprétation.
    CONTRE: scénario peu travaillé. beaucoup de longueurs. psychologie des personnages peu travaillée. et surtout très bavard, je parle uniquement des voix off.
    au final, on s'ennuie beaucoup (comme moi, mon voisin n'arrêtait pas de se tortiller sur sa chaise. ça vaut tous les commentaires)
    Mathieu H.
    Mathieu H.

    23 abonnés 290 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    Un film qui surprend énormément par sa forme, si bien qu'il pourrait en désarçonner plus d'un, notamment lors de sa première partie, qui repose sur un propos troublé par la folie de ses personnages. Mais le jeu des actrices couplé à l'ensemble formidablement esthétisé finit par capter peu à peu notre attention, au fur et à mesure que les personnages sont cernés. La deuxième partie en revanche est un pur bijou : une réalisation remarquable qui ne compte que sur les bruits, les sons extérieurs et ses interprètes. Nous voilà face à une histoire de plus captivantes, formidablement romancée avec des mots magnifiques et des acteurs sublimes. Malgré si peu de choses, on aura pourtant été rarement frappé par autant d'émotions brutes et d'éclatantes fulgurances de la part d'un cinéaste. Miguel Gomes nous offre ici un vrai joyau de cinéma, entre minimalisme et grandeur, et nous prouve qu'il maitrise parfaitement le hors-champ, les représentations et le roman fleuve, car malgré sa longueur, le film nous surprend et nous laisse en suspens grâce à son raffinement et à sa grande puissance émotionnelle véhiculée par son sujet et par le talent de son directeur.
    kinophil
    kinophil

    20 abonnés 262 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    Film nostalgique qui a le charme hypnotique et envoûtant d’une Afrique d'image d'Epinal, où se mêlent mélancolie, rêve, romanesque, aventure et drame. Un exercice de style majestueux, magnifié par une superbe photographie en noir et blanc qui confère au film son raffinement et sa puissance émotionnelle
    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    79 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 9 décembre 2012
    Comment ne pas trouver "étrange" la première partie du film qui nous aide à comprendre la nostalgie profonde des êtres. La tristesse n'empêche pas la distance et l'humour. Est-ce cela "saudade" ?
    Les motivations de la voisine bien intentionnée, nous restent mystérieuses....
    Et puis on entre dans une autre histoire, romanesque à souhait, où l'on découvre, une jeune femme bien différente, dans le contexte des premiers soubresauts de la décolonisation.
    Tout de même, quel beau cinéma !!! Un noir et blanc somptueux, entre rêve et réalité, le récit, d'images muettes, contribue à des images qui racontent des faits qui sont magnifiés par la nostalgie. Des images d'une beauté qui reste gravée dans la mémoire...
    Tout est plus beau, lors de notre jeunesse, même les drames...
    J'ai beaucoup aimé, le piano solo "jazzy- bossa" présent au début et à la fin du film...
    Très sensible au charme et à l'esthétique de ce film.
    Thierry-Gautier
    Thierry-Gautier

