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boscopax
81 abonnés
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2,0
Publiée le 2 mars 2015
Finalement peu drôle, Ordure (Filth) est un foutoir sans nom suivant la méchanceté et l'immoralité de ce flic. Tout est prétexte à de la contrepétrie d'un niveau très bas, clippé sans succès comme Hot Fuzz, qui lui créait un rythme inconnu ici. La sauce anglaise ne prend pas toujours.
Filth est un film qui ne m'attirait que par sa bande annonce plutôt déjantée. Je ne connaissais ni le livre, ni ce que racontait l'histoire. Eh bien le film s'est avéré être une excellente surprise. La plus grande reste l'énorme prestation de James McAvoy, tout simplement monstrueux. Il arrive à nous faire comprendre tous ces changements d'émotions et son mode de vie. Il a beau être le plus gros des abrutis du film et vivre une descente aux enfers radicale, le personnage nous donne une certaine empathie. En plus de l'excellent jeu de McAvoy, la réalisation est à la hauteur de ses protagonistes; excellente ! Le réalisateur parvient à nous emporter dans ce conte pour adulte, l'immersion est de mise, la mise en scène et les cadrages parfaits. En plus de cela, le film propose une bande originale réussie, un Clint Mansell inspiré. Une très grosse surprise donc, qui ravira tous ceux qui aiment les univers déjantés et ... L'Ecosse !!!
3è Roman d'Irvin Welsh après le sublime Trainspotting adapté ici et le ton est donné dès le début : c'est de l'humour grinçant, so british, ça claque, ça démange même ! James McAvoy est magnifique dans son interprétation. Mais passée la première demi-heure, le film se meurt à petit feu et tourne en rond et c'est bien dommage !
Filth est un film qui repose essentiellement sur l'interprétation inspirée d'un James McAvoy possédé. Avec ce rôle de flic irascible, autodestructeur, il réussit à combler les faiblesses d'un scénario oublié au profit de la mise en scène. Pourtant, tout semble aller à 100 à l'heure mais cela ne suffit pas pour combler un vide dans le déroulement de l'histoire. Jon S. Baird s'attarde beaucoup trop sur les délires de son personnage principal et délaisse l'enquête policière pourtant indispensable lorsque le film touche à sa fin. De ce fait, même si on est resté attentif à l'ensemble, il en résulte quelques longueurs qui donnent l'impression que l'on est resté bien plus qu'une heure et demi devant l'écran. Dommage car avec un tel rôle, à la fois débridé et touchant, certaines scènes poignantes sont de véritables petits bijoux qui dénotent avec l'atmosphère principale du film. Heureusement, la fin est soignée et si elle conclue très justement l'ensemble, elle ne fait que renforcer l'idée que tout cela aurait pu être un peu plus consistant.
Pour James Mc Avoy, tout simplement dantesque! ce film rappelle dans l'esprit "Trainspotting" (mais faites une recherche rapide sur google et vous comprendrez le pourquoi du comment!). De la drogue, du sexe, de la police, de l'Ecosse, un cocktail explosif qui nous fait passer un moment Wahou!
Excellent ! Le genre d'OFNI dont je raffole ! Outre un scénario aussi original que torturé, la réal frôle parfois avec la perfection, et que dire de la presatation de Mc Avoy ! Alors bien sur, compte tenu du sujet traité et de la noirceur du scénario (mais non dépourvu d'un humour noir délicieux), ce film ne plaira forcément pas à tout le monde, mais au fond, pour le simple spectateur que je suis, qu'importe ! 4/5
Un film assez original, à l'humour bien noir et au scénario bien déjanté aussi! Très belle prestation de Mac Avoy qui m'a beaucoup plus plu que dans ses rôles habituels. On sent clairement deux ambiances dans le film: la première partie serait plutôt comique, avec le portrait de ce flic aux méthodes pas très catholiques et la seconde plus dramatique à travers la descente aux enfers de ce flic au passé qui le hante. Une mise en scène qui colle bien à cette histoire et une bonne interprétation de tous les personnages m'ont laissé une belle impression. Je recommande .
De plus en plus James McAvoy nous prouve qu'il est l'un des meilleurs acteurs de sa génération. Un film coup de poing entre l'humour très très noir et le dramatique, un chef d'oeuvre !
Une succession de scènes, de tableaux, bien hachés, qui forment cependant un tout cohérent, sur un scénario bien difficile à déchiffrer. On fait ici le tour des perversions sexuelles ou de ce qu'on considère ainsi, au travers, c'est le cas de le dire, des aventures d'un policier qui cumule tout ce qu'il devrait éviter, mais qu'il recherche ou commet. Pourquoi ? Un drame a eu lieu dans sa vie, et il a donc décidé de se consumer après un subterfuge que l'on découvre à la fin du film. On vogue ici de la pantalonnade jusqu'au drame social voire grand-guignolesque, en passant par la comédie salace. On comprend vite que le but de tout cela ce n'est pas de chercher l'auteur ou les auteurs du crime, car il y a crime, mais de décortiquer l'âme damnée de ce flic perdu. Réussi de ce côté. La bande-son nous remet quelques mélodies entendue il y a quelques années, les dialogues sont enlevés, le montage remarquable, et les acteurs aussi. Pas grand-chose à jeter ici, mais... nous avons eu du mal à accrocher au début pour un sentiment de déjà-vu - et le style effectivement n'est pas vraiment nouveau. Aussi chacun se fera sa propre opinion, en allant voir cette oeuvre qui sort du panier commun.
