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    Tabou
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    155 critiques spectateurs

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    islander29
    islander29

    876 abonnés 2 373 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 décembre 2012
    la très mauvaise idée du film c'est la voix off.....tout le film y passe et des qu'on voit des personnages , on a le droit à des commentaires sur ce qu'ils font, ce qu'ils pensent.....Rédhibitoire.....l'originalité surprend les premières minutes, un beau noir et blanc, un format carré comme dans les années 40, 50, puis on l'oublie et l'histoire d'amour de cette belle femme à la fin du film ne tient absolument pas en haleine.....Pourtant j'aime le cinéma portugais, mais ce film est un cutieux mélange qui a fini par m'indisposer.....A vous de voir....
    poet75
    poet75

    275 abonnés 703 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2012
    Ce film n'est pas fait pour les spectateurs paresseux, pour ceux qui se contentent de consommer des images animées et qui n'en demandent pas davantage.
    Le portugais Miguel Gomes exige du spectateur qu'il fasse un petit effort, qu'il se laisse surprendre et, d'une certaine façon, envoûter. "Tabou" est filmé dans un superbe noir et blanc et se divise en un prologue et deux parties intitulées "Paradis perdu" et "Paradis". La première partie est particulièrement exigeante: on y découvre, à Lisbonne, deux dames âgées, Aurora et Pilar... Mais c'est la deuxième partie qui enchante et qui fascine: elle nous entraîne au Mozambique, sur les pas d'Aurora qui, alors qu'elle était l'épouse d'un colon, a vécu un amour interdit avec un aventurier. Or cette deuxième partie est filmée presque comme un film muet: pas tout à fait cependant car tout est raconté par une voix off, et les sons , les bruits de la nature, les chants des autochtones, etc., se font entendre.
    Miguel Gomes a non seulement imaginé et réalisé un film splendide, mais il rend le plus bel hommage au cinéma, et en particulier au cinéma muet et ce d'une manière beaucoup plus intelligente et beaucoup plus originale que Michel Hazanavicius avec "The Artist"!
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    135 abonnés 1 631 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 31 décembre 2012
    Avant de parler de l'histoire, abordons la structure même du film. Découpé en 2 parties: "le paradis perdu" et "le paradis". Dans la première partie, on suit Pilar; une femme attentionnée et compatissante pour autrui mais terriblement spectatrice de la vie des autres et de la sienne (on la voit souvent au cinéma... c'est bien pour nous le montrer); et sa voisine Aurora accompagnée de son aide soignante black qui selon elle la persécute via des rites vaudous. Faut dire qu'Aurora déphase pas mal sur cette fin de vie. Aurora est le yang de Pilar; actrice d'une vie jalonnée de prises de décisions radicales... mais la seconde partie du film nous révèlera le passé mouvementé de cette femme. Là, on est au Portugal aujourd'hui et on ne sait pas trop qui est le personnage phare d'Aurora ou de Pilar: une référence cinématographique de Gomes à un Lynch friand d'histoires entremêlées. Transition habile dans un supermarché décoré d'arbres artificiels type savane et nous voilà plongé en plein Mozambique colonisé par les Portugais 50 ans plus tôt. Le personnage principal est donc... roulement de tambour: Aurora... On va suivre son histoire amoureuse et ses désillusions.
    Tout le film est en noir et blanc et filmé en 4/3... Dans la première partie, contemporaine, on comprend difficilement un choix esthétique inapproprié mais qui prend tout son sens dans la seconde partie. Dans cette seconde partie, Gomes y ajoute un muet rénové. Mais qu'est ce donc? Du muet mais avec l'ambiance sonore; une voix off très, trop, bavarde et même la musique par le biais d'un groupe rock jouant dans la pampa. Du muet reste donc seulement des acteurs inaudibles. Mais ici, la photo est magnifique tout comme le duo de comédiens vivant un amour interdit. L'image et le jeu des acteurs est un hommage à l'expressionnisme allemand et plus particulièrement Murnau (Aurora référence à "L'aurore" de 1927 et même le titre du film "Tabou" 1931). Bon voilà un film hyper référencé et esthétisant. Revenons à la très pénible première partie, elle aussi très référencée Almodovar dans ces histoires de femmes triturées. Que d'ennui difficilement supportable lors de la trop longue première partie de 50' qui vise à nous démontrer seulement le trajet de vie de 2 femmes radicalement différentes. Et d'émotions que nenni; même si les 2 amoureux secrets (sur la seconde partie) sont touchants et sortent au moins le film du marasme car de bonne facture scénaristique et esthétique... Et comment ne pas penser à l’imagerie africaine des films américains des 50’s : j’y ai vu Katherine Hepburn dans « African Queen »…
    Encensé par la critique, mon regard sur ce film est plus sévère malgré son côté novateur...
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    80 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 22 janvier 2016
    Les premières cinq minutes en Afrique sont excellentes, et semblent annoncer un très bon film. Après le générique, la partie lusitanienne n'est pas mauvaise, on met un peu de temps à comprendre, mais c'est bien réalisé et les acteurs sont bons avec un magnifique noir et blanc. Mais la troisième partie, la plus longue, est ennuyeuse à mourir : il s'agit d'une romance dans laquelle une femme mariée trompe son mari avec un jeune homme, et cela finira mal (très original, n'est-ce pas ?). Pas d'empathie pour ces personnages, d'autant que cette partie est muette (pourquoi ?) et qu'une voix off trop présente devient agaçante. Que vient faire le crocodile la-dedans ? A vous de voir. Terminer sur une si mauvaise impression, dommage.
    Juan 75
    Juan 75