    38 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 13 avril 2013
    Un film difficile (un ami me donnait des coups pour quitter la salle) mais un film envoutant. Dès les premières minutes, je me suis laissé bercer par le charme de la langue portugaise en voix off. Le film est coupé en deux, la 1ère partie intrigue et dérange, la 2ème est un pur moment du cinéma muet noir et blanc : l'histoire d'un amour interdit sur fond de décolonisation en Afrique. Le tout est un poème superbe sur la mélancolie.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 décembre 2013
    Curieux film, scindé en deux parties radicalement différentes. La première, contemporaine, est constituée de petites scènes quotidiennes hétéroclites, où l'on cherche, un peu dérouté, un fil directeur dramatique. L'histoire est plus ou moins centrée sur un personnage, Pilar, dont on ne va plus se soucier après une bonne demi-heure de film. La seconde partie, "historique" et romanesque, se déploie sous la forme d'un très long flash-back, avec un fil directeur chronologique et classique. L'histoire est celle d'Aurora et de Ventura, couple adultère en terre africaine, héros tragiques d'un mélodrame exotique à la Karen Blixen.
    Miguel Gomes aime visiblement jouer avec des codes et des modes de narration différents, emmener le spectateur là où il ne s'y attend pas, jongler avec les tonalités. Il ose et c'est surprenant. Il ose le lyrisme et l'aventure des mélos surannés, tout en les accompagnant d'une dérision en coin, de petits décalages humoristiques. La voix off très littéraire, le choix du noir et blanc, les références à Murnau et aux films d'aventures muets, tout cet univers référentiel classique va de pair avec diverses expérimentations stylistiques (notamment sonores - le flash-back est sans dialogue mais avec des prises de son réelles). Le cinéaste ose également revisiter l'Histoire (le colonialisme, la guerre d'indépendance au Mozambique) à l'aune de sa fiction...
    Il y a dans cette liberté d'invention et de création quelque chose d'à la fois plaisant et déconcertant, qui aboutit à un résultat intéressant mais bancal, tenant avant tout de l'exercice de style. Exercice de style qui a incroyablement emballé les critiques...
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    4 527 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 26 février 2021
    Le film entier donne un rythme plat constant et le pouls d'un cadavre est une comparaison encore meilleure. Il n'y a aucun attachement émotionnel aux personnages, il n'y a aucun suspense, il n'y a aucun drame, il n'y a aucun point culminant, il n'y a aucune récompense et les dialogues sont largement fade et générique. C'est un peu comme si l'on regardait une bande de retraités dans une vieille maison de retraite raconter à leurs petits-enfants leurs vies passées dont personne ne veut vraiment entendre parler. J'ai vu beaucoup de films ordinaires à mon époque mais Tabou doit être dans le top cinq des pires que j'ai jamais vu. J'ai été plus impressionné par la patience dont j'ai fait preuve en restant assis pendant tout le film que par tout ce qui était apaisant dans le film lui-même...
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 11 décembre 2012
    Tabou est le prototype même du film de festival. Pour preuve, avant qu’il ne débarque sur les écrans français, le métrage est allé de Berlin à La Roche-sur-Yon au près desquels il s’est construit une réputation flatteuse.

    La suite est par ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/12/11/tabou/
    danna2509
    danna2509

    24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 février 2013
    Ce film en deux parties a été pour moi une expérience de longue haleine. Après quelques minutes, j'ai commencé à maudire ce réalisateur qui me proposait de voir un objet formellement grandiose, mais d'une "emmerditude" abyssale. Puis peu avant la fin de la première partie (au moment de la manif) j'ai senti poindre la lumière. Après cela, on assiste à un émerveillement visuel et narratif d'une grâce et d'une originalité folle. Le film a commencé lentement à prendre tout son sens et j'en suis ressorti enchanté. Ce film en plus d'être une chronique du 20ème siècle, nous déballe une multitude de technique cinématographique, et un tour d'horizon de quelques esthétiques allant des prémisses du cinéma (superbes gros plans de l'héroïne agée à l'hôpital) à nos jours en passant par le documentaire. Une oeuvre qui se découvre et s'apprécie dans sa globalité et qu'il faut voir absolument.
    teklow13
    teklow13

