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🎬 RENGER 📼
7 201 abonnés
7 512 critiques
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2,0
Publiée le 10 juillet 2012
Made in Hong Kong (1997) est un joli drame social dépeignant les errances de deux adolescents, à savoir Mi-Août (un petit voyou qui sèche l’école pour se mettre au service d’un parrain local) & Jacky, son protégé (attardé mental). Livré à eux-mêmes, entre insouciance, quête d'identité et sans réelle motivation, Mi-Août va voir sa vie basculé le jour où une amie va se suicider et où il fera par la suite la rencontre de Ah Ping (dont il finira par tomber amoureux), une jeune fille atteinte d'une maladie incurable et condamnée si elle ne bénéficie pas d’une greffe de rein. La relation entre Mi-Août & Ah Ping, véritable fil rouge du film, s’avère sincère et touchante, elle sera d’ailleurs le véritable leitmotiv du jeune héros, lui offrant ainsi (enfin) un sens à sa vie (ou du moins, ce qui semble en être une). Très réaliste dans sa mise en scène, Fruit Chan nous plonge de plein fouet dans une misère palpable et révoltante à la fois.
A quelques mois de la rétrocession de Hong-Kong à la Chine, un jeune cinéaste tourne son second film, une fiction qui se reflète assez bien dans l’actualité de la ville où les habitants s’organisent en adoptant des manières similaires aux méthodes des usuriers et créanciers véreux. Un trio de jeunes gens illustre cette urgence de vivre dans ce monde encore libre malgré les souffrances, les maladies, les suicides. Tout ce que Fruit Chan met en scène dans l’excès et la fantaisie d’une société malmenée. Sam Lee, Neiky Yim, Wenders Li ces jeunes comédiens s’accordent haut la main sur cette dynamique que la réalisation accentue fortement. AVIS BONUS Le film a été réalisé dans des conditions particulières et chaque intervenant le raconte à sa manière. Instructif et parfois très drôle Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
La mise en scène est marquante, un visuel stylé à la couleur énigmatique, un certain charme dans la réalisation, comme des époques qui se défilent aux styles différents, c’est intrigant et les histoires se rapprochent. Une femme malade en attente d’un don de rein, l’homme fou amoureux d’elle prêt à tout jusqu’à user de la violence pour arriver à ses fins sur fond de jeunesse Hong Kongaise qui s’ennuie à mourrir. L’ambiance est kitch, vulgarité et élégance de mafieux voyous font le ménage, des longues séquences de scènes cumulant idioties et comédies. La cruauté de la virulence dépeinte est puissante, des messages intéressants qui m’interpelle, pourquoi les gens agissent sauvagement dans ce genre d’œuvre interdit au public de moins de 16 ans que l’on retrouve les meilleurs intrigues, à voir en version originale grâce à l’héritage du bilinguisme, le cantonais de Hong Kong.
A partir de pellicules récupérées ça et là et d'acteurs trouvés dans la rue, Fruit Chan nous offre un joli tableau d'un jeune homme de main qui va se lancer dans une quête tragique afin de sauver sa compagne nécessitant une greffe de rein. Je ne sais pas si Chan-Wook Park s'en était inspiré pour "Sympathy for Mr vengeance" mais on ne pourra éviter la similitude dans la trame de l'histoire. Etant donné le manque de budget, on pardonnera l'absence d'effets spéciaux notamment dans les scènes de violence, l'interprétation est parfois aléatoire et certains plans auraient mérité un peu de machinerie parceque les travellings caméra sur l'épaule sont un peu hasardeux. Mais je ne peux rester indifférent à la qualité de la réalisation de Fruit Chan. Ses choix des plans et des séquences sont particulièrement habiles, on ne s'ennuie pas et j'ai beaucoup apprécié les passages de réflexion intérieure du héros Mi-aout en voix-off. 2 étoiles=bon film pour moi. A voir!
Un film bouleversant qui vous prend aux tripes et dont vous vous rappellerez. Un chef d'oeuvre de Fruit Chan, à voir absolument! Quatre étoiles amplement méritées.
Ce film est un bijou de drame, de mal-être, de tristesse. Les dernières minutes sont très fortes. Ce film mériterait à être davantage connu, si vous avez l'occasion de le voir, n'hésitez surtout pas, mais vous n'en ressortirez pas le coeur léger.
Une sorte de collapse virtigineuse d'un jeune homme perdu face aux lueurs du matin. "Made in Hong Kong" est une ville en contraste : lumineuse mais pourtant sombre, lucide mais en demesure...
Des adolescents en quête d’identité dans une mégalopole gangrenée, en passe de perdre la sienne. Pas de transition, tout est mêlé : grandeur d’âme, misère, amour, corruption, maladie, sacrifice, abandon... Dédale à sens unique même si l’on veut se persuader du contraire ! Aussi, et à travers les yeux de "Mi-Août", on finit par se demander si le meilleur moyen d’accéder à un semblant de paradis, ne consiste pas à lâcher prise tout compte fait !?