    63 abonnés 372 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 janvier 2013
    Si la photo du film et les plans du film sont très beaux, la direction artistique surtout dans la deuxième partie du film fait un peu magazine de mode... J'ai presque préféré la première partie avec ce trio de femmes mystérieuses à la deuxième partie finalement plus convenue avec un triangle amoureux déjà vu et un contexte colonialiste qui manque de profondeur. Les critiques pro se sont probablement extasiés parce que c'est en noir et blanc, ennuyeux et prétentieux. Grosse déception donc.
    Domnique T
    Domnique T

    67 abonnés 241 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 décembre 2012
    Les éloges pour ce film sont mérités ... enfin, à moitié ! Car il y a deux parties et la première est très ennuyeuse. L'évocation de la fin de vie dans la première partie, de l'héroïne de la deuxième partie aurait mérité d'être traitée de façon plus succincte.
    Par contre, la deuxième partie est magnifique ... pas trépidante non plus ! Le parti pris du noir et blanc prend, dans cette partie, tout son sens. La photo est divine, parfois proche de l'effet "papier glacier" mais souvent bouleversante. L'autre parti pris, du muet "bruité" avec récitant, m'a moins convaincu. Cette distance provoquée par le narrateur nous empêche quelque peu de partager les émotions du couple vedette.
    Si l’intrigue tourne autour du destin d’une femme en Afrique, la description de la personnalité de son amant est très intéressante. La comparaison avec « Out of Africa » s’arrête à l’Afrique.
    En effet l’empreinte catholique est omniprésente dans tout le récit.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 6 janvier 2013
    Véritable plébiscite de la critique française, presque un 10 sur 10 d'après celles d'Allociné, Tabou brille pourtant par son côté hermétique et ennuyeux (7 spectateurs ont quitté l'aventure en cours de séance). Longuet, il met beaucoup de temps à démarrer et exige beaucoup d'efforts de ses spectateurs. C'est une oeuvre verbeuse dont les dialogues s'avèrent sans grand intérêt au final. Divisé en deux parties, le film tisse trop peu de correspondances entre elles (le personnage de Pilar quelqu'un ?) et ce dernier présente donc très peu d'intérêt. La seconde partie est certes bien plus intéressante que la première mais c'est bien peu. Heureusement que la musique, le choix du noir et blanc et certains cadrages retiennent l'attention. Bref, c'est une désillusion doublée d'une énorme déception. Le syndrome "Oncle Boonmee..." a encore frappé, au secours !
    rogerwaters
    rogerwaters

    146 abonnés 1 089 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 30 décembre 2017
    Très grand film que ce Tabou qui se hisse parmi les meilleurs films de 2012. Le métrage, très lent, est surtout magnifiquement réalisé dans un noir et blanc séduisant. Il est ensuite construit en deux parties distinctes qui permettent de confronter la réalité du moment et un passé fantasmé qui serait filtré par le prisme du souvenir et du cinématographe. Dans les deux cas, une véritable poésie se dégage de l’ensemble, tandis que le procédé qui consiste à faire de la deuxième partie un film muet est original et finalement plutôt opérant. Un grand moment donc, pour peu que l’on se laisse guider et séduire par cette proposition de cinéma aussi radicale que fraîche.
    Raw Moon Show
    Raw Moon Show