    49 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Le fantôme et le crocodile. Ce sont les deux figures qui clôturent le conte introductif de ce film scindé en deux parties. Conte qui narre l’avancée dans la savane d’un explorateur, qui, suite à la perte de sa femme, part se perdre en Afrique et termine dans la gueule d’un crocodile.
    Ces deux éléments s’opposent et s’assemblent de la même manière que le font les deux parties qui composent le film. S’il résulte de ces deux figures l’image commune de la mort, elles mettent également en opposition d’autres caractéristiques. L’ancrage au quotidien face à l’idée d’exotisme, le flou, le vaporeux, face à la rugosité d’un corps rigide. Le mouvement, corps indéfini pouvant apparaître et disparaitre, face à un corps figé.
    Ces deux éléments parcourent le film, s’interpellent et se complètent.
    La première partie est sous l’emprise du crocodile. Dans ce quotidien triste et morne du Lisbonne d’aujourd’hui vivent deux vieilles femmes, Pilar et Aurora. L’une passe son temps à essayer de répandre le bien autour d’elle, son cœur et son amour pour l’autre déborde. L’autre, accompagnée de sa femme de ménage, semble délirer de plus en plus et devient irascible.
    Le crocodile a figé le cadre, les sentiments exprimés ne peuvent en sortir. Le trop plein d’amour de l’une, les éclats de folie de l’autre, et les fausses incantations de la troisième sont contenus.
    L’image est froide, rigide, les traits sont définis et ne semblent plus vivre. L’émotion n’apparaît que face à l’écran de cinéma, où, comme seule source d’évasion, on peut se permettre de verser une larme.
    Le cadre, qui ne peut se rompre de tous côtés, est percé dans sa profondeur de champ, à travers l’écran.
    C’est alors que sur son lit de mort, Aurora, la vieille femme irascible, va, en écrivant avec son doigt le nom de Ventura sur la paume de la main de sa femme de chambre, évoquer un fantôme. Un tout petit fantôme dans un premier temps. Ventura. Qui est cet homme que cette femme évoque juste avant de mourir, qu’est qui se cache derrière ce nom. L’air de rien, en épelant ce prénom, Aurora va percer le cadre, créer une brèche dans une narration qui s’endormait, ronronnait. Elle meurt, mais n’emporte par le plan avec elle, en libérant ce fantôme, elle lui donne une chance, réinsère une petite lumière, brise une écaille.
    Et lorsque l’on retrouve Ventura, vieil homme qui apparaît dans le plan avec une veste et un chapeau d’aventurier en cuir, et qu’il énonce ce « Elle avait une ferme en Afrique » on comprend alors que le fantôme va s’installer pour de bon dans le plan.
    Cette phrase est énoncée lors d’une séquence de transition fabuleuse. Pilar accompagnée de la femme de ménage et de Ventura vont boire un café dans un centre commercial. Ils pénètrent le cadre en croisant un petit manège pour enfant en forme de crocodile avant de se retrouver dans une fausse jungle in vitro. Cette séquence est à la fois le pivot du film et son point de rupture dans laquelle se confrontent réalité et facticité, chair et plastique.
    La première partie, qui portait le titre de Paradis Perdu, perd son adjectif dans la deuxième partie.
    Ce Paradis, il ouvre ses portes avec les mots de Ventura, qui résonnent comme un Sésame ouvre toi.
    Ce Paradis il prend la forme d’un long flash back, un récit raconté comme un rêve, en voix-off, dans lequel le son ne sort jamais de la bouche des personnages mais des bruits de l’environnement et des musiques qui en émane. Du crocodile on passe au fantôme. Le cadre perd sa rigidité, les plans vibrent, tremblotent, deviennent éclatants et vivants. La petite et fausse romance qui émanait de la première partie, entre Pilar et un peintre au talent relatif, laisse place à une histoire d’amour d’une grande amplitude romanesque. Ventura raconte l’histoire d’Aurora en Afrique, au pied du mont Tabou. Son histoire d’amour impossible avec elle. Elle est déjà mariée et attend un enfant.
    La Aurora grimée de la première partie dévoile ici une visage pétillant avec des traits qui s’animent et des lueurs changeantes.
    Le plan est vaporeux, onirique. Mais le crocodile n’a pas disparu. Il apparaît cette fois matérialisé dans le plan, ce petit crocodile offert en cadeau à Aurora. Ce petit crocodile est une curiosité du plan, il intrigue. Il catalyse autant un pouvoir exotique, une peur, un désir, et une idée de mort. C’est lui qui fait la liaison entre Aurora et Ventura lorsque celui-ci va s’échapper.