Réalisation très British dans la lignée des productions Ritchie et Vaughn, le long métrage offre une mise en scène nerveuse, des ruptures de tons inattendues, des passages crus et des personnages violents oralement et physiquement. Ordure ! porté par le talent certain de James McAvoy surprend par son twist, puis par sa conclusion prenante, pour autant le long métrage se perd au début de sa seconde partie, tournant en rond, se suffisant à lui même, sans prendre le temps de poser l'ambiance avec suffisamment de minutie pour donner encore plus d'impact au dénouement.
Une ambiance à la "Transpotting", avec un MacAvoy en pleine forme. C'est un peu déjanté et brouillon, les codes moraux volent en éclat, mais c'est sympa à regarder. La décadence à l'écossaise. Jubilatoire.
James McAvoy dans son meilleur rôle ? C'est possible. Je dirai même que c'est vraisemblable : il compose ici avec un personnage haut en couleurs, cynique, ordurier même, accro à tout ce qui est imaginable (drogues, alcool, sexe) et avec un gros problème là-haut. Un tel personnage demande un acteur qui ait du charisme et du talent pour l'endosser correctement et de ce côté là, McAvoy ne se contente pas de remplir sa mission, il va au-delà : j'ai hésité à utiliser le mot "virtuose" car il est assez fort et connoté mais c'est le mot qui convient ici puisque sa prestation est un sans faute, l'acteur s'effaçant véritablement derrière le personnage pour le laisser vivre totalement. Cela peut paraître basique dans le métier d'acteur mais très peu le font.
Une certaine virtuosité se retrouve aussi, dans une moindre mesure, dans la réalisation et le montage. Pour autant, si la prestation de McAvoy est susceptible de mettre tout le monde d'accord, les choix artistiques concernant la mise en scène et le visuel sont audacieux voire courageux donc ils laisseront probablement du monde sur le carreau (beaucoup de monde ?). Lorsque l'on opte pour une identité si forte, il faut s'attendre à se couper d'une certaine partie du public. A titre personnel, ce côté énergique (voire cocaïné), coloré et saccadé m'a plu. Pour autant, je suis conscient que cela n'emportera pas l'approbation de tout le monde.
Cet absence de recherche de consensus est décelable également dans le scénario et les dialogues. Ils tirent sur beaucoup de personnes et à boulets rouges ! En commençant par les écossais et les policiers. Par exemple :
> L'agent Gus Bain n'avait jamais brillé par son intelligence. Cela dit, avoir un QI à un chiffre n'a jamais empêché personne de faire carrière dans la police.
Ce type de phrases, à l'humour très corrosif, le film en est truffé. C'est succulent lorsque l'on accroche à ce type d'humour. C'est dérangeant dans le cas contraire. En tout cas, le personnage principal de flic trash et autodestructeur est très réussi et représente le moteur du film, celui sur lequel tout repose et qui fait avancer l'édifice. Un édifice qui ne s'écroule pas durant tout le film et qui réussit à intéresser le badaud. Un des meilleurs DTV de 2014 !
Un film qui part en couille rapidement... Sexe, mensonges et drogue... Non, ce n'est pas ma came. James McAvoy y est tout de même très bon et ses trois ou quatre regards à la caméra sont les moments les plus cools finalement.
Après un départ un petit peu poussif, le film prend du rythme dans la seconde partie, et l'on comprend un peu mieux ou l'histoire veut nous emmener a suivre ce policier junkie dans sa descente aux enfers.
En voici une belle claque de l'année. En plus de m'offrir tout simplement le style d'humour que j'aime, à savoir cynique, méchant et réfléchi, Filth possède de nombreuses faces cachées qui valent toutes la peine d'être explorées. Pour commencer par le commencement, je me méfie assez régulièrement des longs-métrages DirectToDVD, j'ai donc mis du temps à lance celui-ci; grand bien m'en fasse. La réalisation n'a rien de particulier, hormis le fait de réussir à garder les mystères de son film durant tout le long, ce qui n'est déjà pas mal. La puissance du film vient évidemment de ses protagonistes ayant chacun une personnalité bien construite, de l'intrigue principale qui, bien que se faisant vite oublier, nous met une piqûre de rappel assez vite, et surtout de son personnage principal totalement déjanté. "James McAvoy dans un des meilleurs rôles de sa carrière", ai-je lu dans la presse, et je dois dire que, pour une fois, je suis d'accord. Son personnage possède un tempérament très spécial et multifacettes, et le film l'explique très bien. On suit donc cet homme dans sa quête de pouvoir avec tout ce qu'il est prêt à faire pour l'obtenir. Le moins qu'on puisse dire, c'est le long-métrage porte bien son nom. C'est drôle, ça dégage et fait dégager beaucoup d'émotions, et enfin, c'est totalement inattendu. Un petit bijou à découvrir.