Mon compte
    Ordure !
    Note moyenne
    3,6
    1145 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Ordure ! ?

    120 critiques spectateurs

    5
    11 critiques
    4
    49 critiques
    3
    33 critiques
    2
    20 critiques
    1
    6 critiques
    0
    1 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    gabdias
    gabdias

    90 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 octobre 2014
    3è Roman d'Irvin Welsh après le sublime Trainspotting adapté ici et le ton est donné dès le début : c'est de l'humour grinçant, so british, ça claque, ça démange même ! James McAvoy est magnifique dans son interprétation. Mais passée la première demi-heure, le film se meurt à petit feu et tourne en rond et c'est bien dommage !
    Allocritik
    Allocritik

    36 abonnés 32 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 17 octobre 2014
    Décidément Irvine Welsh n'en finit plus d'inspirer le monde du 7e Art. Après l'adaptation de Transpotting par Danny Boyle en 1996, c'est aujourd'hui à Filth que s'intéresse Jon S. Baird. Auteur d'une première réalisation - Hooligans - loin d'être dénuée de qualités bien au contraire, le cinéaste rempile derrière la caméra en livrant cette fois-ci un film bien plus personnel et débridé, non pas sans risques. Là où Hooligans manifestait une certaine sobriété accessible, Ordure ! prend le parti pris de s'adresser à un public bien plus mature et cinéphile et donc forcément plus restreint et moins universel. Cette audace est-elle judicieuse en fin de compte ? Même si le long-métrage est passé relativement inaperçu, la faute à sa sortie uniquement en "direct to DVD", il vaut non seulement le détour mais alerte surtout le petit monde de la cinéphilie : Jon S. Baird est un réalisateur à suivre.

    Ordure ! démarre tambour battant au rythme effréné d'un James McAvoy survitaminé menant la cadence sur fond de sexe, drogue et alcool. Le speech de départ annonce la couleur : l'Ecosse et tous ses vices seront mis sur le devant de la scène avec au menu débauche et immoralités en tous genres. Mais derrière ce spectacle nauséabond et rebutant se dissimule en fait une œuvre bien plus profonde et subtile que le simple concept du "sex and drugs". Là est toute la puissance du dernier crû de Jon S. Baird. Il y a différents niveaux de lecture, du plus lisse au plus raffiné et on ressent la volonté du cinéaste à tendre vers la finesse en dépeignant une société à la fois complexe, dépravée et en roue libre, perdue dans un environnement déshumanisé qu'elle ne comprend que partiellement.

    Riche en réflexions sur la vie et son dessein, la peur, l'ambition, les remords ou encore la dépression, n'hésitant pas à écorcher des notions communément enjolivées comme la vie de couple ou l'amitié et exhibant avec âpreté des notions sociétales tabous - racisme, sexisme et homophobie n'y échappent pas - l'œuvre de Jon S. Baird se veut dense et crue. Toutes les facettes de l'Homme sont décortiquées et exhibées avec une noirceur à la fois glaciale et stupéfiante, avec toujours en background ce petit ton surfant sur une cinglante légèreté. La singularité et l'essence du film résident dans cette capacité à mêler intimement gravité, froideur et humour acide. Ce mélange, non pas sans risques, est habilement dosé par le réalisateur, suscitant chez le spectateur un panel d'émotions variées oscillant à un rythme soutenu entre l'étonnement, l'amertume et la morosité.

    Mais Ordure ! ne posséderait la moitié de sa puissance si McAvoy n'était pas de la partie. Déjà bien gâté avec un casting fort sympathique - Jamie Bell et Eddie Marsan pour les plus connus – et des seconds rôles tout à fait savoureux, le long-métrage s'envole grâce à un James McAvoy débridé à outrance et regorgeant d'énergie et de charisme (il signe là son meilleur rôle à ce jour), rendant ainsi son personnage absolument renversant. La complexité et l’ambiguïté de Bruce Robertson ne font qu'accentuer la mise en évidence de la performance impeccable de l'acteur. D'autre part, techniquement parlant le film est une vraie réussite. Le cinéaste fait preuve de dynamisme et de d’audace en orchestrant son œuvre avec une mise en scène à la fois endiablée, osée et "punchy", offrant à plusieurs reprises quelques scènes absolument orgastiques. Côté bande originale, les mélodies, en plus d’être habilement sélectionnées, s’accordent divinement bien avec les diverses phases émotionnelles du film, tantôt agressives et orgastiques, tantôt douces et harmonieuses.