    Ce petit crocodile est à cette romance impossible en flash back, ce que le petit fantôme sur la paume de la main est au quotidien morne de la première partie. Le tragique de cette histoire d’amour impossible s’accentue et avance alors que le crocodile grandit. En grandissant il durcit le cadre, et le mène à sa fixation du départ, celle de la première partie. Pourtant les deux étaient là dès le début. Aurora en vivant cette histoire d’amour avec Ventura, est consciente du crocodile, de la probable mort de leur amour, au même titre qu’elle fait naitre le fantôme au fur et à mesure que leur amour disparaît face à l’impossibilité de s’incarner dans le plan. Aurora vieillit avec un crocodile qui grandira de plus en plus jusqu’à la dévorer. Le fantôme, lui n’aura jamais vraiment disparu et l’accompagnera jusqu’à bout, jusqu’à ce qu’elle le libère sur la paume d’une main.
    Miguel Gomes réalise là un film magnifique, qui n’est pas un objet maniéré (comme peut l'être davantage un film comme Independencia de Raya Martin, auquel on pense un peu dans son imagerie notamment) ni un simple fantasme de cinéphile dans lequel il se ferait uniquement plaisir à triturer les outils et les codes cinématographiques et à jouer avec les références (Murnau, ...). C'est surtout un objet qui s’incarne au profit d’un superbe mélodrame, d’une belle tragédie romanesque, qui se double d’une autre histoire d’amour envers le cinéma. Car il est évident que cette opposition et cette communication entre les deux parties, c’est aussi celle entre le monde réel et celui du cinéma et donc du rêve.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Ce film déchire les spectateurs. Ou vous aimerez énormément, ou vous resterez complètement hermétique à cette poésie et cette tristesse.
    J'ai adoré le film. La photo est tellement triste, les acteurs tellement muets, le film laisse de la place, il accompagne avec mélancolie le spectateur.
    Maintenant oui, il faut être honnête, des gens sont partis de la salle, des gens ont dormi, mon amie a détesté, elle espérait beaucoup de ce film mais elle n'est pas rentrée dedans.
    Moi, c'est le contraire, je craignais beaucoup ce film, avait une peur bleue de m'ennuyer à mourir, amsi c'est le contraire qui s'est passé.
    J'ai vraiment aimé, pas beaucoup compris, mais tout ressenti, chaque minute de ce film m'est précieuse et unique.
    Curieux, non?
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 13 janvier 2013
    Sur une trame classique (la vieille dame d'à côté a connu une autre vie, pleine d'aventure et de sexe), un film raconté comme nul autre, plein d'idées géniales (on entend les sons concrets d'une scène, mais pas les paroles échangées, la seule voix étant off), de scènes cultes (be my baby joué en portugais au bord d'une piscine douteuse sur fond de vallée africaine fabuleuse et de volcans lointains), de drames sans paroles où tout est dans le regard.
    Et toute la solitude du monde en un dialogue absurde de deux minutes dans un aéroport, en anglais, entre une polonaise et une portugaise, où Maia dit qu'elle n'est pas Maia et que Maia ne viendra pas.
    shimizu
    shimizu

    9 abonnés 228 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 janvier 2013
    Si la première partie est violemment soporifique, la deuxième est très belle : une émouvante histoire d'adultère dans une Afrique d'un autre temps possédée par des colons dominateurs et indolents. C'est tourné à la manière d'un film muet (on n'entend pas les dialogues), avec une voix off pour expliquer le tout. Cet effet "cinéma muet" retranscrit parfaitement la nostalgie de l'amour passionnel et d'une période dorée où tout était facile. Si on enlevait cette première partie indigeste, le film serait un chef d'oeuvre étrange et envoûtant.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 21 décembre 2012
    Le film de Miguel Gomes joue avec les codes du cinéma jusqu’à confondre le medium et son sujet dans une interrogation métaphysique sur le temps qui passe et qu’on aimerait figer. Ma critique : http://tedsifflera3fois.com/2012/12/21/tabou-critique/
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