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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 8 octobre 2014
    J'aurais adoré adorer ce film. Depuis que j'ai vu Trance, je suis McAvoydophile à fond les ballons, même avec une laide barbe et des cheveux gras. Filth m'appelait, la bande-annonce m'emportait, j'étais prête à voir le beau James s'enlaidir à jouer les ripoux de première bourre. Résultat... De petites incohérences dans le scénario me gênent toujours. Dans un tunnel sordide (qui m'a rappelé Irréversible), qui peut nous faire croire qu'une blonde en talons aiguilles, rien qu'en apparaissant, puisse effrayer quatre abrutis violents en train de tabasser un touriste ? Dans Sin City et avec des gros guns, oui, mais dans la vraie vie, elle y aurait eu droit aussi, si elle n'a pas d'arme... spoiler: - même, surtout ! avec ce qu'on découvre à la fin. A la fin d'ailleurs, amies trans, venez me confirmer, la barbiche sous la perruque, ça ne colle pas avec la passion de devenir femme jusqu'au bout des ongles... et j'aurais adoré voir ce visage tout lisse et maquillé, une belle chimère féminine et pas ce truc qui ne rime à rien...
    Et puis aussi, que vient faire le voyage en Allemagne dans l'histoire ? Et puis Jamie Bell devient à la fin un peu trop sûr de lui et lisse, par rapport à son attitude tout au long du film. Ce sont des petits détails, mais qui m'ont un peu coincée. Le réalisateur ainsi que l'écrivain racontent qu'ils ont dû faire des coupes sévères pour que le film reste dans les 90 minutes et aie du rythme... C'est presque dommage, un peu de liant entre certaines scènes qui s'enchainent sans véritable logique aurait été utile.

    La performance de Jamsounet (pardon, de McAvoy) : dans Trance, ce qui m'a le plus scotchée était la rapidité avec laquelle il pouvait passer de doux agneau à méchant implacable. Ici, c'est dans l'autre sens que se jouent les glissements, le vilain pourri cachant des angoisses et des fantômes qui le hantent et lui redonnent son humanité à laquelle on peut s'identifier. Ces glissements-là manquent aussi de liant pour que j'y adhère complètement. On parle dans les commentaires d'un bipolaire, moi j'hésite avec un schizophrène, pour en avoir fréquenté. "C'est - aussi - l'histoire d'un mec qui ne prend pas ses cachets" nous dit Mr Welsh l'écrivain. Bien vu, le cercle vicieux est bien décrit : je prends des cachets donc je vais mieux, puisque je vais mieux, à quoi bon prendre mes cachets"... mais dans le film, le personnage odieux, prouesse d'acteur, redevient non pas un type brisé attachant avec ses failles, mais James Mc Avoy tout sympa comme on l'aime. "Frais", comme ils disent. Ya pas, il fait très bien les deux, c'est le glissement de l'un à l'autre qui est mal agencé, à mon avis. Sauf dans la scène de l'escalier, où le personnage mis à nu et adouci, devient bouleversant, puis en un éclair redevient the beast en éructant sa violence. Là il est très fort, là ça colle avec ce qu'on sait de lui, de ses démons qui le hantent. Bon, ce ne sont que des micro-détails, mais qui expliquent que je n'aie pas adoré ce film alors que j'étais toute dévouée...

    Dernier détail, le réalisateur dit qu'il pense que les plus de 50 ans risquent d'être choqués et de ne pas aimer ce film pour ses délires sexuels et autres addictions... Je veux lui rappeler que les cinquantenaires d'aujourd'hui ont été jeunes pendant les années 70, à l'époque de la parenthèse enchantée (après la pilule et avant le sida), que le sexe et les drogues valsaient allègrement, qu'on était libres et joyeux de tout ça comme jamais plus après, bref, que les vrais jeunes (d'esprit) SONT les cinquantenaires d'aujourd'hui ! Rien de m'a choqué dans les délires du film, j'ai presque (presque !) trouvé ça un peu sage par moments...
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    James McAvoy est incroyable, les autres acteurs sont aussi très bon et le scénario bien que décousu va à merveille à ce film.
    On le déteste, on veux qu'il se rachète et pu*in j'ai pleuré, mer*e!
    Ça faisais longtemps que ça ne m'était pas arrivé.
    Bref, un super moment de cinéma!
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    "Filth" ("ordure") est un film complètement barré à l'image de son personnage principal Bruce Robertson joué admirablement par James McAvoy.
    Le rythme est hyper speed à l'image de ce Bruce dont l'alimentation se résume exclusivement à une soupe de coke baignant dans du scotch 30 ans d'âge !!
    Malgré une mise en scène assez intelligente qui nous révèle une personnalité bien plus complexe qu'il n'y parait il faut admettre que l'ensemble reste plutôt brouillon et décevant. Avec ce cocktail mêlant speed, déjanté, sex on s'y perd un peu...
    Melkisedec
    Melkisedec