    Comme si tant d'éloges n'étaient pas suffisants, Ordure ! ne s'arrête pas en si bon chemin, il conclut également avec virtuosité, livrant un dénouement à la fois puissant et inattendu qui ne vous laissera pas de marbre. Bref, vous l'aurez compris, le film est un intense cocktail survitaminé magistralement orchestré et à plusieurs niveaux de lecture - du simple "sex and drugs" aux multiples réflexions existentielles - surfant sur un ton léger parfaitement dosé. N'ayons pas peur des mots, le dernier crû de Jon S. Baird est une franche réussite. Chapeau bas l'artiste. spoiler: N'hésitez pas à suivre les actualités d'Allocritik sur les réseaux sociaux Facebook et Twitter (liens sur le Blog) !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 11 octobre 2014
    la première demie heure est originale,ensuite l'humour grinçant et du 4ème degrés des (anglo-saxon) part en exagération(s)....l'acteur principal à malgrés tout une patate d'enfer dans le n'impote quoi(délire(s)....au bout d'une heure cela,devient (lourd)....bon film.
    r0c-bribri
    r0c-bribri

    23 abonnés 818 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 10 octobre 2014
    Pour commencer, Ordure n'est pas un film bête mais c'est un film sale. Par là je veux signifier que le scénario et l'écriture ne sont jamais remis en cause. Puis, James McAvoy assure à merveille offrant une prestation incroyable à la mesure des protagonistes qu'on retrouve dans tous les romans de l'auteur écossais. Le film échoue dans la mise en scène, là où Trainspotting était survolté, fugace et surprenant; Ordure! est très fainéant. Ce film se repose sur les codes de récit depuis longtemps établis par des films comme Fight Club ou justement Trainspotting. Ces codes sont souvent les mêmes: une esthétique sale accompagnant le héro à base de "cuts" hallucinés constants. Jamais le film ne sort des sentiers battus du genre: film critique consumériste donc utilisation d'une esthétique pop outrancière. Et le réalisateur trop conventionnel et plagiste ne parvient jamais à créer la surprise. C'est donc sans surprise aucune mais avec des bons acteurs et des dialogues souvent percutants qu'on regarde ce Ordure! pas aussi passionné qu'on pourrait l'être.
    Kilian Dayer
    Kilian Dayer

    112 abonnés 838 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 9 octobre 2014
    Adaptation nouvelle d'un récit d'Irvine Welsh, célèbre auteur écossais à qui l'on doit déjà Trainspotting, l'emblématique film de Danny Boyle. Ici, malgré les qualités artistiques et démonstratives d'un James McAvoy tel que l'on ne le connaissait pas, Ordure s'apparent d'avantage à un coup dans l'eau qu'à une bombe filmique British. Le cadre est pourtant exotique, Édimbourg, capitale patrimoniale de la nation écossaise, symbolisée par d'innombrables vestiges d'une période historique marquante, cadre pour l'occasion d'un portrait malsain, celui de Bruce Robertson, agent de Police à la Crime locale et surtout déjanté parmi ses congénères. En pleine crise existentielle, s'il en est, le bonhomme convoite avidement le poste d'inspecteur en chef, tout en rendant la vie dure à tout son entourage ou pékins qu'il croise sur sa route. Le flic en question se shoot, boit comme un trou, maltraite son prochain et s'acharne à pourrir la vie des autres, sans oublier une forte dépendance au sexe dans sa plus pure animalité.

    Bref, Bruce est le contraire même de l'individu recommandable. Le postulat nous renvoie, par le force des choses, à l'emblématique Bad Lieutenant d'Abel Ferrara, là ou Harvey Keitel étonnait tout le monde dans la peau d'un flic franchement malfaisant. Mais ce qui ne fût pas franchement emballant à New-York ne l'est pas plus en Ecosse, pire encore. Dans un élan de fausse modestie, le film tente l’approche psychologique d'un personnage voué à la perdition. Alors que dans le cas du modèle, l'on s'intéressait tout simplement aux conséquences, dépeignant le monstre sans tourner auteur du pot, ici on prend un malin plaisir à dresser le portrait d'un homme meurtri mais complètement impitoyable. Le comédien phare éclabousse la bobine de son talent d’interprète mais la machine tourne à vide.

