Rare sont les film mettent en scene des tueur qui ne finise pas par tourné en rond."Ghost dog" a parfaitement prouvé qu'il etais possible de faire du renouveau la ou il est dur d'en trouvé. Avec ca realisation tres contemplatif et son rythme calme qui ne sombre pas dans l'exces de violence gratuite et inutille. Forest Whitaker y est magistrale comme a son habitude. Un film qui peut laissé indifferent, mais qu'il faut tout de meme voir au moin une fois.
Ghost Dog est sans conteste l'un de mes films préféré dans le sens où ce héros anachronique évoluant de nos jours a veritablement pris corps et impose en définitive le respect. Une BO sans failles qui colle parfaitement à l'image et un Forest Whitaker à la fois impénétrable et fascinant, Jim Jarmusch nous propose là un beau conte à la tragédie indéniable qui nous assomme de par sa lenteur mélancolique et ses aspects mystérieux qui nous imposent une certaine méditation, non pas sur le film mais sur nous même.
Au premier coup d’oeil, on à l’impression d’avoir à faire à un réalisateur différent. Car à la vue de sa filmographie complète, Ghost Dog (1999) ne ressemble en rien comparé à ce que Jim Jarmusch avait l’habitude de réaliser. Mais passée la première demie-heure du film, l’absurde apparaît enfin ! Des fous rires se font entendre ici et là, cette fois-ci, c’est la bonne, on reconnaît bien là, la touche de Jarmusch. Avec son scénario farfelu, celle d’un samouraï black vivant dans une cabane perchée sur le toit d'un immeuble abandonné, entouré de pigeons et ayant pour seul ami, un vendeur de glace parlant français (tous deux ne parlant pas la même langue, ils ne se comprennent jamais mais réussissent à établir une réelle amitié entre eux). Et pour finir dans l’absurde le plus total, Ghost Dog, qui est un tueur à gages, travaille pour une famille mafieuse des plus lamentables. Jarmusch a eu la très bonne idée de conserver les références propres au film de samouraï, ses codes et ses clichés. Nombre de fois où l’on aura pu rire lorsque Forest Whitaker rengaine son arme à feu comme si cela avait été un sabre. On ne compte plus les fous rires où l’on voit cette pauvre famille mafieuse s’abrutir devant les dessins animés d’Itchy & Scratchy. Niveau casting, Isaach de Bankolé est à mourir de rire, à la fois attendrissant et si naïf face à un Forest Whitaker impressionnant (comme toujours) et sans oublier bien sur, le terrible et glacial Henry Silva, qui même sans dire un mot, nous laisse sans voix ! A noter aussi, l’excellente B.O qui n’est cette fois-ci pas composée par Tom Waits, comme en avait souvent l’habitude Jarmusch. Cette fois-ci, c’est au tour de RZA et le résultat est tout à fait acceptable, en espérant qu’ils aient l’occasion de collaborer à nouveau ensemble ! Décidemment, même en changeant de registre, quoi qu’il puisse se passer, Jim Jarmusch arrive toujours à nous surprendre et à nous séduire !
Jim Jarmush est un réalisateur à part. C'est sans résitance qu'on se laisse entraîner dans son univers envoûtant et poétique, à la suite de son atypique et magnifique « héros » Ghost Dog (grande présence de Forest Whitaker). L’humour est omniprésent, avec notamment une brochette de mafieux fans de dessins animés pas piqué des hannetons. L’atmosphère si particulière du film doit aussi beaucoup à la bande son composée par le groupe RZA.
quelle puissance ce film!ceux qui se sont ennnuyer ne connaissent peut etre pas la notion d'honneur,ou peut etre croit il que c'est en marquant le plus de but en equipe nationale!
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3,5
Publiée le 29 août 2010
Inclassable, "Ghost Dog: The Way of the Samurai" n'est pas un thriller comme les autres! Son hèros est un tueur à gages surdouè qui, entre deux missions, mèdite le code de vie des samouraïs, sur un toit, au milieu des pigeons! Trahi par ses commanditaires, il va devoir exercer sa vengeance tout en obèissant aux règles morales qu'il s'est fixèes! Au rythme des musiques de RZA, membre du collectif rap Wu-Tang Clan, et d'un surprenant Isaach de Bankolè, Jim Jarmusch sublime une tragèdie à laquelle Forest Whitaker confère l'èlègance et la grâce! Un bien beau film au ton inhabituel qui fut pour la petite anecdote en compètition officielle pour la Palme d'or au festival de Cannes! Et puis, cerise sur le gâteau, il y a une gueule, celle de l’immense Henri Silva en chef mafieux qui ne vient pas ici faire de la dentelle...
Un film soufflant une sagesse et une paix revigorante chez son regardeur. Un film flamboyant et maitrisé comme pas possible du début jusqu'à la fin. Poésie et philosophie sont les maîtres-mots de ce film de gangsters.
Mon plus grand film de tous mes temps. Enfin on sort en paix de ce film d'action, par des scènes toujours inattendues, sans effets spéciaux, sur une bande son géniale. Merci
Jarmush réussi ici à manier avec une intelligence remarquable les codes de la série B avec la poésie qui caractérise on cinéma. La musique de RZA finit de sublimer ce film porté par un forest witaker toujours aussi charismatique et émouvant. Ghost Dog est un petit bijou.
Ghost Dog, la voie du samouraï, 1999, de Jim Jarmusch, avec Forest Whitaker, John Thorney, Henri Silva et Isaach de Bankolé. Film inclassable, sorte de polar qui mélange les genres et propose les codes du samouraï en réplique à l’infantilisme des caïds maffieux. C’est aussi drôle, voire comique parfois et même poétique. Sur un scénario très mince, le cinéaste nous offre, autour de l’imposante présence du génial Whitaker (son jeu très immobile me fait penser à celui de Bill Murray dans Broken Flowers, du même Jarmush, qui m’avait un peu ennuyée), des personnages surprenants et décalés, style Jeunet et Caro, comme ce marchand de glaces (qui s’exprime en français, et pour cause…), la petite fille lectrice etc. Un tueur à gages qui reçoit et confirme ses contrats par pigeons voyageurs, ne peut pas être un gangster ordinaire ! Un bonheur d’inventivités, du début à la fin.
On trouve ici un des problèmes des films de Jarmusch, le rythme. Lorsqu'il le maîtrise comme dans son plus beau film "Dead Man", c'est absolument magnifique. Là, la progression de l'histoire est plus laborieuse du coup par moment on s'ennuie un peu (même problème dans "Broken flower").
comme souvent chez Jarmusch, c'est silencieux, ce qui nous permet de nous ouvrir à cette envoutante musique de RZA. Les mots (rares) prononcés par Ghost Dog sont profonds, de la voix du ô combien charismatique Forest Whitaker.
c'est entièrement réussi. c'est beau. c'est calme.
j'ai beau le regarder 100 fois ce film, et toujours aussi surpris par la qualité de se film... mon film préféré et indétronnable. Une bande son exceptionnelle (RZA)... des gens vont trouver sa nulle car sa va etre "space" pour eux. La fin est importante en toute chose...