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    Après la bataille
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Après la bataille" et de son tournage !

    Une fiction proche du documentaire

    A la manière de nombreux films militants, notamment ceux réalisés par Jean-Luc Godard à la suite de mai 68, Après la bataille est une fiction qui s'inspire de la réalité et du contact avec la population : "Nous avons travaillé sous l’influence des événements réels, en réagissant à ce qui se passait, mais aussi en faisant naître des situations, en mettant en place des ateliers de discussion entre l’équipe du film et les habitants de Nazlet El-Samman", explique le réalisateur. Cependant, désireux de ne pas faire de son film un documentaire, Yousry Nasrallah ajoute : "C’est une fiction, je le revendique (...) seule la fiction permet d’y voir un peu clair, de comprendre quelque chose. Elle oblige à réfléchir, et à aller dans la complexité des personnages, au-delà de ce que chacun déclame."

    Inspirations

    Le cinéaste ne cache pas ses références, s'inspirant notamment des films de Roberto Rossellini : "La référence, pour moi, ce sont les premiers films de Rossellini, sa manière de raconter des faits historiques au présent, grâce à la fiction". Ce qui intéresse le cinéaste égyptien dans les films de Rossellini, c'est le mélange entre l'Histoire et l'histoire : "Rome ville ouverte, Paisà, Allemagne année zéro, savent penser la dimension de la grande Histoire et la dimension personnelle en même temps, dans le temps même de l’événement, grâce à la fiction". Yousry Nasrallah a donc cherché à être le plus proche des évènements de son pays : "Moi, ce qui m’avait bouleversé dans notre révolution, c’était ce slogan : "pain, liberté, dignité", qu’on a entendu chaque jour."

    Au cœur de la bataille

    Comment réussir à filmer une révolution en cours ? Yousry Nasrallah est allé chercher certains de ses plans au cœur même des manifestations égyptiennes. Le dispositif de cinéma classique, c'est-à-dire le tournage avec de grosses caméras en 35mm, n'était donc pas adéquat : "Un tel film aurait été impossible en 35mm, sinon je l’aurais fait. Les manifestations ont été tournées avec un Canon 5D. Et il y a aussi des plans avec une toute petite caméra."

    Un court avant un long

    C'est un court métrage qui a donné naissance au film Après la bataille : "Intérieur/Extérieur" a été réalisé par Yousry Nasrallah dans le cadre du film collectif 18 jours. Ce film avait pour but de permettre à 10 cinéastes égyptiens d'exprimer leurs points de vue sur les évènements se déroulant dans leur pays. Quelques mois plus tard, Yousry Nasrallah poursuivait cette étude de la révolution égyptienne, mais cette fois, à travers un long métrage.

    Un cinéaste abonné aux festivals

    En 20 ans de carrière, Yousry Nasrallah a présenté tous ses films dans les plus grands festivals de cinéma du monde, que ce soit à Locarno ou à Toronto, à Venise ou à Berlin, en passant bien sûr par le Festival de Cannes, où Après la bataille était en sélection officielle en 2012.

    Longue collaboration

    Le cinéaste et l'acteur qui interprète le premier rôle masculin du film se connaissent et travaillent ensemble depuis de nombreuses années : "J’ai rencontré Bassem Samra sur Le Caire raconté par Youssef Chahine en 1991, il a joué depuis dans plusieurs de mes films, notamment À propos des garçons, des filles et du voile et La Ville où il tient le rôle principal."

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