    1 abonné 44 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 30 septembre 2014
    Film qui va a du 100 a l'heure, du bon mais qui ne parvient pas a nous scotché.
    modulateur
    modulateur

    7 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 29 septembre 2014
    Un film faussement subversif, une ode à la pensée unique.
    Jubilatoire pour l'intello de gauche surement... Pour moi un sacré flop.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    Après le très délirant "trainspotting", "ordure !" (qui au passage est un titre non moins ordurier qui aurait mérité d'être épargné par la traduction française) nous emmène dans un univers probablement encore plus sombre que dans le précédent film inspiré de l'oeuvre de Welch, et dont la dimension psychologique est bien plus présente.

    L'histoire se déroule dans une écosse mise à mal par le réalisateur, avec ses préjugés, ses fautes de goût et autres policiers/shérifs aux méthodes plus que douteuses. On suit les pérégrinations du sergent Bruce Robertson, personnage misanthrope et détestable au premier abord, mais qui s'avère bien plus complexe au fur et à mesure que l'on avance dans l'histoire.

    Que dire de l'interprétation de McAvoy ? Pas grand chose, si ce n'est qu'elle est juste époustouflante ! C'est probablement ce genre de rôle qui marque une carrière et qui font qu'on imagine mal un autre acteur endosser le costume de ce flic sadique, drogué, et passablement dérangé mentalement. Quant au scénario, il est tout bonnement excellent et vous prends à la gorge du début à la fin. On oscille entre film noir et thriller psychologique, teinté de l'humour délicieusement cynique qui caractérise les récits de Welch. Les situations loufoques s'enchaînent sans répits, et c'est un véritable bad trip qui se joue sous nos yeux. Pourtant, on réclame encore une petite dose tellement il est jouissif de voir ce personnage absolument odieux étaler tant de machiavélisme et de bassesses morales pour arriver à ses fins. Et puis finalement, on fini par se prendre de compassion pour cet homme qui paraît si démuni face à ses problèmes, avant que le splendide "crazy end" ne vienne remettre les pendules à l'heure à grand coup de pied dans les valseuses, et ne sonne le knockout final de cette palpitante décente aux enfers.

    S'il est encore trop tôt pour parler de chef d'oeuvre ou de film culte, on peut assurément affirmer que c'est du grand cinéma, charge au temps de faire le reste.

    P.S: J'ai du mal à comprendre comment les distributeurs ont fait pour priver ce petit bijou de salles obscures en France, alors que d'immenses daubes polluent sans vergogne nos cinéma à l'heure où je vous parle (Hercule pour ne pas le citer, et sa barbe en poil pubien). Espérons que cela participe à l'effet de surprise qui en fera une oeuvre culte auprès des spectateurs, une fois sa sortie en DVD/Blu-ray achevée.
    tony-76
    tony-76

    1 082 abonnés 1 410 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 septembre 2014
    J'étais surpris des notes de la part des spectateurs sur Allociné et également surpris de sa bande annonce qui était loufoque et absurde. Ordure ! est un récit original mais complètement barré de chez barré. Le réalisateur, Jon S. Baird a su maîtrisé une atmosphère pesante, voir sombre à certains moments. Une bande sonore vraiment bonne qui est à la fois dynamique mais efficace. Mais avant tout, cette production ne se ferait pas sans son excellent casting. James McAvoy est très étonnant dans sa tache de flic trash et désabusé. Sa performance est, sans aucun doute, exceptionnelle en tout point. Ensuite, Jamie Bell est assez convaincant, pourtant presque absent. Eddie Marson, drôle à certains passages mais sans plus. Et puis, Imogen Potts apporte un certain charme au film. On a malheureusement, quelques longueurs qui sont présentes. L'humour n'est pas très recherché, je trouve. Il cible plutôt la vulgarité à savoir, le sexe. Beaucoup de séquences de sexe, des dialogues obscènes mais il y en a des bien trouvés. Et dommage, qu'il n'y ait pas de séquences d'action avec notre protagoniste. Filth (en v.o) m'a fait pensé à Bad Lieutenant, il est dans la même veine de ce dernier. Pour ma part, c'est une production inégale qui aurait mieux été travailler à mon gout. A voir au moins une fois pour la surprenante interprétation de James McAvoy.
    Flaw 70
    Flaw 70