    En effet, si tout commence sous les meilleurs hospices, dans une certaine phase de conditionnement presque jouissive, la suite se perd, dans tous les sens du terme dans les dédales du grand n'importe quoi. Difficile alors de contempler la décrépitude certaine d'un sale type alors que l'on s'acharne, dans le scénario, à lui trouver des excuses bidons par le biais d'apparitions, de fantasmes improbables et de loufoques entremises avec notamment un médecin imaginaire. Le tout sens très clairement l'élitisme d'un auteur qui veut choquer tout en ne sachant pas trop ou son chemin le mènera. Oh, l'auteur avait brillé pour l'oeuvre mise en scène par Boyle, mais là, il se prend littéralement les pieds dans le tapis.

    En somme, un film qui ne fut pas distribué en France, ni même en Suisse, et que l'on retrouve en Direct to DVD pour une raison très simple. Le film est inintéressant. Chaotique, grossier voir même complètement puéril à force d'un jargon sexuel martelant, le film, la demie heure passée, devient carrément embarrassant. L'acteur, James McAvoy, sauve littéralement le film d'une catastrophe notable de par sa présence, bouffant l'écran à la manière d'un personnage fascinant enfermé dans une cage ridicule. A déconseiller même si un certain nombre d'entre vous apprécieront sans doute cette mascarade typiquement britannique. 05/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 9 octobre 2014
    "Ordure !" est un très bon film avec beaucoup d'humour. Le personnage principal est totalement déjanté, manipulateur a un point pas possible, c'est véritablement un enfoiré ! mais au bout d'un certains temps on se rend compte qu'il cache des soucies... (Bon je vais pas spoil le film ça serait dommage) Ce qui me chagrine un peu c'est le sexe il y en as un peu trop a mon goût mais sinon le film est vraiment bien réalisé, l'histoire est correct sans être totalement novatrice pour le cinéma. J'aurais aussi aimé qu'on apprenne plus de chose sur l'identité de ce misanthrope, c'est vraiment dommage... Un film à voir et à revoir selon moi.
    Eselce
    Eselce

    1 420 abonnés 4 238 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 octobre 2014
    Le film représente bien l'image grasse et ripou de la police : Sexe, drogue, cheveux gras, alcool, clope... Avec une bonne dose de délires à tel point qu'on ne pense même plus à l'intrigue du film... J'avoue ne pas avoir tout compris mais j'ai passé quelques très bons moments !
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 7 octobre 2014
    Quel bon film!! Je suis tombé dessus et j'ai vu que c'était un film tiré d'un livre d'Irvine Welsh, papa de Trainspotting dont l'adaptation cinématographique de Danny Boyle est juste un de mes films préférés, donc j'ai foncé.
    Et je regrette pas malgré une peur au début car j'avais peur que le personnage principal soit trop lourd mais finalement on s'adapte notamment grâce à l'excellent jeu de James McAvoy qui, bien que les acteurs secondaires sont très bien, porte le film. Le film est barré, drôle et même émouvant.
    Et puis une super B.O qui finira dans votre ipod ou baladeur!
    Bref ..Un film qui déchire quoi!
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 4 octobre 2014
    Le film commence comme une comedie anglaise mais passé les 10 premieres minutes ça devient plus serieux. la fin est même un peu émouvante. Je suis friand de ce genre de film qui sort des sentiers battus du cinema et qui sont tirés de bon livres.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 3 octobre 2014
    Un film halluciné et hallucinant sur la descente aux enfers d'un flic... James McAvoy est impressionnant de bout en bout. Attention, cette histoire nous propose des séquences à ne pas à mettre devant tous les yeux. Une belle brochette d'excellents comédiens viennent donner la réplique à ce personnage de Bruce Robertson, alcoolique, drogué, névrosé, triste, mélancolique, disjoncté, cynique, dégueulasse, égoïste...mais finalement humain...
    Joe D.
    Joe D.

