Reality
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104 critiques spectateurs

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Julien D
Julien D

1 242 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 16 octobre 2012
C’est sans doute moins un constat sur le thème déjà surexploité de la télé-réalité qu’a voulu nous donné Mateo Garonne mais une peinture de cette Italie post-Berlusconienne rendue folle par le pouvoir de l’image. Cette dénonciation de l’obsession du regard de l’autre devenu, dans cette société nombriliste, plus importante que les ambitions professionnelles et que la foi chrétienne a surtout le mérite de ressusciter les codes des anciennes comédiennes italiennes. L’humour mordant de réalisateurs tels qu’Ettore Scola et l’univers visuel baroque de Fellini sont en effet recyclés pour nous faire partager ce récit napolitain tragicomique. Malheureusement, si la mise en scène est la preuve d’une inspiration pleine d’idées (la beauté de la scène d’ouverture est d’une qualité exceptionnelle), la narration du scénario a tendance à se répéter en appuyant lourdement sur les étapes du parcours psychologique du personnage vers sa paranoïa schizophrénique.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 16 octobre 2012
Il trait bien le sujet de la dérive liée a la télé réalité mais il est un peu trop long !!
Mais ce n est pas pour autant qu'il mérite le prix du jury a Cannes car si on lui donne on peut le donner a n importe qui. !!!
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 14 octobre 2012
Un bon film sur les dérives de la télé-réalité sur les spectateurs, et un bel hommage à Fellini, mais j'ai préféré (sur la télévision) Ginger et Fred, du maître Fellini. Ma critique plus complète sur mon blog:
http://un-vrai-cingle-de-cinema.overblog.com/reality
danna2509
danna2509

24 abonnés 231 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 14 octobre 2012
Beaucoup de bonnes idées dans ce film entièrement réalisé en petit plans séquences. Une vraie intelligence narrative mais il manque l'essentiel : le rythme et j'ai presque envie de dire une problématique. J'y suis allé en aveugle sans savoir quel était le sujet et avant que l'intrigue ne se mette en route j'étais assez perplexe, ne comprenant pas où le réalisateur m'emmenait. Résultat, j'ai compté les plans séquences jusqu'à ce que l'histoire s'emballe. A partir de ce moment, c'est à dire au bout de 20 minutes il y a de bons moments, le scénario est original et le traitement intéressant. Mais,le film entame ensuite une troisième partie un peu bancal où on sent que Garrone n'ose pas aller au bout de son sujet. L'épilogue est d'ailleurs assez déconcertant. On en sort avec une impression moyenne, ce qui est dommage car les personnages sont plutôt attachants. A ce sujet il faut saluer les acteurs principaux et la ribambelle de rôles secondaires ainsi que le décor absolument magnifique. J'ai aimé ces personnages mais le film reste quand même moyen et décousu.
stebbins
stebbins

514 abonnés 1 747 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 14 octobre 2012
Qui sème du vent récolte les trompettes... Après avoir réalisé un film sur le culte du pouvoir avec le percutant Gomorra Matteo Garrone signe un deuxième chef d'oeuvre sur le culte du moi : Reality, fausse comédie franchement pathétique en réalité. A l'aide du format scope et d'une lumière crue le réalisateur dépeint une société vulgaire peuplée de gens crédules, affreux, sales et marchands d'espoir. Très complet dans son agencement scénique et sa réalisation, Reality s'attarde principalement sur le personnage de Luciano, modeste poissonnier crédule et peu confiant cherchant la gloire à tous les prix : ver de terre amoureux d'une étoile, celle d'un grand frère adulé par la foule, manipulant les égos multiples à sa guise, Luciano va peu à peu pénétrer l'autre côté du miroir, le fameux et redoutable monde de la télé-réalité. Matteo Garrone, accompagné de la partition évocatrice de Alexandre Desplat ( on pense beaucoup aux univers factices des premiers Tim Burton, notamment Edward aux mains d'argent pour l'esprit " maison de poupées " ) s'inscrit dans la continuité d'un film comme La Valse des Pantins ( Scorsese semblait déjà une source d'inspiration certaine pour Gomorra ) : fanatisme, adorations d'images en tous genres et dérision du protagoniste sont de la partie, pour un film absolument brillant et plus que nécessaire : indispensable.
Myene
Myene

20 abonnés 373 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 14 octobre 2012
Je trouve les critiques particulierement severes et injustes sur un theme voisin j"ai trouvé " Superstar" sans grand interet et Kad Merad éteint et sinistre.J"ai apprécié la truculence et la démesure du sujet et des acteurs cette fable à laquelle j"ai pu facilement adhérer démontre "le besoin de croire " de la foule solitaire qui est peinte avec ironie , mais sans méchanceté; C"est ce besoin plus qui permet les arnaques,la solidarité projective d'une réussite faite de rien et l'impact durable qu"a pu avoir l'histrion Berlusconi Pour moi Garrone mérite son prix qui reconnait le retour de la comédie italienne
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 11 octobre 2012
Gomorra avait impressionné les critiques et les publics du monde entier par sa plongée frontale dans la Camorra, la mafia napolitaine. Matteo Garrone était attendu avec impatience pour son nouveau film. Il est arrivé sur les écrans après un passage au Festival de Cannes 2012 où il a reçu le Grand Prix.
La suite est ici : http://critiqueconnection.wordpress.com/2012/10/11/reality/
Cluny
Cluny

