Reality
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104 critiques spectateurs

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anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 5 novembre 2012
D’après la bande-annonce je m’attendais à une comédie mais je connais bien Garrone alors j’avais quelques réserves. Grand bien m’en fasse, je serais tombée de haut sinon. Le film débute sur un ton jovial, marrant d’une certaine façon mais très vite ça devient dramatique. A travers le portrait de Luciano, Garrone montre un des nouveaux maux de ce siècle : la quête de célébrité engendrée par la société elle-même. Aniello Arena – Luciano – interprète excellemment cet homme anonyme, heureux de l’être mais qui sombre peu à peu dans la folie.
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 2 mai 2013
Matteo Garrone poursuit son travail de révélation de l'Italie post Berlusconi. En prenant l'angle de la télé-réalité, il tape dans un sujet aussi indétachable de l'Italie que peut l'être la mafia, abordée dans l'excellent Gomorra. L'obsession qui prend Luciano, propriétaire d'une poissonnerie, de passer dans la très trash émission Grande Fratello pour briller à son tour au firmament des médias, c'est au fond celle d'une large partie de la population italienne qui se vautre depuis 15 bonnes années dans la contemplation de ces stars éphémères, chiant et baisant en direct sous leurs yeux. M.G a choisi de rester au plus proche de la descente dans la folie de son personnage, ce qui ne l'empêche pas de donner qlq indications sociologiques qui visiblement dépassent le cadre de la comédie, comme par exemple l'exaltation des proches de Luciano et de tout son quartier à l'idée qu'un des leurs pourrait devenir une célébrité. Ce que dépeint Matteo Garrone avec un art de filmer très abouti, c'est l'aliénation des couches les plus populaires de l'Italie, leur fascination pour cette réalité par procuration, si gaie, si pleine de fric et d'insouciance, avec son avatar, la volonté d'accéder magiquement à une autre existence. Certes, d'autres ont déjà abordé le thème de la télé-réalité au cinéma, mais jamais avec cette simplicité au raz des personnages. Preuve qu'il a fait mouche : Matteo Garrone a dû se défendre dans une ITW de "toute intention critique" à l'égard de ses compatriotes. C'est dire si le sujet est brûlant...
anonyme
Un visiteur
3,5
Publiée le 1 novembre 2012
La télé réalité.. sujet d'actualité trop peu traité au cinéma. Garrone en sort un film juste, bien mené, une fois embarqué dans ce film on se laisse happer par l'histoire troublante d'un homme à la vie tout à fait ordinaire qui voit celle-ci transformée, et sombre peu à peu dans la folie. Après Gomorra je sors une fois de plus ravie des choix du réalisateur italien.
anonyme
Un visiteur
3,0
Publiée le 31 octobre 2012
Un film qui ne gère par son rythme , mais avec quelques bonnes choses. Sur le même thème que "Network" (le perversion de le télévision).
Skipper Mike
Skipper Mike

96 abonnés 650 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 28 octobre 2012
Irrigué de magnifiques plans-séquences, ce film de Matteo Garrone est une vraie réussite à l'esthétique fabuleuse, avec quelques longueurs toutefois mais un acteur principal hors du commun. Pas aussi proche de la comédie italienne traditionnelle, comme le prétendait la promotion, mais fort réjouissant tout de même.
tixou0
tixou0

