Reality
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104 critiques spectateurs

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marseyopolis
marseyopolis

19 abonnés 259 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 5 octobre 2012
Un bonheur… du vrai cinema, avec des comediens extraordinaires de naturel. Et une vision tellement juste du petit peuple de Naples (j'en suis originaire) … Et une vision du monde de la télé et de ses dégats… et une bascule vers le dramatique formidable… et quel travail d'image et de cadrages. C'est le realisateur qui cadre, et c'est exceptionnel. Un bonheur !!!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 5 octobre 2012
Savoureux. Hum...l'âme de Berlusconi (et sa société du spectacle) plane quelque part dans ce film !
anonyme
Un visiteur
1,0
Publiée le 5 octobre 2012
Quelle déception. Thème intéressant mais que l'histoire est faible. Des longueurs, des longueurs, pas de fin. Quelques clichés. Interprétation moyenne de Arena: comment a-t-pu parler d'un possible prix d'interprétation à Cannes?!! Aucune chance.
nikko60
nikko60

6 abonnés 48 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 5 octobre 2012
Après Gomorra, gros coup de mou pour ce film qui se traîne en longueurs.
Un scénario paresseux, avec de bonnes idées mais au rythme interminable.
On n'est plus dans les années 70, n'est pas Risi qui veut....
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 4 octobre 2012
Je m'attendais à mieux! Suis un peu déçue parce q je pensais q ce film serait un peu plus percutant mais ça reste gentillet...
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 4 octobre 2012
Le retour du grand cinéma italien ! Tout y est : le social, le décor naturel, l'actualité...Un scénario solide et une parfaite maîtrise de la caméra et de la mise en scène.Les acteurs sont grandioses dans la pure veine du néo réalisme, Aniello Arena, l'acteur prisonnier en tête.
Jean-françois Passé
Jean-françois Passé

127 abonnés 231 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 4 octobre 2012
Encore une fois je me suis fait avoir avec l'accroche de l'affiche : il ressuscite la comédie italienne ,alors que la pauvre se retournerait plutôt dans sa tombe tellement c'es t gonflé ! un peu comme un soufflé qui monte gentiment au four , on assiste à la présentation , des personnage s à la affreux bêtes et méchants mixés avec des physiques à la Fellini ... Mais vite ça fait pffuit et le soufflé redescend limite en sentant mauvais : pas d'idée , pas de scénario , un comédien qui joue comme un poissonnier , on es t loin de Dino Risi .. mais qu'avaient -ils mangé à cannes pou donne r un grand prix à cette demi daube !
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 4 octobre 2012
un beau film qui verse parfois dans des lieux communs. Mais plaisant.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 3 octobre 2012
J'aurais préféré une fin différente avec la mort du mec mais le film reste assez agréable grâce aux comédiens.
Marc  Régis
Marc Régis

47 abonnés 244 critiques Suivre son activité

0,5
Publiée le 3 octobre 2012
Comme j'avais adoré Gomorra, je me suis précipité alors que ça ne sentait pas déjà bon... C'est un ratage total. On est loin de Ginger et Fred... Même le savoureux dialecte napolitain devient caricatural, grotesque. Quant au prix à Cannes, merci les potes, la combinazione. A ne pas voir à fin de ne pas encourager ce type de pratique.
Robin M
Robin M

