J’aurais dû me méfier du titre qui porte le nom d’une farine. Sujet ennuyeux sur un personnage névrosé : doit-on faire des films sur tout ? Réponse négative ou alors, on tourne en super 8 (oui, je sais, ça n’existe plus) et on montre son œuvre à son Papy et sa Mammy. Ce que le législateur appelle le cercle de famille. C’est la version psychiatrique de la bande dessinée Martine : « Martine sort de prison », « Martine travaille dans une animalerie », « Martine vole un chiot », « Martine s’occupe des chevaux », « Martine en levrette », « Martine lesbienne », « Martine assistante vétérinaire » (
Rien ne nous est épargné : on assiste à l’euthanasie d’un vieux chien puis au transfert des cadavres congelés dans l’incinérateur)
, « Martine arrêtée »
(après avoir cassé la vitre d’un véhicule où se trouvait un chien polypnéique)
, le tout entrecoupé de plans fixes de nénuphars (quelle métaphore ?).