84 abonnés 593 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 10 octobre 2012
Matteo Garrone est bien parti pour intégrer le club des réalisateurs favoris de la Croisette, puisqu'en trois sélections, il a déjà ramené deux fois le Grand Prix, premier lot de consolation pour ceux qui sont passés à côté de la Palme d'Or. Pourtant, autant cette distinction s'imposait pour " Gomorra" en 2008, autant l'attribution de ce prix prestigieux à "Reality" me laisse dubitatif, tant les qualités de complexité narrative et de sobriété technique au service d'une intention limpide qui faisait la qualité du film précédent ne sont pas au rendez-vous de ce long pensum sur cette histoire d'un Narcisse dérisoire qui sombre progressivement dans la paranoia suscitée par le mirage de la téléréalité.
Garrone adore visiblement les plans-séquences, et il a tendance à en user, voire à en abuser. Victime du syndrome de "La Soif du mal" (ou d'autres films célèbres pour leur plan-séquence introductif, je pense à "Short Cuts" d'Altman, ou "Snake Eyes" de De Palma) il ouvre donc son film par un traveling aérien qui balaie Naples au pied du Vésuve sur la musique d'Alexandre Desplats (qui est allé pomper du côté de Danny Elfman) pour finir par attraper un carrosse blanc, rouge et or qui remonte la circulation avant de rentrer dans une propriété somptueuse qui s'avère être une usine à cérémonies de mariage. Ce plan, et le suivant qui suit à terre l'entrée du carrosse dans la propriété, puis le cheminement des jeunes mariés jusqu'à la salle où attendent leurs invités, n'apportent pas grand chose de plus au récit qu'un bon vieux montage cut ; au contraire, il étire l'action à l'infini et on se dit que l'indispensable énergie qu'il a fallu pour régler la synchronisation du ballet des centaines de figurants aurait pu être investie dans un secteur plus productif, scénario ou direction d'acteurs par exemple.
Le titre annonce la couleur : la "Reality" en question est celle de la téléréalité, et tout l'enjeu dramatique du film réside justement dans la lente déconnexion de Luciano avec la réalité véritable. Dans cette scène des mariages, il doit faire son numéro de drag queen pour amuser la galerie, et il se fait voler la vedette par Enzo, resté 116 jours dans la "Maison" lors de la saison précédente de Grande Fratello, et qui vient cachetonner en répétant son petit discours de mariage en mariage. La bonne idée de réalisation, c'est la ressemblance physique d'Enzo et de Luciano, qui justifie de façon subliminale l'idée que le poissonnier napolitain peut après tout avoir sa chance.
En son temps, Ettore Scola avait filmé le lumpen romain du quartier de Monte Ciocci dans "Affreux, sales et méchants". Ici, Matteo Garrone choisit aussi d'inscrire son histoire au coeur des quartiers populaires de Naples, et on pourrait baptiser son film "Pauvres, laids et obèses", tant il a réuni un casting de tronches autour du beau gosse sur le retour qu'est Luciano. A forcer ainsi le trait, il n'évite pas la caricature, voire parfois une commisération légèrement méprisante sur tout ce petit monde, et on se sent ainsi protégés de l'opprobre jeté contre les gogos qui suivent la télé berlusconienne puisque nous ne sommes décidément pas du même monde.
On comprend vite l'idée du film : Luciano s'est bercé d'illusions lors du casting romain (judicieusement, celui ne nous est pas montré, mais juste raconté par Luciano à sa sortie), et il va se jeter dans une fuite en avant dans cette conviction malgré le démenti des faits, voyant dans des clientes romaines des espionnes de la production, et se sentant obligé d'étaler sa grandeur d'âme en donnant ses meubles aux pauvres du quartier pour racheter l'expulsion brutal d'un SDF de sa poissonnerie dont il s'est persuadé qu'elle a été vue par les envoyés de l'émission. Son isolement du monde réel est symbolisé par un jeu sur la profondeur de champ qui rend flou son entourage, et par la multiplication de plans-séquences erratiques en caméra portée qui suivent Luciano et laissent son environnement dans une sorte de brouillard. Mais le systématisme de ce procédé finit très vite par lasser, et faute de véritables rebondissements, l'ennui s'installe. Intention volontaire ou acte manqué ? "Reality" présente finalement le même désintérêt que l'émission qui fascine tant Luciano, puisqu'il épouse le même principe : enfermer des personnages dans un bocal et les filmer en continu à ne rien faire.
http://www.critiquesclunysiennes.com/
soumiya75
soumiya75