    55 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    whaou quelle claque !! Adapté du 3ème livre de Irvine Welsh, qui nous avait écrit le sublime Trainspotting, réalisé par Dany Boyle, nous voici cette fois avec "Ordure". Une satire encore une fois sur l'Ecosse (comme Trainspotting) nous dépeignant une écosse dans tous ses maux, ses préjugés raciales, homophobes; sexistes à souhait. Tout ça teinté sur fond de dépression chronique, de drogue, d'hallucinations, et d'alcool. Clairement, nous suivons l'histoire de Bruce Robertson, sergent amorale dont une promotion opportuniste se présente à lui, mais il n'est pas le seul candidat en liste. Robertson est un flic pourri, associable, détestable, amorale, prêt à faire tous les pires coups bas auprès de ses collègues, afin de les décrédibiliser sur ce poste. Seulement, voilà un meurtre a été perpétré dans un tunnel par une bande de Junkie contre un jeune asiatique, et une blonde aurait été témoin du meurtre mais il est impossible de la retrouver. Robertson est chargé de mener cette enquête. Le soucis majeur, c'est que Bruce souffre de grave problèmes de dépression, spoiler: lié à la mort de son jeune frère plus jeune, et la perte de sa femme et de sa fille, qui l'ont quitté il y a déjà quelques années quand ils se sont rendus compte qu'il se droguait.
    . Pour palier à ces maux récurrents qui lui rappellent son mal être il se complaît dans un monde bercé d'illusion, compensé par les prises massives de coke. Il en devient une personne mysanthrope, opportuniste, cynique, pervers, sadique, odieux, machiavélique et emplie de bassesses morales pour arriver à ses fins. James Mc Avoy nous livre ici une interprétation exemplaire, et coup de poing pour un film teinté de multiples bad trip pour notre plus grand plaisir (et l'on retrouve d'ailleurs le style de Trainspotting dans ses délires). Seulement, sous ces airs de parties délirantes jubilatoires, ce film se révèle une vraie force d'un thriller psychologique très sombre, et d'une descente aux enfers. Nous finissons par avoir au delà de la pitié, de l'empathie pour cet homme, dont les élucubrations jubilatoires ne sont qu'un voile tissé par son psychisme, et une grosse part d'inconscient afin de cacher la détresse qui le ronge à petit feu chaque jour. Incapable de se prendre en main, et démuni d'être devenu une déchéance humaine, Robertson préfère palier ce mal être en calomniant et humiliant avec un plaisir sadique tout ce qui l'entoure. Cette chute vertigineuse nous surprendra grâce au talent époustouflant de Mc Avoy jusqu'au glas final, où un soubresaut d'espoir aurait pu arriver ( spoiler: l'acceptation et la rédemption),
    mais où le final nous est dévoilé comme une claque inévitable, à l'image du sort inévitable que finit par recevoir le personnage. spoiler: (suicide, et juste avant leçon non tiré de ses terribles erreurs puisque ses travers reprennent ou plutôt tentent de reprendre le dessus juste avant sa mort).
    . Le tout sublimé par une Bo magistrale, et une version de Creep à la fin vraiment bien en adéquation avec la situation. Au final, Welsh nous a encore sorti un chef d'oeuvre amorale, sombre et teinté de désespoir d'une écosse en mal d'être, et ne sachant accepter les vérités à l'image de ce personnage qu'est Robertson, perdu, dépassé par l'avenir, peur du monde et de l'acceptation se réfugiant dans les subterfuges illusoires spoiler: (ici la drogue, l'amoralité machiavélique, la schyzophrénie, et l'alcool)
    afin de se voiler la face, et tenter de garder une estime illusoire de soi. Un chef d'oeuvre et nul doute l'un des meilleurs films que j'ai vu en 2014. La réalisation de ce film est forte et sans concession.
    tyler-durden01
    tyler-durden01

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 2 octobre 2014
    Voila un des derniers films que j'ai vu et je n'ai qu'un mot à dire : Woohoo !!!

    Il faut dire que j'ai découvert ce film un peu par hasard, et on peut dire que l'effet de surprise à joué en sa faveur.