    262 abonnés 422 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2014
    A l’occasion de la sortie française du film, qui s'effectue en DVD, il me tenait vraiment à cœur de faire un petit point sur cet excellent film que j'ai eu la chance de découvrir il y a maintenant plusieurs mois et qui est sans conteste pour moi une des bonnes surprises de cette année. Tout d'abord oublions le faite que les distributeurs français on juger bon de ne pas sortir le film en salle alors qu'il le mériterait même si il peut parfois être extrême et qu'il aurait surement eu une classification qui aurait limité son public, on aurait dû lui laisser sa chance. Et surtout oublions ce titre français ridicule qui n'est absolument pas engageant et qui pourrais même tuer le film. Filth de son titre anglais est avant tout l'adaptation du roman éponyme du génial Irvine Welsh, déjà auteur d'un certain Transpotting qui a fini par engendré un film culte. Première réalisation de Jon S. Baird dont les principaux soucis du film viendront car celui-ci est trop maladroit dans sa mise en scène et qu'il a tendance à tomber dans toute les erreurs de débutants. Dans les maladresses on notera une introduction trop hésitante et mal exécuté ainsi qu'une révélation finale trop didactique et trop brusque, elle arrive presque trop vite dans le film. Néanmoins le reste est plutôt bien maîtrisé et à parfois même beaucoup d'ambitions notamment dans ses références. Filth étant un film très référencé, trop parfois (le film frise souvent la citation ), il va à cause de cela utiliser trop d'artifices spoiler: ( les jumpscares putassiers qui aurait pu être amené différemment dans l'exposition de la psyché du personnages )
    ce qui va légèrement l'handicapé mais paradoxalement tous cela va lui conféré une identité propre et hors norme, le film ne ressemble à aucuns autres, il semble intemporelle et plonge dans le métaphysique et le delirium sans crier gare spoiler: ( les scènes avec le psy ou celle avec la femme ainsi que l'exposition des collègues du protagoniste )
    . Ces passages sont souvent très réussi et très drôle mais aussi très exigeant car c'est dans ceux-ci que l'on trouve la plupart des indices qui nous permettrons de comprendre le mal qui ronge le protagoniste. Sinon il est aussi intéressant de voir comment Baird s'amuse à caser le quatrième mur que ce soit dans l'utilisation de la voix off qui peu faire effet de débutant mais qui ici est plutôt bien géré ou les regards appuyés de McAvoy à la caméra. Ce qui souligne l'aspect satirique du film qui expose directement à nous spectateurs le désespoir, la cruauté et la déliquescence humaine, ce qui donne au film une dimension sociologiques insoupçonnés, subtils et très juste. D'ailleurs c'est quelque chose que l'on retrouve dans le scénario, aussi écrit par Baird, notamment dans ses dialogues savoureux pleins d'ironie et de double sens. Le scénario est par contre d'une maîtrisé incroyable, nous plaçant tout du long dans la psyché de son protagoniste qui va nous guider dans une descente au enfers qui va finir par être hors de proportion. On aura donc qu'un seul point de vue durant la totalité du film qui s'amuse à jouer avec la réalité des événements mais aussi les fantasmes, les mensonges, les craintes ainsi que les non-dits de son personnage principal. Et tous ses éléments font commencer à ce mélanger au fur et à mesure que le film avance soulignant à merveille la perte progressif des repères du protagoniste mais aussi des repères du spectateurs, l'ensemble devient un bordel extrêmement bien contrôlé et géré pour nous mener sur une révélation vraiment percutante et une conclusion qui ne peut laisser indifférent. Car même si le film nous présente l'être le plus abjecte qui soit, il est juste impossible à haïr, déjà parce que le spectateur est incroyablement bien immergé dans le récit à ses cotés mais aussi car il est hors de tous manichéisme, c'est avant tous un homme qui souffre et dont la vie fout le camp et qui ne comprend plus comment le monde tourne. On ne peut que s'identifier et s'attacher à cette homme malgré ses bassesses et cette attachement est aussi du à l'acteur qui l'interprète.
    Le casting est excellent notamment Shirley Henderson et Eddie Marsan en couple extravagant au personnalités opposées mais aucun ne peu rivaliser avec la performance hallucinante et habité de James McAvoy. Pour moi, et c'est encore plus vrai avec ce film, il est le meilleur acteur de sa génération. Il suffit de vois comment il passe par toutes le émotions au sein d'une même scène, ou il passe de la cruauté à la compassion en un regard, il habite et crève chaque plans du film et le voir s'approprier le rôle et emmener le film vers des grandeurs insoupçonnés a quelque chose de fascinant. il pâlit chaque faiblesses du film et fait oublier ses défauts, sa performance à elle seule est un chef d'oeuvre, un des acteurs actuels le plus polyvalent, complexe et fascinant. En conclusion Filth est un excellent film dont il serait dommage de se priver même si il connait quelques faiblesses dans sa mise en scène, son casting irréprochable, sa maîtrise et son intelligence scénaristique assure un grand moment de cinéma. Et de toute façon ce film faut le détour ne serait ce que pour la performance magistrale de James McAvoy.
    Sang-Coeur
    Sang-Coeur

