Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
AliceL
4 abonnés
82 critiques
Suivre son activité
2,5
Publiée le 27 février 2013
On a du mal à comprendre l’emballement médiatique autour de cet anodin petit film. Le projet n’est certes pas dénué de charme : l’utilisation du muet est plutôt poétique, l’ironie permanente se teinte peu à peu de mélancolie et il y a quelques réjouissants dérapages surréalistes. Mais le récit demeure programmatique jusqu’à la caricature et les personnages ont du mal à trouver de la chair à l’intérieur de ce mélo cousu de fil blanc. Vraiment pas de quoi crier au chef d’œuvre !
Supplice interminable. On reste effaré par l'unanimité critique face à ce vide monumental. L'hommage au cinéma muet ne dépasse pas une vague parodie du film dans le film de "La rose pourpre du Caire". C'est moche, tartiné d'une voix off littéraire qui devient insupportable sur la longueur. A fuir.
Passée une première partie d'un ennui mortel et d'un intérêt relatif, on entre dans une narration ambitieuse qui éclôt aveuglément à chaque scène. Quand la conclusion nous cueille, on découvre que l'aveugle c'était nous. "Tabou" est beau, profond mais inégal et maniéré. Il semble pourtant avoir les moyens de sa prétention.
Non mais vraiment ... quand je vois les critiques dithyrambiques de tous les journaux dédiés, ça me met en rage! Tabou est d'un ennui quasi mortel, le rythme est poussif, l'histoire décousue. Les images sont très "jolies", certes, si ça suffisait pour faire un film, ça se saurait. Si au moins il y avait un propos,un étonnement... je ne sais pas... mais quelque chose pour réveiller le spectateur. Pitié mesdames et messieurs les critiques, un peu d'exigence s'il vous plaît. Il ne suffit pas de faire un film en noir et blanc avec une voix off ( très belle au demeurant) pour crier au chef-d'oeuvre. Voilà, c'est dit. Heureusement il y a Django pour rétablir mon amour immense pour le cinéma.
Deux choses sont vraiment intéressantes dans ce film: 1- le noir et blanc et certains cadres - sublime - , 2- l' intérêt sociologique qu il y a etudie ce groupe de critiques francais qui pensent que ce film est génial , encensant un de leurs confrères critiques réalisant son premier film. Un effet de miroir autistique de la critique sur elle- même que l historien , lui vraiment génial, Marc Bloch ou le passionnant Isaiah Berlin ou mieux encore l extraordinaire sociologue allemand Norbert Elias auraient durant quelques secondes trouve amusant. Sinon je vous en prie n allez pas voir ce navet prétentieux - espèce de cours sur l'esthétisme du cinéma à prétention historiciste ! Allez voir et revoir et recevoir ce très grand chef d' œuvre du cinéma qu est le film de Murnau "Tabu" . Plongez vous dans la beauté d une chef d œuvre qui illuminera votre vie en profondeur!
Très nettement à classer dans la catégorie "films qui se méritent", ce "Tabou" sur 3 époques (prologue colonial flamboyant au Mozambique pour histoire d'amour tragique et métamorphose "crocodilienne" - le saurien et sa symbolique revenant en 2ème partie) ; de nos jours à Lisbonne ; 2ème partie rétrospective sur fond colonial déclinant dans le même Mozambique pour récit d'amour et de crime) commence par ennuyer, voire agacer (1ère partie, bavarde et parfois incohérente), puis par fasciner (les amours de Gian Luca Ventura le bellâtre italien dilettante et d'Aurora la guerrière, enceinte d'un autre, rythmés par l'improbable "band" formé par Ventura avec son compatriote Mario, au pied d'un mont Tabou de fiction, figure de tous les interdits). Ce charme hypnotique vient du récit entièrement en "off" de Ventura âgé se remémorant cet épisode court autant que haletant de sa vie sentimentale de jeunesse : les magnifiques images en noir et blanc de ce vrai faux film muet déroulent ainsi une dramaturgie singulière. Inégal dans la construction, mais vraiment intéressant dans la démarche que ce film portugais, hommage revendiqué au "Fleuve" de Jean Renoir.
C'est d'un ennui redoutable! ¨Pur produit de festival. Voix off omniprésente débitant un texte pretentieux et emphatique au bord du ridicule, actrice principale inexpressive (rôle muet), péripéties saugrenues, à fuir.
On en a fait un peu trop avec ce film, certes c'est une oeuvre remarquable qui signe une nouvelle personnalité à suivre N'en déplaise aux grognons puristes j'ai été plus touchée par "the artist" dont les protagonistes et l'histoire ont ma préférence, reste avec Tabou un film qui renouvelle notre lien aux images et qui a su trouver l'osmose musique et images
On est 4 à s'être bien ennuyés! aucune émotion ressentie;cette histoire d'amour assez banale m'a laissée de marbre, et notamment l'héroîne fait d'autant moins rêver qu'on l'a vu vieille et ridicule en début de film..encore un film dont on aurait pu se passer sauf peut-être si on est nostalgique des années 50!
Visuellement, c'est chouette. Structurellement, c'est original. Mais quel ennui !!! Pour ma part, à aucun moment, l'histoire ne m'a emballé ou surpris, j'ai trouvé tout cela très long, très ennuyeux. Peut-être suis-je passé à côté de ce film qui, si on écoute les critiques est un chef-d'oeuvre, mais là, vraiment, je n'ai aucune envie de retenter l'expérience.
D'une beauté formelle à couper le souffle et magnifique histoire d'amour interdit,on regrettera qu'à force de vouloir être virtuose sur tous les tableaux le récit en devienne un peu abscons.
Voilà un "non film". Une salle pleine à craquer, impatiente de voir le chef-d'oeuvre annoncé et quand même une quinzaine de personnes quittant la salle tout au long du film. Car on attend, le sens, le mystère, le secret, la révélation...mais il n'y a rien, le réalisateur n'a rien à dire, juste à montrer de belles images en noir et blanc. La 1ère partie du film "le paradis perdu" est censée nous apporter quelques clés mais elle ne sert à rien, On a l'impression de voir une série de 50 mini-sketches sans liens les uns avec les autres qui se veulent parfois drôles mais ne le sont pas. Rien qui fasse visuellement ou cérébralement réver. La seconde partie, "le paradis" n'est qu'un récit déjà vu 1000 fois au cinéma, celui d'une femme adultère, le tout sans dialogues avec une voix off en "portouguech"...Emmenez votre oreiller!
Il manque quelque chose à ce récit romanesque pour nous emporter complètement: peut-être la forme est-elle trop rigide ou contraignante. Reste un film audacieux et un bel objet cinématographique.