77 abonnés 283 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 8 octobre 2012
http://lecinemaduspectateur.wordpress.com/2012/10/08/reality-lechec-de-la-realite/ | La première pensée qui nous prend en quittant la salle, c’est que « Reality » n’est définitivement pas une dérivation de « Gomorra » (film coup de poing sur la mafia napolitaine – Grand Prix à Cannes en 2008). Naïvement on voyait en Mattéo Garrone un porte-parole d’une Italie en perdition et gangrenée d’un côté par la mafia et de l’autre par une crise tant économique que sociale. Il n’est plus le représentant d’une Italie qui veut resurgir des cendres d’un mal qu’elle exorcise. Mais, il devient un simple spectateur des bouleversements sociaux d’une nouvelle génération dont le fonctionnement lui échappe. Son dépassement est sa première faiblesse. L’avènement de la culture du voyeurisme, commencé en France au début des années 2000 par Loft Story, est déjà un fait avéré. Dix années sont passées. Ces phénomènes sont maintenant des banalités du quotidien qui font les choux gras des zapping du monde entier. Certes, la célébrité ne repose plus sur des qualités remarquables et sur un élitisme artistique et social, mais la volonté d’une reconnaissance de l’homme lambda se vérifie fréquemment, et il ne faut pas attendre la télé-réalité pour s’en rendre compte. Rien de nouveau, si ce n’est que la nouvelle génération s’autorise tout ce qui lui permet d’atteindre cette gloire éphémère et dévastatrice. Mattéo Garrone esquisse assez bien les psychologies de ces personnages, faisant dégringoler son protagoniste peu à peu dans les méandres de la folie. Cependant l’exagération de certaines scènes et leur répétition font des personnages des pantins oscillant entre comédie et drame. Ne sachant pas sur quel pied danser, les portraits sonnent faux. Mattéo Garrone cherche à nous montrer que la société change, mais là encore, sa subtilité lui fait défaut: il suffit de voir la lourdeur des plans d’ouverture et de clôture montrant d’un côté un Naples historique surveillé par le Vésuve et de l’autre un monde totalement artificiel provenant des studios romains – la longueur écrasante des plans illustre parfaitement le manque de finesse d’un réalisateur qui critique au final son propre travail. La télé-réalité est théâtrale, « Reality » montre que le cinéma aussi ne repose finalement pas sur la spontanéité.

Ce manque de justesse et de subtilité se remarque aussi dans sa mise en scène. Mattéo Garrone cherche avec « Reality » à faire la distinction entre deux réalités: la réalité « réelle » du quotidien fondée sur l’être et la réalité « faussée » fondée quant à elle sur le paraître. Le problème c’est qu’il applique à l’intérieur même de son film les deux notions troublant son spectateur et s’auto-contredisant. D’un côté, comme dans « Gomorra », il choisit comme fond scénaristique les petits gens (de Naples) victimes de leur condition de vie et assis dans un réel pathétique fait de magouilles et d’arrangements. A ce traitement presque documentaire de son sujet, il associe non plus la notion d’une caméra témoin comme dans son précédent long-métrage, mais les ficelles d’un cinéma pédant se réclamant un statut de grand cinéma. Mattéo Garrone prône ici le superflu cherchant, en vain, un onirisme cinématographique. Des mouvements amples, pour mieux montrer une aisance ou pour chercher de quelconques effets de style, malheureusement bien inutiles. Le spectateur n’a pas besoin d’une forme digne des grands péplums aseptisés pour comprendre l’immersion du fantastique (ici une sortie de l’ordinaire) dans la vie quotidienne d’une famille banale. Ce choix de mise en scène plombe le film qui, bien que la caméra s’envole, ne décollera jamais.

Mattéo Garrone est, quand même, un fin perfectionniste qui donne un intérêt à son oeuvre par les détails qu’il sème au fur et à mesure. Il dresse le portrait d’une Italie bien mal en point. Économiquement d’abord puisque lors de la scène de l’appel entre la famille – au centre commercial – et Luciano, il met en toile de fond le passage de plusieurs candidats Chacun diplômé d’économie, ils voient en la télé-réalité une manière de gagner enfin de l’argent et de pouvoir se faire connaître des recruteurs. Le désespoir qui se dégage de la situation de l’emploi en Italie est alarmant. Mattéo Garrone en quelques secondes montre le passage d’une époque où le diplôme était roi à une époque où sa dévaluation est tel qu’il ne vaut plus rien. Les études seraient presque devenues inutiles et ouvrirait seulement les portes des métiers sous-payés et des shows télévisuels à bas ratio intellectuel. Enfin, Mattéo Garrone s’attaque à la crise de la culture en Italie, et surtout à la montée d’un produits culturels superficiels et formatés: la télé-réalité Il suffit de voir dans quel espace il décide de placer les dernières auditions pour le jeu « Grande Fratello »: dans les mythiques studios romains Cinécitta. Comme ci l’avenir du cinéma déclinant allait se faire à travers la télévision, souvent jugée parent pauvre de la culture, et par le pire de ce qu’elle offre: la télé-réalité. Le remplacement de la notion de culture serait-il arrivé ?
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 3 octobre 2012
Affligeant de la part du réalisateur du terrible Gomorra et incompréhensible: un prix et des nominations pour un scénario d'une lourdeur toute teutonne et une mise en scène qui ressemble à celle de Fellini comme un taureau à un veau. Et en plus c'est long, ça traîne, on ne rit ni même ne sourit jamais...Triste.
cylon86
cylon86