    28 abonnés 198 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 août 2021
    Je viens juste de finir le film.
    Et je ne sais pas si je vais m'en remettre.

    Suivre le parcours professionnel et personnel d'un flic à la dérive a été une expérience qui m'a fait passer par beaucoup d'états émotionnels, du fou rire, de la réflexion, à la tristesse qui prend à la gorge. spoiler: Pour finir avec une confusion total avec la dernière scène.


    Je ne vais pas parler de la prestation de James Mc Avoy qui par ce rôle vient de rentrer dans mes acteurs favoris existant. Un profond respect pour l'acteur que j'avais déjà remarqué par le passé dans différents films, mais qui signe ici son rôle le plus marquant.

    Les décors retransmette parfaitement l’atmosphère sordide et intensifies le malaise du spectateur de façon efficace.

    Une pure claque..
    César D.
    César D.

    37 abonnés 616 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 septembre 2014
    James McAvoy est excellent, comme d'habitude, mais je m'attendais à bien mieux. même si c'est irrévérencieux et outrancier par moment, j'ai trouvé que c'était quand même mou du genou, étrangement. j'imagine que ça n'a pas dû beaucoup plaire non plus de l'autre côté de la Manche, puisque le film ne sort pas en salle ici (un grand merci au Nouveau Latina pour l'avoir programmé en séance unique!). à voir quand même si on en a l'occasion, et qu'on attend pas un chef-d'oeuvre.
    Julien D
    Julien D

    1 212 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 25 septembre 2014
    Après nous avoir fait découvrir l’univers des toxicomanes dans l’incontournable Trainspotting puis dans le bien moins abouti Irvine Welsh's Ecstasy, cette troisième adaptation d’un roman d’Irvine Welsh s’attaque à la police écossaise, un sujet plus politiquement incorrect donc, et décrit un univers tout aussi dépravé. Filmé avec une mise en scène misant sur le rythme du montage, incontestablement inspiré par le style de Guy Ritchie, le parcours du sergent-détective Bruce Robertson profite d’une surprenante performance de James McAvoy qui brise complétement l’image sage de ces rôles habituels. Alors que l’enquête policière elle-même n’est qu’une excuse pour nous faire suivre cet anti-héros iconoclaste, la vulgarité outrancière de cette peinture déjantée n’est pas gratuite puisqu’elle pose des questions fondamentales de morale mais aussi sur la façon dont l’éternelle volonté d’affranchissement propre à la mentalité écossaise se transforme en une forme de rébellion incontrôlable et omniprésente dans la société.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 17 septembre 2014
    Juste ... Excellent ! Briant ! Énorme ! Et je pèse mes mots sur ce chef-d'œuvre authentique ! Certes , il n'a pas était publicité par les médias et nous n'en avons pas beaucoup entendu parler , mais c'est l'un des films qui pour moi a marquer l'année 2013 !
    Gênant , malade , hilarant , exceptionnel , malsain , ... Des tas de mots pour qualifier ce film , le scénario est bien fait , le jeu d'acteur de James Mcavoy mérite un oscar , et la fin ... La fin .... Rien à dire ! (Juste un petit spoiler par rapport à l'histoire avec son frère qui pour moi ne sert à rien , mais je vais dire que je n'ai rien vus) .
    A voir absolument en VOSTFR et étant apte à pouvoir regarder et entendre beaucoup d'obscénité ??
    Pierre-Jean B
    Pierre-Jean B

