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Un visiteur
1,0
Publiée le 22 mai 2009
J'ai eu du mal à accrocher sur Ghost Dog. Pourtant, de mémoire, l'ambiance générale (bien que l'univers complètement différent), le rythme assez , etc. est assez (voir carrément) semblable à Dead man (que j'avais 'achement bien aimé)... C'est clairement une patte du réalisateur.
Mais là, je n'étais pas vraiment convaincu. Je crois que c'est surtout le personnage de Ghost dog qui m'a un peu ennuyé. C'est toujours un peu pareil. Les tueurs super efficaces, mais aussi et bien souvent super neuneu, avec des codes moraux etc... pfff... Là, je critique pas Forest Whitaker, mais bien le personnage qu'on lui a refilé.
Le scénario a quand même mis une très bonne idée dans ce film, c'est l'environnement où il est évolue. Cet univers de mafieux, bras cassés, plus proche de la retraite qu'autre chose. Chacun plus inutile que les autres. Ça apporte une pointe d'humour importante pour le film, car sinon, l'ennuie serait quand même assez fort !
Bref, je ne lui donnerais qu'une étoile, c'est pas super passionnant tous ça...
Ghost Dog nous plonge au cœur du quotidien d’un tueur à gage qui travaille pour un mafieux qui lui a sauvé la vie quelques années plus tôt. Ce dernier n’a que très peu de vie sociable et vit d’ailleurs sur le toit d’un immeuble avec ses pigeons. Dans ce film, Jim Jarmusch, le réalisateur=, alterne entre le bon et le mauvais. On va commencer avec les points positifs : tout d’abord, on notera la belle prestation de Forest Withaker. Par ailleurs la bande son est vraiment sympa et colle à l’univers du film. Il en va de même pour la photographie et la réalisation même si on tombe parfois dans l’excès. Par contre, à l’image des méchants mafieux, le scénario est risible avec cet homme qui se prend pour un samouraï en plein cœur de New York, sans oublier toutes les citations qui viennent s’intercaler dans le film. De nombreuses scènes sont inutiles à l’image de celles avec le marchand de glaces dont on ne comprend pas un mot durant de trop longues minutes. Au final, c’est long et quelconque.
Jarmush a toujours cette patte si reconnaissable, faîte d'un mélange de désespoir nonchalant et d'humour au énième degré, et si ici l'exercice de style frôle parfois la caricature par excès d'application, il nous livre un film comme personne n'en fait et qui s'apprécie méditativement comme il l'a entendu. Whitaker est prodigieux comme souvent. Après le superbe "Dead Man", cet opus pourra paraître moins essentiel dans la filmographie du cinéaste. Il n'en reste pas moins que l'oeuvre entière de Jarmusch est sous-estimée, car discréte et qu'en temps voulu l'on reconnaitra ses mérites comme dépassant le simple carcan du "cinéma indépendant" cher aux critiques intellos. Et "Ghost Dog" tient une place de choix dans cette oeuvre.
Forest Whitaker est génial dans ce film plutôt atypique et plaisant à visionner. Les seconds rôles sont eux aussi très bons. Une atmosphère où l'on reconnaît aisément la patte de Jarmusch. Quelques longueurs cela dit, mais ça vaut le coup d'oeil.
Un curieux mélange entre film de mafieux et film de samouraïs agrémenté de rap américain difficilement supportable, "Ghost Dog" est un film atypique et une proposition de cinéma audacieuse. Mais elle est plombée par une langueur rébarbative.
Ghost Dog: la voie du samourai est pas aussi percutant que je l'escomptais. Forest Whitaker assure il y à pas photo, l'histoire tire dans une continuité poétique, et pourtant le film perd de sa puissance avec un final bien sirupeux.
Tueur à gages suivant le code des samouraïs, Ghost Dog exécute un contrat pour la mafia italienne de temps en temps. Jusqu'au jour où les choses tournent mal et il se retrouve traqué par ses anciens employeurs. Il doit alors se défendre et confronter sa culture ancestrale à celle de la mafia... Avec ce film, Jim Jarmusch réalise l'un de ses films les plus accessibles, avec un amour des références, de la littérature et du cinéma certain. Comme toujours chez le cinéaste, le rythme est lent mais ici on se laisse totalement happer par l'atmosphère qui règne et par le mélange des genres effectué. Avec un brin d'humour, une certaine légèreté et une touche de poésie (les dialogues échangés par Forest Whitaker et Isaach de Bankolé qui ne parlent pas la même langue mais qui parviennent à se comprendre), "Ghost Dog" est un beau film qui saura s'apprécier, ne serait-ce que pour la composition de Forest Whitaker, toujours aussi surprenant.
