Il était temps...Pour être honnête, je n’avais pas l’intention d’aller voir ce film, mais l’enthousiasme d’un journaliste de France Info m’a fait changer mon fusil d’épaule.
Le pitch ? Tim apprend par son père que tous les hommes de leur famille possèdent un don, celui de remonter dans le temps. Pas jusqu’à Cléopatre, mais seulement de quelques années au max, suffisamment pour inverser certains malentendus d’une vie trop banale, voire corriger quelques erreurs. Bien sur avec certaines limites. A partir de là, Tim va essayer de réaliser «la» vie idéale.
Pour commencer, cela n’a rien à voir avec «Un jour sans fin», nous sommes dans un autre registre. Certes il s’agit là d’une comédie, mais jouée en pianissimo. Une comédie intelligente, pleine de finesse, qui nous donne envie de faire partie de la famille de ces personnages attachants, une comédie drôle, émouvante, de facture plutôt classique dans la réalisation, mais terriblement efficace quant au résultat. Par ces temps moroses, c’est vraiment le film «rayon de soleil» qu’il faut aller voir sans tarder.
Richard Curtis, le metteur en scène, on le connait ! Good Morning England, Love Actually, c’est lui. Il n’y a qu’à taper son nom sur Google et l’on observe que tous les succès made in England de ces dernières années sont passés entre ses mains.
Mais la découverte sensationnelle de ce film reste les deux personnages principaux : Domhnall Gleeson dans le rôle de Tim, est bluffant de justesse. Silhouette dégingandée, physique très anglais, roux (!), belle gueule, belle voix, belle tendresse. On l’avait déjà vu dans un Harry Potter, dans les excellents Never let me go, et Shadow Dancer, et je pense qu’on le verra de plus en plus sur les écrans dans les années à venir. Rachel McAdams ne m’avait pas tapé dans l’oeil auparavant, que ce soit dans Midnight in Paris, Sherlock Holmes, ou A la merveille, mais dans ce film c’est un ravissement, une dose de bien être à chaque fois qu’elle se trouve dans le plan, un sourire permanent, un charme fou.
De plus, il y a une bande son terrible, que du bon, de la brit’pop au top du top, bien utilisée, qui devient à elle seule un genre de personnage virtuel. Vous l’avez compris, ce «petit» film anglais est un vrai bijou. Je recommande vivement.