    On a tout d'abord une histoire basée sur un livre du même auteur que Trainspooting et ça nous promet une représentation de l’Écosse assez satirique. Ensuite la présence de James McAvoy dans un rôle spoiler: beaucoup
    plus dark (j'aurais pu dire trash mais j'essaie d’arrêter les jeux de mot pourris) que dans ses autres films que j'ai pu voir. Enfin c'est une histoire de mauvais flic et c'est quelque chose qui fonctionne très bien avec un bon scénario et une mise en scène qui suit.

    L'histoire n'est pas la plus originale du cinéma mais il y a suffisamment d'humour noir et de rebondissement pour garder le spectateur intéressé.

    C'est le genre de film dont on sort en se disant que ça a été un bon divertissement mais avec l'impression d'être passé à côté de quelque chose. Puis tout se met en place et on se rend compte qu'il y a effectivement plus qu'il n'y parait.

    spoiler: On a un parallèle évident entre ce mauvais flic, à la fois flic et coupable, et sa double personnalité . Il y a une espèce de métaphore du paradoxe par la personnification. Si on ajoute à cela un côté extrêmement manipulateur et des dépendances en tout genre (sexe, drogue, alcool, souffrance, ...) on se retrouve avec un rôle de composition d'une infinie complexité, magistralement interprété par James McAvoy. Rétrospectivement on comprend mieux certaines scènes qui paraissent confuses à la première vision (je pense au charabia du héros à la femme de son collègue notamment ainsi que certaines scènes où son comportement autodestructeur peut étonné).
    josloren
    josloren

    20 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2014
    Ou comment désinfecter la plaie purulente d'un cinéma aseptisé et bien pensant ? en regardant "ordure" bien sûr!
    Ce film est est une véritable gifle et bien là pour nous rappeler la douce(et lointaine) époque de "transpotting", de "bad lieutenant' ou d "orange mécanique"(par ailleurs au niveau du poster épinglé dans le bureau "2001 odyssée de l'espace" référence à Kubrick, on aurait préféré celui d"orange.." ) ou on osait montrer au cinéma, des humains dégénérés, violents, losers , déplorables et (ou) complètement barrés!
    En effet, les traits sont parfois "grossiers" ou surlignés mais qu'importe, le but étant de nous prendre à rebrousse poil, en savourant de manière coupable, le pérégrinations insensées et borderline d'un flic qui veut monter en grade mais finit, à force de déraper,comme simple agent de la circulation!
    Si James McAvoy est tout simplement dans "le rôle de sa vie", les second rôles, tel Eddie Marsan, en ami souffre douleur, ainsi que sa compagne,soi disant victime aux pulsions refoulées sont tout bonnement inénarrables! ...Ce qui est assez pertinent, c'est également de nous démontrer que cet homme abject au premier abord,offert à ses penchants les plus destructeurs et les plus ambigus, peut révéler une sensibilité et une souffrance suicidaire qui nous le rend profondément humain.
    Mention spéciale également a son psy,Jim Broadbent , qui a les mêmes intonations que l'"agent de probation" du jeune délinquant dans "orange mécanique" ("hmmm?"... gros clin d’œil" of sure!!) Sans parler de ses hallucinations , aussi effrayantes que dans un film gore...Bref, le cinéma anglais (écossais dans l'histoire) nous promets (a nouveau ), d’irrévérencieuses et subversives petites perles n'en doutons pas et "ordure" en fait partie.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    dur dur de faire aussi bien que trainspotting ! Pourtant, quel coup de maitre !! chapeau. Un très bon moment cinéma comme on aimerait en voir d'autres :)
    7eme critique
    7eme critique

    540 abonnés 2 778 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 30 septembre 2014
    Tout l'intérêt de cet "Ordure" réside dans le jeu excellent de James McAvoy ! Le film est assez délirant en présentant un personnage ressemblant fortement à celui de "Bad lieutenant". Mais le plaisir se savoure bel et bien dans la première demi-heure, le reste devenant trop redondant, voire agaçant. "Ordure" comme un gâteau sorti du four, impressionne d'entrée de jeu pour finalement se laisser retomber au fil des minutes.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top