Le mythe Bond continue de se créer avec ce deuxième opus : Q et ses célèbres gadgets ainsi que le terrible SPECTRE dirigé par le maléfique Blofeld font leur apparition et propulsent l'agent 007 dans une histoire qui compte beaucoup sur le charisme de Sean Connery et sa relation à double tranchant avec Daniela Bianchi (alors dans son premier rôle mais déjà pleine de charme et d'assurance), agent russe censé aider à déclencher un conflit entre Russes et Anglais. Mais Bond n'est pas dupe et survit avec brio aux attaques d'un blondinet géant aux muscles de béton (Robert Shaw) et aux pointes empoisonnées cachées dans des chaussures. Le rythme ne faiblit pas et l'intrigue est très crédible avec ce qu'il faut d'action et d'exotisme (le combat de gitanes) pour assurer le spectacle.
Le S.P.E.C.T.R.E. a encore frappé ! Pour cette deuxième aventure, Bond affronte pour notre plus grand plaisir un adversaire à sa hauteur, un colosse russe surentraîné et très intelligent... Le duel tient toutes ses promesses et c'est ce qui fait de cet épisode un des plus réussis. De plus, Sean Connery s'affirme dans le costume de 007 et sa Bond-Girl Daniela Bianchi est magnifique. Suspense et arrière-toile politique : un vrai film d'espionnage.
James bond assez ennuyeux, peut etre est ce du au retour de l'organisation SPECTRE après dr No ? Peut etre est ce du à la vieillesse du film ? possible. En tout cas, heureusement que sean connery est là.
Un deuxième épisode en tout point supérieur à son modèle. Terence Young joue le Mr Plus et y parvient sans mal : une intrigue plus passionnante, plus d'humour, plus d'action et un Sean Connery toujours impeccable.
L'un des James Bond le moins marquant de notre grand Sean, le tout sonne creux et pas assez divertissant quand on y pense. On se fait relativement chier devant surtout quand on le compare au merveilleux Dr.No.
Deuxième volet de la saga James Bond et sans doute l’un des meilleurs. Autant Dr. No semblait kitsch de bout en bout, autant From Russia with Love est encore solidement ancré dans la réalité. Certes la guerre froide n’est plus d’actualité, mais une intrigue solide et relativement complexe fait que cet opus est davantage axé espionnage que le précédent, plutôt à mi-chemin entre le polar et le film d’aventures exotiques. Le rythme y est également beaucoup plus soutenu que dans Dr. No. Quant au suspense, il ne faiblit pour ainsi dire jamais et va même crescendo. Pour ce qui est de la mise en scène, Terence Young est à nouveau aux manettes et laisse loin derrière lui les incertitudes de Dr. No. Son film, à l’image d’un Sean Connery beaucoup plus à l’aise dans son costard d'agent secret, témoigne d’une certaine assurance vraiment la bienvenue qu’on savoure dans quelques morceaux de bravoure comme le duel dans le compartiment de l’Orient-Express où Bond est aux prises avec l’imposant Robert Shaw. Filmé à la manière d’un Hitchcock (on peut d’ailleurs noter un clin d’œil appuyé à La Mort aux trousses dans la scène de l’hélicoptère), From Russia with Love jouit d’un certain standing encore absent dans Dr. No. Côté récit, on peut regretter que l’intrigue, au demeurant fort intéressante, soit dévoilée trop tôt, ce qui gâche un peu la surprise quand Bond découvre que le SPECTRE se cache une nouvelle fois derrière tout ça. On peut également regretter l’absence d’un vrai méchant, défaut déjà présent dans Dr. No. En lieu et place, on découvre une palette de personnages plutôt bien écrits. Bond se fait ainsi un allié de poids avec Kerim Bey pour affronter Rosa Klebb et son imposant champion Grant. A noter aussi la première apparition fugitive de Blofeld, numéro 1 de l’organisation du SPECTRE, dont on ne connaîtra à la sortie que la voix … et le chat blanc. Bref, un épisode de qualité qui servira de référence pour les suivants. Et le charme de Daniela Bianchi en James Bond Girl YES