6 abonnés 158 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 10 octobre 2012
Encore une daube... Décidément j'en viens à me demander si ça vaut encore le coup d'avoir la carte UGC illimité... J'ai failli m'endormir pendant le film... C'est long et franchement inintéressant ... Le seul point positif c'est les dialogues en italiens...les images italiennes... C'est tout je crois... Quant au scénario l'intention est certainement louable... Mettre en scène cet homme prêt à tout pour passer dans cette émission de telerealité... Il va peu à peu perdre ses repères et perdre la tête...il va vendre son âme au diable sans rien recevoir en retour... Quelle triste réalité ...voilà clap de fin.. C'est fini
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 10 octobre 2012
super l'ambiance famille italienne, chaque membre de la famille est attachant et drole. les acteurs jouent tres bien et on passe un bon moment. en plus l'histoire nous fait reflechir sur les medias et la celebrité, je vous recommande ce film
Dominique V.
Dominique V.

17 abonnés 221 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 10 octobre 2012
J'ai lu bcp de mauvaises critiques, injustes à mon avis. Certes, la caméra ne se fait pas oublier et les plans sont, pour certains d'entre eux assez virtuoses. Et alors ? C'est plutôt plaisant, créatif, bien fichu, ça sert le propos (la caméra est souvent en hauteur et plonge, genre "Big Brother") intéressant, instructif sur la vie des Napolitains. Mais si vous voulez améliorer votre italien en allant voir le film en VO, oubliez ! Ils parlent tous napolitain !
anonyme
Un visiteur
1,5
Publiée le 10 octobre 2012
Entre les deux plans géniaux d'ouverture et de clôture du film qui prennent (au sens propre) pas mal de hauteur par rapport à leur sujet, "Reality" rase méchamment les pâquerettes et les spectateurs. Il faut dire qu'en 2012, faire un film sur la connerie de la télé-réalité, de ceux qui la font et de ceux qui la regardent, c'est quand même un bon vieux combat d'arrière-garde et, au vu du succès jamais démenti depuis une décennie de ce parasite cathodique sous toutes ses formes (télé-confessionnal, télé-tribunal, télé-prison...), un bon vieux combat d'arrière-garde perdu d'avance. Bon, on aurait pu pardonner (et même carrément féliciter) Matteo Garrone pour ses velléités donquichottiennes s'il nous avait proposé un film digne d'un quelconque intérêt ou s'il avait réellement, comme le clamait haut et fort le marketing promotionnel, ressuscité la comédie italienne. Là, en guise de résurrection, on a droit à quelques citations (les matrones enrobées à la Fellini) ou quelques clins d'œil nostalgiques un brin ringards (les mythiques studios de Cinecitta transformés en terrains de jeux pour producteurs de bouses télévisuelles, bouh-ouh !). Bref, Comencini, Risi ou Monicelli peuvent reposer en paix. Et en guise de comédie, si l'exposition du film n'est pas vraiment désagréable, on aurait préféré que "Reality" embrasse complètement la folie de son personnage principal plutôt que de sombrer comme lui dans la dépression la plus profonde et la plus ennuyeuse. Ennuyeuse aussi, la réalisation de Garrone qui agace très vite avec sa manie de planter sa steadycam à 2 centimètres des visages des acteurs. Allez, quelques trucs à sauver, quand même : une peinture assez touchante de la vie de quartier napolitain, un acteur principal atypique et bluffant (Aniello Arena) et l'excellent score d'Alexandre Desplat qui trouve parfois des accents morriconiens et qui souligne parfaitement le côté fabuleux du film (dans le sens "qui relève de la fable", hein, pas dans le sens "exceptionnel"...). Et puis on saluera aussi une certaine cohérence dans le projet : d'un sujet qui ne mérite aucune attention, Matteo Garrone a fait un film qui ne mérite aucune attention.
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 9 octobre 2012
Déçu par ce film. Long et sans grande intérêt a mes yeux. Malgré de bons jeux d'acteurs. A Oublier !
Christoblog
Christoblog

861 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 8 octobre 2012
Reality est très plaisant à suivre dans sa première partie. Matteo Garrone y dessine un tableau attendrissant de la société napolitaine : obésité, faconde, palais décatis, arnaques en tous genres, tronches de cirque, gouaille maximale. On est littéralement emportés par un tourbillon de sensations, conçu par une caméra virtuose et un .... la suite ici : http://0z.fr/JOPnn
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 8 octobre 2012
Un thème intéressant : la télé réalité énorme supercherie miroir aux alouettes pour starlettes d'un jour.
Hélas le sujet est mal traité.Une partie du film tient plus du reportage sur la vie d'une famille déshéritée de Naples avec des personnages grotesques voir caricaturaux. Pourtant on s'attache à Luciano (l'acteur est formidable) qui reconnait l'échec de sa vie mais rêve de temps meilleurs. ce qui le conduit aux portes de la folie. La scène finale, particulièrement émouvante, sauve un peu le film.
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