728 abonnés 2 009 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 29 octobre 2012
Matteo Garrone a reçu le prestigieux Grand prix au dernier Cannes. Cette récompense réitérée, véritable accessit de la Palme d'Or, m'est apparue un peu plus méritée qu'en 2008 quand elle célébrait le froid exercice de style qu'était "Gomorra". Le cinéaste poursuit sa vision des maux gangrénant Naples : après la Camorra, la société-spectacle (cette dernière n'étant pas l'apanage évidemment de la capitale de la Campanie, mais s'incarnant avec une particulière pertinence dans ses classes populaires cherchant promotion sociale et aisance matérielle dans ce que les médias peuvent créer de plus pernicieux : la télé-réalité). Le ton se veut celui de la comédie cette fois-ci, mais les accents sont à nouveau souvent plutôt documentaires. L’Italie a acclimaté le « reality show » américain avec plus de constance et de succès finalement que la France, le « Grande Fratello » du film (traduction littérale et éclairante du fameux « Big Brother » d’Orwell) existe vraiment (parmi d’autres édifiants spectacles du même tonneau) sur Canale 5, et en est à sa 9ème édition en 2012. Voulant briller auprès de sa famille (épouse, 3 enfants encore très jeunes, et une cohorte de parents divers) Luciano, grande-gueule et combinard, (étonnant Aniello Arena, acteur néophyte et vrai taulard longue peine – le prisonnier fascine beaucoup nos voisins transalpins : voir aussi le « César doit mourir » des Taviani) intrigue pour tenter le casting (à Cinecittà) et croit tellement en sa bonne étoile qu’il n’hésite pas à vendre sa modeste poissonnerie pour rafraîchir son intérieur, se préparant ainsi à ses futures interviews de grand gagnant dans un cadre honorable. Avant de remporter quoi que ce soit, il faut d’abord participer, et Luciano attend en vain d’être appelé, passant de naïf à obsessionnel, en bonne voie vers le délire schizo-paranoïaque (persuadé que la production l’épie dans son quotidien, il s’essaie ainsi à l’altruisme et à la générosité pour lui faire bonne impression). L’ensemble, filmé en cohérence (gros plans intrusifs, caméra à l’épaule), mais de manière très fatigante pour le spectateur, donne une fable grinçante, voire cruelle, au message un peu court (ce petit peuple à la dégaine « pittoresque », façon « Affreux, Sales et Méchants », sous influence, est passé de la dictature de l’Eglise à celle de la télé berlusconienne – les passerelles fréquentes y invitent sans grande finesse). Mais quand la caméra prend (littéralement) de la hauteur (prologue et exposition – les mariages « hollywoodiens », où la famille de Luciano fait de la figuration ; finale onirique), le thème central (voyeurisme, fric et société) prend du sens et de l’ampleur. On regrettera donc que ces moments-là soient réduits à la portion congrue, au profit de nombreuses complaisances et autres facilités, et de longueurs conséquentes.
alain-92
alain-92

330 abonnés 1 078 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 28 octobre 2012
Dramatique et faussement léger. Reality est en fait le constat implacable d'une certaine partie de la population, Napolitaine ici, victime du culte de l'image, et attirée par les strass et paillettes de la télé-réalité avant d'en découvrir le fléau qu'elle devient et le déséquilibre qu'elle procure chez certains. Du déjà vu donc. Matteo Garrone livre ici un film dont l'intérêt principal réside dans l'extraordinaire composition de "son comédien", Aniello Arena. Une vraie gueule et un réel talent qui passe du rire à l'émotion avec une déconcertante facilité. Le début du film est prometteur, joyeux, fouillis, criard, coloré. Napolitain en un mot. Et j'aime ça. Mais très vite le film s'enlise dans les pièges d'un scénario faible et alambiqué et se traine vers une fin sans vraiment trouver de destination ultime. http://cinealain.over-blog.com/categorie-12381338.html
anonyme
Un visiteur
2,5
Publiée le 28 octobre 2012
De bonnes idées, de bons acteurs mais quelques scènes bien trop longues! La fin est très bien.
anonyme
Un visiteur
2,0
Publiée le 27 octobre 2012
Grande déception même si l’idée de porter un regard distancié sur la téléréalité et ses effets était intéressante.
Cependant, le réalisateur va bien trop loin dans la caricature, les scènes sont prévisibles et ça n’apporte pas grand chose...
La suite ...
https://onetoffline.wordpress.com/2012/10/24/reality-de-garrone-du-cliche-et-de-lexuberance/
Sergio-Leone
Sergio-Leone