2 614 abonnés 4 430 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 3 octobre 2012
Après "Gomorra", c'est à un tout autre registre que s'attaque Matteo Garone qui aborde ici la stupidité des émissions de télé-réalité et de l'impact (dangereux) qu'il peut avoir sur son public. Le problème majeur du film c'est qu'on ne s'attache pas à son personnage principal qui est encore plus con et stupide que l'on pourrait imaginer, allant jusqu'à donner des affaires de sa maison à des sans-abri, persuadé qu'il est surveillé par des gens de la télé. On n'a qu'une envie c'est de lui claquer la gueule pendant tout le film. Alors forcément "Reality" part avec un handicap de poids qui n'est pas aidé par un scénario quasiment inepte et il faut compter sur le talent des acteurs pour rattraper le tout, Aniello Arena étant particulièrement doué pour jouer le mec banal qui devient obsédé par la télévision. Mais malgré la farce qui se cache derrière tout ça, on est bien loin de la critique efficace et du choc de "Gomorra".
jean l.
jean l.

166 abonnés 235 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 3 octobre 2012
il n'y a aucune cinématographie au monde,hors, l'Italie pour marier aussi bien comédie et drame.
c'est une tradition qui a donné tellement de chef d' oeuvre!
Reality en est l'héritage: dans un Naples très "néo réaliste" et documenté( après Gomorra, on sait que Matteo Garonne connait le sujet) .Les aventures d'un homme pris par l'envie de la célébrité, surtout par ce qu'elle peut amener financièrement, sont drôles ,mais aussi souvent émouvantes.
Qui a oublié Le cheikh blanc de Fellini, ou Bellissima de Visconti ? ce film en est la suite inspirée!
anonyme
Un visiteur
0,5
Publiée le 3 octobre 2012
Après une première demi-heure effarante où il ne se passe rien ou si peu, Luciano, poissonnier et père de famille de son état, prend enfin sa vie en main et se rend au casting du « Big Brother » transalpin. Lequel se déroule dans un lieu hautement symbolique : Cinecittà. Matteo Garrone panote consciencieusement sur l'entrée des célèbres studios italiens. Ce plan prend à la fois la forme d'un constat un peu benêt (Cinecittà, c'était mieux avant) et d'une assertion prétentieuse sur le statut de son auteur (le cinéma italien, c'était mieux avant, mais heureusement il y a Matteo Garrone). Après son trop célébré « Gomorra », le réalisateur italien prend la carte d'abonnement du palmarès cannois avec ce « Reality », bien aidé en cela par son compatriote Nanni Moretti. Après l'affreux film de Loach, on commence, soit dit en passant, à se rendre compte du niveau horrible du palmarès 2012.

« Reality » aurait pu être intéressant sur le fond s'il avait été réalisé il y a dix ans. Une dizaine de saisons du « Loft » et de ses dérivés plus tard, Garrone a l'allure d'un « Captain Obvious » qui viendrait tout juste de réaliser que la télé-réalité n'a rien de réaliste. Si « Reality » n'était que ringard et daté, ça ne serait encore qu'un film médiocre. Il se double au demeurant d'un mépris prétentieux à l'égard du public des émissions de télé-réalité, formé ici exclusivement de gens pauvres, peu éduqués, démesurément obèses et laids, aveuglés par les lumières d'une gloire artificielle. Comme dirait l'ami Moretti dans « Sogni d'Oro », de façon un peu plus directe : « Pubblico di merda ! ».

Non seulement à la bourre sur le plan des idées mais aussi terriblement hautain, « Reality » n'est même pas sauvable sur la forme : les longs plans en steadycam, sans aucun contrechamp, tournent au dispositif et ne mettent jamais en valeur la narration. Des idées de mise en scène et de montage, c'est assez triste de devoir le reconnaître, il y en a plus dans un épisode de « Secret Story » que dans tout le film de Garrone.
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