Jarmusch donne grandement dans l'onirisme et le surréalisme, tant dans la gestion des personnages que dans la mise en scène, pour tâcher de faire de Ghost Dog une espèce d'OVNI en son genre. Effectivement très influencé par Melville, c'est la version hip-hop cool du film de gangsters, avec un Forest Whitaker charismatique en diable dans une intrigue excessivement limitée malgré tout. Très lancinant et surtout porté par sa dimension philosophique plutôt que par des scènes d'action vite expédiées, le film oublie un peu de creuser la psychologie de ses personnages, tout tournant quasi exclusivement autour de l'interprétation du code du samouraï à la sauce US.
Un film tout à fait singulier, qui prend son temps et distille autant de philosophie que de violence. Whitaker est un tueur peu banal mais très charismatique.
À la fin des années 1990, Jim Jarmusch revisite à son tour "Le Samouraï" de Jean-Pierre Melville, oeuvre qui aura décidément bien marqué les cinéastes américains et asiatiques. D'emblée, on y retrouve les qualités qui font d'ordinaire la force du cinéaste avec en tout premier lieu la BO ; à la musique langoureuse du film de Melville succède en effet une puissante vague hip-hop composée par RZA. Film ambivalent et inégal, celui-ci permet surtout de cerner les points faibles du réalisateur. Car si Jarmusch se débrouille comme un chef pour montrer philosophiques, on ne peut en revanche que regretter le manque de creusement des protagonistes. À cette paresse scénaristique s'ajoute en outre une flagrante inégalité des scènes, ou si certaines d'entre elles respirent le souffle et l'inventivité, d'autres sentent le bâclage. Enfin comme si une seule référence ne lui suffisait pas, à l'hommage appuyé à Melville répond celui à Martin Scorsese grâce aux personnages de mafieux, tous interprétés par des acteurs de type scorsesiens face au pur jarmuschien Forest Whitaker. Trouvant sans doute son rôle phare, il est un peu à l'image de "Ghost Dog" ; bon sans être toutefois transcendant, brillant sans être totalement convaincant.
Jarmusch qui s'essaie dans le film de gangster ? Mais ce n'est qu'un nom pour attirer les cinéphiles, le reste ne sera que batailles et fusillades imposées par la production. Ou pas. Ce que livre le cinéaste est une petite rareté dans le genre. Le héros n'est pas caricatural car ses règles de combat suivent une certaine logique ( en plus de son inspiration des samouraïs ), les méchants sont une moquerie de la mafia italienne telle qu'on la voit dans beaucoup de films, les affrontements sont réalisés dans le plus pure minimalisme. Jarmusch a apporté également une touche d'humour ( les mafieux, le français marchand de glaces ), travaillé son montage qui comporte beaucoup d'effets, et les symboles dispersés dans le film ( même si les inserts de dessins animés s'essoufflent un peu à la longue ) et son scénario, qui s'avère excellent en étant assez loin du film imaginé au départ avant de voir le film.
Rhoo laaa laaa, je m'attendais à mieux. Scénario ennuyant, des scènes d'actions vraiment pas terribles. Le jeu d'acteur n'est pas bon. Et puis, même si on ne veut pas tomber dans les clichés, on aurait au moins pu avoir des scènes de combat avec un katana (et je ne parle pas de son entraînement qui dure 5 secondes à l'écran). Bref, film vraiment pas terrible. Et puis la bande son, même si c'est RZA, n'est pas incroyable.
L'absurdité mise sur piédestal. Un vrai grand moment de déconnade avec un grand D. Ironie ? Non, tout est dans le grand écart entre rêve et réalité... Very good trip
Jim Jarmusch nous gratifie d'une véritable ode au zen avec le personnage taiseux de Ghost Dog, incarné à la perfection par Forest Whitaker, qui a décidé de suivre à la lettre les préceptes des samouraïs. Rythmé par l'envoûtante BO de RZA et avec des personnages secondaires truculents (le gangster John Tormey et le glacier Isaach de Bankolé en tête), Ghost Dog est rempli d'humour, de poésie et de finesse dans son propos et ses situations. Je suis ressorti apaisé du visionnage de ce film et avec l'envie d'écouter un peu du Wu Tang Clan et de me lancer dans la lecture de Rashōmon.