193 abonnés 1 096 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 21 octobre 2012
Gomorra s'appuyait sur un texte fort et une mise en scène réaliste, "Reality" n'a plus que la mise en scène et très peu d'écriture. Le personnage obsédé jusqu'à la déraison tourne très vite en rond et ennui le spectateur qui a du mal à s'identifier à une situation si invraisemblable. On est très loin comme j'ai pu l'entendre du grand cinéma italien des années 60...
willyzacc
willyzacc

81 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

1,5
Publiée le 21 octobre 2012
Matteo Garrone après le marquant Gommora revient doucement avec Reality. Très doucement, car ce film nous ennuie (pour être poli) pendant 2h, pour nous parler d'un sujet un peu dépassé, en le critiquant doucement. On nous avait promis une comédie Italienne on se retrouve avec un film vide de sens et avec une histoire trop évidente pour tenir sur 2h. Prix du jury? Vraiment?
anonyme
Un visiteur
5,0
Publiée le 20 octobre 2012
Excellent! C'est la notre société, peut-être avec un accent très fort, en effet napolitain, mais réel. C'est le vide moral et cultural, mais c'est aussi l'envie de vivre un rêve, un vie de lumières, pleine d'argent et de célébrité, n'importe comment. Le film m'a rappelé "Affreux, sales et méchants" de Scola, mais Reality es plus proche à la réalité.
Bravo, Garrone!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 20 octobre 2012
Le film de Matteo Garrone met clairement en lumière un fléau de notre époque, la télé réalité et ses conséquences. L'obsession de vouloir être populaire, aimé, puissant, au final être quelqu'un. Et ce qui est grave c'est qu'aujourd'hui on a la forte impression qu'il faut être connu pour être quelqu'un, et cela peut importe le niveau intellectuel. Encore une fois on voit bien que 90% des participants sont des personnes ayant un problème d'argent et surtout qui ont un besoin de reconnaissance.
shimizu
shimizu

10 abonnés 228 critiques Suivre son activité

2,5
Publiée le 30 octobre 2012
Après avoir commis un chef d'oeuvre ("Gomorra"), et au moins un bon film ("L'Imbalsamatore"), Matteo Garrone se fourvoie un peu dans cette fable démonstrative et à la morale bien pesante. On a une famille joyeuse et truculente, du genre "Affreux, sales et méchants", caricaturale, mais juste ce qu'il faut, et voilà que le chef de famille est PEUT-ETRE sélectionné pour un reality show profondément débile. Evidemment il pète les plombs dans les grandes largeurs. C'est souvent drôle, mais à la fin ça devient trop pesant. On a compris que Garrone n'aimait pas la télé-réalité! Finalement le film ne nous dit pas grand chose à part que la télé réalité, c'est mal. On aurait aimé un peu plus de folie et d'amour dans ce film, un peu plus de romanesque, et que le réalisateur ne s'en tienne pas à simplement nous faire la morale.
islander29
islander29

905 abonnés 2 417 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 16 octobre 2012
Un film qui caricature avec légèreté notre société de consommation....L'homme est prêt à tout pour paraitre, pas pour être (ici c'est pour une émission télé).....Les personnages plutot truculents (la famille napolitaine entre autre) donnent beaucoup de vie au film et permettent avec une tonalité presque frivole (on est à Naples) de faire un portrait d'époque, d'un homme sans caractère et ordinaire.....Le metteur en scène nous offre deux ou trois passages qui sont un régal cinématographiquement et l'on découvre Naples dans ses petits coins inattendus.....La portée philosphique du film est aussi indéniable notamment dans un sermon épiscopal où le "pape" dénonce le combat entre le "paraitre" et "l'être", c'est la coeur profond d'un film plus léger que drole et qui contient vraimentd'excellents moments presque "Felliniens" (je pense).....intéressant à bien des niveaux.....
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