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ffred
1 726 abonnés
4 021 critiques
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4,0
Publiée le 6 janvier 2013
Déjà cinq ans depuis le choc The bubble. Eytan Fox nous revient avec cette suite de Yossi et Jagger (2005) mais dont l’histoire ce situe dix ans avant. C'est avec grand plaisir que l'on retrouve Yossi. Il a quitté l'armée et est maintenant un médecin réputé de Tel Aviv. Mais il vit seul, assume très mal son homosexualité et est rempli d'une insondable mélancolie. Après une confrontation avec les parents de Jagger (magnifique scène) pour enfin faire son deuil, il part sur les routes du sud où il va retrouver goût à la vie... La suite sur : http://lecinedefred2.over-blog.fr/article-yossi-114106096.html
La suite du lacrymal "Yossi and Jagger" 10 ans après la mort de "Jagger". Là encore des acteurs qui frisent le sublime : Lior Ashkenazi en médecin beauf est encore très juste, malgré le coup de vieux certain, et surtout Ohad Knoller, en nounours triste, ravagé par son amour perdu et qui arrive à retrouver le sourire auprès d'un jeune appelé. C'est touchant, juste. Seule (énorme) faute de gout : la présence de Keren Ann En tout cas Eytan Fox prouve une nouvelle fois que c'est un grand réalisateur
Film poignant et beau. Tout en finesse et en émotion sur le deuil et la reconstruction, avec un casting où figurent tous les plus grands du cinéma israélien et la révélation du lumineux Oz Zehavi (Tom) à noter aussi un excellent choix musical de Keren Ann a Eyal Golan!
Histoire touchante bien que peut-être pas assez approfondie ni aboutie Les sentiments sont là mais ça manque un peu de vigueur...le deuil, la solitude, le désarroi, la peur du temps qui passe, le passé qui s'accroche, le futur qui effraye, la peur de l'autre, l'amour d'une mère, l'amour d'un père, l'amour de l'autre, la guerre, le sexe, l'alcool,... . Interprétation excellentes des acteurs. Une bande son signée Keren Ann toute en finesse.
En 2002, Eytan Fox tournait Yossi & Jagger, une histoire d'amour entre soldats qui se terminait par la mort de l'un des deux sur le front libanais. Dix ans plus tard, le cinéaste israélien retrouve le personnage de Yossi, empâté et triste comme les pierres. Loin de la guerre, puisqu'il se passe en grande partie dans la station d'Eilat, le film décrit les affres du deuil et le début d'une renaissance. Une sorte de mélodrame optimiste dont le dénouement pourra paraître bien naïf mais Fox a décidé de livrer une histoire simple et sobre, tout en émotion retenue, admirablement interprétée par Ohad Knoller. Sur 80 minutes, Yossi reste en surface des choses mais en dit quelques unes malgré tout sur la condition gay aujourd'hui, en Israël. Ce n'est certes pas le meilleur film d'Eytan Fox, cinéaste à la fois lucide et délicat (Tu marcheras sur l'eau, The Bubble), mais, considérant le faible niveau des dernières oeuvres de Riklis, Abbass ou Kolirin, disons qu'il ne s'en tire pas si mal dans un cinéma israélien qui semble un peu en panne d'inspiration.
Ohad Knoller nous livre une interprétation touchante et toute en finesse de son personnage Yossi. On traverse beaucoup d'émotions avec une description parfaite du monde gay. On regrettera toutefois la caméra "qui bouge" sur des plans fixes, dommage car le film est excellent tant pour son scénario que son interprétation.
Pas la peine d’être juif, homo, militaire ou cardiologue pour être touché par cette comédie dramatique juste et fine du cinéaste israélo-américain Eytan Fox. L’histoire de Yossi, c’est d’abord celle du temps qu’il faut pour se reconstruire, celle de l’envie de vivre qui vous lâche et vous reprend à l’improviste. C’est l’histoire du deuil et de la joie, de l’humour –juif- et de la nostalgie qui vous tire des larmes malgré vous lorsque vous écoutez Keren Ann (qui a d’ailleurs signé la musique du film). L’histoire de Yossi, subtilement interprété par Ohad Knoller, aperçu dans Munich de Spielberg, c’est une histoire belle, simple et forte comme l’amour.
Yossi est la suite de « Yossi et Jagger », un film de 2002, dans lequel Yossi perdait son amoureux dans une embuscade à la frontière libanaise. C’était en 2002, Israël sortait à peine de la deuxième Intifada. Dans ce nouveau film, la guerre n’est plus qu’un bruit de fond. Cela ne veut pas dire que le conflit est oublié bien sûr. Mais le film porte pourtant en lui un immense optimisme : si aujourd’hui, en Israël, qui que l’on soit, l’on peut être soi-même et l’on peut aimer, alors peut-être demain pourra-t-on y vivre en paix.
Lire la critique complète sur http://theboboblog.wordpress.com
Je sors du cinéma en réalisant que j'ai eu pour ce film une vrai déception. N'ayant pas vu le premier film, je ne pense pas en avoir été grandement handicapé, mais je dois peut être avouer que cela m'aurait peut être donner moins d'attente. Ce film a clairement du potentiel au vu du sujet et des acteurs mais pour moi qui sont largement sous exploité. Le rythme (lent et inégal) et le choix narratif sont très discutable et qui alourdissent et appauvrissent le film qui finalement ne suprend pas.
Un sujet magnifique. Celui de la reconstruction après la perte de l'être aimé. C'est dommage qu'il ne soit traité que très superficiellement. Les personnages restent en surface. Bref, grosse déception.