    138 abonnés 832 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 20 novembre 2014
    Le tout début n'est pas rassurant. On est empêtré dans un présent immobile et à certains égards on pense à du film d'auteur dans ce qu'il peut avoir de plus prévisible et de plus énervant. Plans interminables, silences censés en dire long, visages interdits... Et puis voilà il s'agit forcément de la chronique d'une vieillesse aux abois dans un quartier populaire de Lisbonne... Bref ça va heureusement vraiment décoller dans la deuxième partie formellement très travaillée (noir & blanc, muet) avec ce récit initiatique qui nous est conté au passé, en privilégiant une narration simple et pleine d'une candeur délicieuse. Une passion dévorante et paradoxalement quelconque, sans surprises. C'est d'ailleurs la limite de Tabou qu'on pourrait résumer à une moralité connue de tous : les Histoires d'amour finissent mal en général, même sous d'autre cieux, même en terre colonisée, même en noir & blanc, même aux temps reculés du cinéma muet ...
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    172 abonnés 534 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 décembre 2012
    Un film singulier et envoûtant. Surtout dans sa deuxième partie. Chacun en conviendra, le film commence par 45 minutes assez statiques, émaillées ici ou là de quelques belles séquences (comme le rêve de la vieille dame). Puis l'on part en Afrique et le miracle a lieu. Les scènes deviennent toutes plus belles et mystérieuses les unes que les autres. L’Afrique est filmée comme rarement. La musique est décalée et charmante. Le noir & blanc format 4/3 étonne par son côté désuet. Et qu'il est bon d'entendre parler portugais, une langue si rare au cinéma. Évidemment, le film s'adresse aux cinéphiles à toute épreuve. Mais je ne doute pas que des non-initiés aient une révélation face à cette curieuse histoire d'amour.
    nicolas t.
    nicolas t.

    59 abonnés 239 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 7 décembre 2012
    Très ambitieux, mais d'un ennui mortel, surtout la première heure
    qui se passe aujourd'hui. La seconde partie muette en Afrique est plus
    attachante, poétique et légère. Pour Happy few seulement...
    gemini-hell
    gemini-hell

    26 abonnés 395 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 janvier 2013
    « Tabou » est une œuvre hybride à la préciosité affirmée, bercée par les sonorités indolentes propres à la langue portugaise et dont l’utilisation du noir et blanc renforce son côté mystérieux et hypnotique. Cette petite musique intello, élitiste et esthétisante n’est toutefois pas sans charme mais de là à se pavaner pour cette, somme toute, banale histoire d’adultère entre une colonialiste aux relents racistes et son amant bourlingueur …
    AlexTorrance
    AlexTorrance