Deuxième opus de la longue et durable saga des James Bond, Bons Baisers de Russie vient juste avant la déferlante Goldfinger qui façonnera le mythe et fixera les codes. Le film reste donc sobre en comparaison à ce qui suivra et peut encore se targuer d’appartenir au genre de l’espionnage contrairement à la plupart des 22 épisodes de la saga qui sont plus des films d’action. Un rythme assez lent domine le film qui pourra déplaire à certains mais aussi en attirer d’autres, une affaire de goût en somme. Pour ma part je n’ai pas trouvé ça déplaisant mais il aurait peut-être fallu mieux utiliser la bande originale de John Barry, qui au passage est superbe. En effet celle-ci crée indéniablement une ambiance pas assez exploité à cause d’un mauvais placement des morceaux, par exemple lorsque Bond inspecte sa chambre la musique semble quelque peu inadéquate. Ce problème se retrouve dans 2 ou 3 scènes au cours du film, dommage, avec le matériel qu’a fourni Barry je pense qu’on aurait pu aller plus loin. Terence Young est efficace derrière la caméra, surtout dans les séquences de filatures qui fonctionnent très bien. Les personnages du film sont mémorables, juste ce qu’il faut de caricature et de charisme, on fera rarement aussi bien dans la suite de la saga. Par ailleurs, ils démontrent que parfois, si les bons comédiens sont là et que les idées sont bonnes, un personnage n’a nullement besoin d’être développé pour être marquant et mythique. Tout le casting est bon, les femmes sont jolies et Sean Connery rappelle qu’il reste l’incroyable interprète de 007 rarement égalé par les comédiens qui suivront. Le scénario s’appuie sur un MacGuffin que n’aurait pas renié Hitchcock, un scénario qui amène beaucoup plus le coté aventure et voyage aux aventures de Bond et donc annonce ce qui viendra ensuite. Bref, Bons Baisers de Russie reste un pilier de l’édifice toujours en construction que représente la saga James Bond, un pur plaisir de spectateur.
Dès la surprenante sequence pré-générique, on s'en rend compte : le 2e Bond est meilleur que le 1er. Sean Connery est toujours aussi à l'aise dans le costume de 007 (charismatique, cynique, séducteur...), la James Bond girl Daniela Bianchi est plutot pas mal (bien qu'un peu "soumise") et on retrouve le legendaire theme de John Barry (accompagné d'une superbe BO). Mais ce qui fait la difference ici, c'est un meilleur scénario, une mise en scène plus rythmée (avec plus d'action) et encore plus de méchants (le tueur Grant incarné par Robert Shaw, la terrible Rosa Klebb...). De plus, on en apprend davantage sur le SPECTRE (avec son mystérieux chef, n°1) et Bond est desormais armé des gadgets du génial Q. Côté allié, on notera le rôle étonnament important de Pedro Almendariz. Petit défaut cependant : Bond ne reprend pas encore toutes ses habitudes (sa phrase fétiche, son vodka Martini, sa voiture...).
Un deuxième épisode qui en reprenant les ingrédients délivrés dans Dr No nous livre le grand film d'espionnage que l'on était en droit d'attendre... Les anglais contre les russes, une machine à code à récupérer, la valise gadget, la belle russe qui hésite entre les deux camps...autant d'éléments qui vont écrire la légende, peut être plus que dans Dr No. En effet, ici le scénario beaucoup plus inspiré nous fait voyager et nous délivre une belle panoplie de "bonne tête", mais surtout nous offre quelques scènes époustouflantes qui feront date dans nos mémoires: la longue scène du train avec la bagarre finale, la scène avec l'hélicoptère ("La mort aux trousses"??), l'école des "Méchants" du SPECTRE au début... James Bond s'est donc définitivement affirmé dans ce second film et a fini d'y écrire ses derniers codes. A voir et revoir, un Classique!