    19 abonnés 85 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 août 2019
    James McAvoy impressionnant, des plans fantastiques et une ambiance générale sous forme de folie des plus crasseuses sont les ingrédients magiques de cette magnifique réussite. Bravo et merci.
    Nicolas S.
    Nicolas S.

    97 abonnés 1 550 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juin 2015
    James McAvoy dans son meilleur rôle ? C'est possible. Je dirai même que c'est vraisemblable : il compose ici avec un personnage haut en couleurs, cynique, ordurier même, accro à tout ce qui est imaginable (drogues, alcool, sexe) et avec un gros problème là-haut. Un tel personnage demande un acteur qui ait du charisme et du talent pour l'endosser correctement et de ce côté là, McAvoy ne se contente pas de remplir sa mission, il va au-delà : j'ai hésité à utiliser le mot "virtuose" car il est assez fort et connoté mais c'est le mot qui convient ici puisque sa prestation est un sans faute, l'acteur s'effaçant véritablement derrière le personnage pour le laisser vivre totalement. Cela peut paraître basique dans le métier d'acteur mais très peu le font.

    Une certaine virtuosité se retrouve aussi, dans une moindre mesure, dans la réalisation et le montage. Pour autant, si la prestation de McAvoy est susceptible de mettre tout le monde d'accord, les choix artistiques concernant la mise en scène et le visuel sont audacieux voire courageux donc ils laisseront probablement du monde sur le carreau (beaucoup de monde ?).
    Lorsque l'on opte pour une identité si forte, il faut s'attendre à se couper d'une certaine partie du public. A titre personnel, ce côté énergique (voire cocaïné), coloré et saccadé m'a plu. Pour autant, je suis conscient que cela n'emportera pas l'approbation de tout le monde.

    Cet absence de recherche de consensus est décelable également dans le scénario et les dialogues. Ils tirent sur beaucoup de personnes et à boulets rouges ! En commençant par les écossais et les policiers. Par exemple :

    > L'agent Gus Bain n'avait jamais brillé par son intelligence. Cela dit, avoir un QI à un chiffre n'a jamais empêché personne de faire carrière dans la police.

    Ce type de phrases, à l'humour très corrosif, le film en est truffé. C'est succulent lorsque l'on accroche à ce type d'humour. C'est dérangeant dans le cas contraire.
    En tout cas, le personnage principal de flic trash et autodestructeur est très réussi et représente le moteur du film, celui sur lequel tout repose et qui fait avancer l'édifice. Un édifice qui ne s'écroule pas durant tout le film et qui réussit à intéresser le badaud. Un des meilleurs DTV de 2014 !
    Chris Art
    Chris Art

    79 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 septembre 2014
    (...) Adapté d’un roman d’Irvin Welsch à l’écriture du déjà bien barré Trainspotting, Jon S. Baird s’empare de ce récit pour livrer une œuvre complètement dingue, monstrueuse de sens et speed à souhait. (...) Filth contient tout ce qui a fait le succès du Trainspotting de Danny Boyle même s’il n’en atteint pas le prodige de la mise en scène. Jon S. Baird ressasse cette mise en scène archi-découpée mais la combine allègrement avec de brusques ruptures de tons et de longs plans fixes. Il y a une véritable atmosphère borderline, des dialogues abrupts et très soignés, et de péripéties déjantées qui font tout le style de la patte d’Irvine Welsh. James McAvoy saura remporter l’adhésion de tous dans ce rôle à contre-courant qui fait de cette comédie douce-amère un spectacle décalé et délicieusement sombre.
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