Forrest Whithaker irradie de charisme dans ce film de gangster atypique. "Ghost dog" est devenu un classique en partie grâce à la présence du personnage éponyme. On sent toute la puissance du bonhomme juste à son regard, son attitude. Comme on peut le deviner d'un film de Jim Jarmusch, il ne faut pas s'attendre à beaucoup d'action ou de dialogue mais pourtant tout sonne juste. La preuve que la sobriété au cinéma peut payer. Trés bon film.
Un film curieux vu il y a quelques années sur Arte avec beaucoup d'attention... Vraiment peu ordinaire et donc intriguant voire attachant, ce film est très sympathique à regarder et apprecier. Pas un film culte non plus, mais simplement une belle idée...
Ghost Dog: la voie du samourai est pas aussi percutant que je l'escomptais. Forest Whitaker assure il y à pas photo, l'histoire tire dans une continuité poétique, et pourtant le film perd de sa puissance avec un final bien sirupeux.
C'est le film d'une fin: une fin de siècle, une fin de millénaire, une fin d'ère, une fin de vie, une fin d'un certain cinéma de gangster. C'est donc aussi le film d'un recommencement.
L'un des films de Jarmush que je préfère. Lent et lancinant, avec une BO rap 90' du wu tang klan au top. Et forest Withaker, tout en silence et en émotion. Chapeau !
J'aurai bien mis une etoile pour avoir bien rigolé devant un tel manque de realisation mais comme je me suis fais piégé par tous les illuminés qui ont mis 3 ou 4 etoiles,je lui met la note qu'il merite:0. Scenes de fusillade digne des pires western des annees 60,des repliquents ridicules,une fin qui n'induit aucune emotion,enfin je vais m'arreter la car j'ai deja perdu assez de temps a regarder ce gros navet que certain appel un chef d'oeuvre.Regardez plutot un bon film comme aniki mon frere si vous voulez voir du gangster original.
Un petit moment de poésie de Jim Jarmusch tâché par la violence et le sang. Forest Whitaker à l'apogée de son art crève l'écran. Les références de Jarmusch sont par ailleurs très appréciables notamment pour le meurtre du boss où Ghost Dog utilise la canalisation pour tuer son ennemi. Un copie conforme de Seijun Suzuki dans "La marque du tueur" qui est de très bon goût. Jarmusch est encore classe et esthétique, un grand réalisateur.
Mouhais... Un film sur les samouraïs des temps modernes avec des pistolets. J'apprécie jim Jarmusch et forest whitaker m'a impressionné dans ce rôle de tueur gros nounours alors que dans "le dernier roi d'écosse" c'était un vraie psychopathe qui nous mettait en tension. Mais ghost dog fait partie des oeuvres trop surestimées car ce film est mou et léger et qu'il n'y a pas grand chose dans cette réalisation superficielle. quelques moments sympas mais c'est encore très loin de ressembler aux samouraïs et l'ambiance de Kurosawa.
Une fois encore, Jim Jarmusch prouve qu'il est sans doute l'un des réalisateurs les plus doués de sa génération. Sans doute à ce jour (2009), son meilleur film. En tout cas, son film le plus abouti. "Ghos Dog" frôle la perfection : scénario inouï, ellipse insolente, bande son magique (on se croirait dans un film de Tarantino !), interprétation extraordinaire de Forest Whitaker et d'une pléiade de seconds rôles exceptionnels, mise en scène maîtrisée de bout en bout, sujet resserré à l'extrême, simplicité et profondeur métaphysique. Que rajoutez à cela ? Rien. Il faut le voir pour le croire !
Ghost Dog nous plonge au cœur du quotidien d’un tueur à gage qui travaille pour un mafieux qui lui a sauvé la vie quelques années plus tôt. Ce dernier n’a que très peu de vie sociable et vit d’ailleurs sur le toit d’un immeuble avec ses pigeons. Dans ce film, Jim Jarmusch, le réalisateur=, alterne entre le bon et le mauvais. On va commencer avec les points positifs : tout d’abord, on notera la belle prestation de Forest Withaker. Par ailleurs la bande son est vraiment sympa et colle à l’univers du film. Il en va de même pour la photographie et la réalisation même si on tombe parfois dans l’excès. Par contre, à l’image des méchants mafieux, le scénario est risible avec cet homme qui se prend pour un samouraï en plein cœur de New York, sans oublier toutes les citations qui viennent s’intercaler dans le film. De nombreuses scènes sont inutiles à l’image de celles avec le marchand de glaces dont on ne comprend pas un mot durant de trop longues minutes. Au final, c’est long et quelconque.