    30 abonnés 486 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 décembre 2012
    Comme très souvent, j’allais au cinéma sans autres informations que le titre, l’affiche et quelques brefs avis. La caméra s’installe dans une jungle tropicale à la fois étrange et étouffante. Le style documentaire instaure une certaine fascination. Ce n’est que l’introduction. L’annonce de la première partie débarque et l’image carrée en noir et blanc demeure – cette fois-ci avec une mise au point plus travaillée. Nous n’avons pas affaire à un long-métrage comme les autres et c’est tout d’abord avec curiosité que nous sommes introduits dans le quotidien de Pilar, vieille dame cinéphile et altruiste qui se plait à venir en aide au voisinage : Aurora, femme gâteuse et paranoïaque, assistée par Santa, sa gouvernante. La médisante aura vite fait de soupçonner cette dernière de pratiquer un genre de sorcellerie, du fait de ses origines africaines. Lorsque la folie s’accentue, Aurora s’éteint en prononçant le nom de son ancien amant. En partant à la recherche du fameux Gian Luca Ventura, Pilar et Santa s’apercevront bien vite que la défunte menait plus jeune une vie insoupçonnée. Foudroyante de beauté, la seconde partie nous plonge au cœur d’un cinéma déchu. Au moins autant que cette romance vécue par notre nouvelle protagoniste : une jeune Aurora de toute beauté. À demi-muettes, les images nous parviennent telles des archives, narrées par une voix-off permanente – celle de Gian Luca, désormais résident dans l’hospice du coin. Alors que la musique se fait aussi belle que rare – au même titre que les dialogues – seules les sonorités ambiantes semblent avoir survécu à l’épreuve du temps. D’ailleurs, qui soupçonnerait l’espace d’une seconde que le fou que l’on a comme oncle se trouverait quelques années durant au centre d’une romance à son paroxysme ? Personne d’autre que l’homme en question, si ce n’est son amour de jeunesse, qui aura finalement emporté ce secret six pieds sous terre. Les jeunes acteurs eux-mêmes sembleront sortir des années 20, que ce soit pour le charisme vintage de Carloto Cotta ou la frivolité d’Ana Moreira. Deux interprétations à la hauteur d’un conte magique. Outre sa romance tragiquement sublimée, Tabou parle aussi du temps qui passe. Ce même temps qui, en un siècle, a rendu si improbable la réalisation d’un tel long-métrage. Un si bel objet qui puise toute sa richesse du cinéma muet, notamment de celui de Murnau – qui est tout de même à l’origine du film romantique par excellence. Le long-métrage de Miguel Gomes surprend parce qu’on ne s’y attend pas. Il surprend si on ne s’y attend pas. Les personnages sont suffisamment intéressants pour que – à l’instar de Pilar et Santa – nous soyons complètement immergés dans les contrées exotiques, au pied du Mont Tabou. La relation est vécue du commencement à sa fin et ne manque pas de créer l’émotion à de nombreuses reprises, comme lors d’un crime passionnel où la relation interdite entre nos deux protagonistes devra prendre une toute autre direction. D’un scénario à la fois simple et charmant, Miguel Gomes parvient à tirer un univers fictif de toute beauté où le charme ensorcelant des terres d’Afrique n’a d’égal que l’œil du Crocodile Dandy, superbe bête qui représentera Tabou jusque sur son affiche : belle et dangereuse. Les lieux sont beaux et dangereux. L’aventure des amants est belle mais dangereuse. En cette année 2012 où sortent par dizaines les blockbusters en tous genres, on ressent un immense plaisir lorsque l’une des surprises majeures de l’année se sert d’un cinéma passé à la trappe pour laisser libre court à l’innovation. C’est dans cet esprit que nous parvient cet hybride atypique qu’est Tabou ; objet filmique non-clairement identifié qui nous fournit par la même occasion un état des lieux quant au cinéma portugais, habituellement dominé par le doyen du cinéma, Manoel de Oliveira. Tabou a la saveur d’un grand classique, le piquant d’un film d’aventures et le charme d’une romance impossible. Difficile de ne pas être touché par la résurrection grandement poétique d’un cinéma oublié du grand public depuis bien des décennies. Si le long-métrage de Gomes n’aura pas la chance d’être vu de tous, c’est sans mal qu’il provoquera chez le cinéphile un profond sentiment de nostalgie – en même temps qu’il nous rappellera que le passé aura beau être passé, il n’en demeure pas moins réel.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 21 janvier 2013
    typique film pour "intellos" ,decousu ,lent ,ennuyeux . un bon point pour la bande musicale ,et la beauté de l'acteur qui joue l'amant ,malgrès une ridicule petite moustache ......
    Jmartine
    Jmartine

    169 abonnés 677 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 21 novembre 2013
    Voilà un film qui figure dans le palmarès cinéma 2012 des critiques du Monde , quatre des six critiques le considèrent parmi les cinq films les plus marquants de l'année...la presse dans son quasi ensemble couvre le film de louanges et parle de chef-d'oeuvre ... comment ne pas aller le voir ? j'avoue avoir été déconcerté par le noir et blanc, la rareté des dialogues qui laissent la place à la narration..j'ai eu un peu de mal à entrer dans le film et à comprendre où le réalisateur voulait m'emmener...la seconde partie est plus prenante, belle histoire d'amour que nous regardons dans le rétroviseur, dans une Afrique magnifiée par la photographie en noir et blanc et les atmosphères de légères brumes... restent quand même des longueurs...un parti pris d'esthétisme un peu pesant....un remake d'Out of Africa ? la passion amoureuse est sublimée par le jeu d'Ana Moreira et Carloto Cotta...qui sont magnifiquement beaux notamment dans la scène d'amour sous les voiles de la moustiquaire...De là à crier au chef d'oeuvre j'hésite...dans mon palmarès 2012 je préfère Amour de Michael Haneke et Gebo et l'ombre de Manoel de Oliveira...
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