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155 abonnés
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3,0
Publiée le 7 février 2022
"Le Grand Alligator", film italien réalisé par Sergio Martino, sorti en 1979. Avec Barbara Bach, Claudio Cassinelli et Mel Ferrer. Un film sorti 4 ans après "les dents de la mer" et qui s'en inspire à sa façon. Caméra subjectives dans une Afrique en carton pâte. Un petit divertissement.
Grand, intense, jouissif, actif, ingénieux, suspense haletant, ce film de Sergio Martino nous offre 1h17 d'un très bon film certes qui a vieilli mais qui possède un scénario en béton regorgeant de multiples événements. Sans décrire en détails le film, il s'agit d'un film d'épouvante qui avait impressionné les spectateurs de l'époque, le film datant de 1979, pour du cinéma italien ils ont construit un long-métrage entre "Les dents de la mer" et "King Kong". "Le grand alligator" brille de par une photographie des paysages d'une extrême beauté, la première demi-heure ressemble à un coin de paradis avec les indigènes qui ont accepté les hommes et les femmes civilisés. Le lieu est exploité pour favoriser cette entreprise pour le tourisme dans un lieu isolé. Tout va bien, tout le monde danse, tout le monde chante, tout le monde boit jusqu'à ce que le monstre fasse son apparition, crée la zizanie, la peur de mourir, les réactions en chaînes maladroites et de fil en aiguille, la joie de vivre dans la première partie se transforme en panique générale lorsqu'ils se rendent compte que là où ils se croyaient tranquilles et détendus, ils allaient connaître un cauchemar tragique de quoi régaler les amateurs de sang qui éclabousse, avec un monstre construit de toute pièce, les effets spéciaux datent certes mais quand on voit son œil de prédateur et son immense mâchoire, on se dit que le requin de Spielberg avait vraiment influencé le film de Sergio Martino. Un film de monstre tout à fait honorable, un bon divertissement, pas de temps mort, bien organisé au scénario bien ficelé et inspiré, un réalisateur de giallo qui s'est détourné de son genre pour nous offrir un film spectaculaire mais plus finalement ancré dans l'action que dans la peur. Au final, un film bien conçu qui répond aux attentes du spectateur qui veut assister à un massacre sans merci et avec une complaisance dans la chair et le sang, Sergio Martino réalise un excellent long-métrage d'action et de suspense. Un film à découvrir pour son scénario, sa réalisation et ses acteurs tous très bons dans leur rôle respectif.
Divertissement parfait avec des dialogues en béton et de superbes plans. Malgré quelques scènes inutiles et une musique un peu poussive, la superbe et talentueuse Barbara Bach compense largement les jeux approximatifs des autres acteurs. Un classique du cinéma.
Faut vraiment chercher pour trouver du positif : musique nulle, réalisation nulle, acteurs archi-nulles.. y'a des bons nanars qui se laisse voir sans problèmes mais là c'est chiant.
Le Grand Alligator lorgne sans conteste du côté des Dents de la mer et bien que Sergio Martino soit un solide artisan du bis italien ici malgré une réalisation correcte il aura du mal à maintenir jusqu'au bout notre intérêt. Le scénario est plutôt indigeste mais c'est surtout des attaques du grand alligator totalement sans effet et une aventure bien pauvre qui pénalisent ce film raté et complétement dépassé. Mine de rien on peut voir une vague dénonciation de l'exploitation de lieux vierges et naturels dans Le Grand Alligator à des fins purement commerciaux. Cipriani a signé une sympathique musique au son rythmique.
Après l'avoir mise aux prises avec des hommes poissons, Sergio Martino retrouvait Barbara Bach pour la plonger cette fois dans la gueule d'un crocodile glouton ! Encore une fois, ce n'est pas au niveau technique que se situent les faiblesses du réalisateur italien. Son sens du cadre est indéniable et il a vraiment le don pour dénicher des décors naturels de toute beauté. Le souci vient du scénario lui-même qui ne prend jamais de risque en dissimulant son monstre de toutes les façons possibles sous couvert de développer les personnages. Heureusement, histoire de justifier enfin son titre, le film s'emballe au dernier tiers pour nous gratifier d'une séquence d'attaque savoureuse où le fameux croco en carton daigne se montrer sous toutes ses coutures pour le plaisir des amateurs de cinéma bis italien. A ne réserver qu'à ces derniers.
Un film à reconsiderer,d'une liberté très transalpine,avec des personnages haut en couleurs,des plans très inspirés , une photo majestueuse et la musique de stelvio cipriali kitsch à souhait;des films comme on en voit plus!!!
Un alligator gigantesque sème la terreur dans une région isolée d'Afrique où un promotteur immobilier a construit un complexe touristique. Voici un énième survival animalier ayant pour thème les crocodiliens. Mais en quoi Le grand alligator se distingue t-il de ses concurrents ? Le problème est bien là. Le film de Sergio Martino ne réussit pas à se démarquer. Une histoire convenue, sans l'once d'une originalité. Un alligator discret (pas très crédible au passage) et un rythme relativement lent finissent de faire sombrer le film dans une trame d'un classicisme navrant. A noter, un dénouement où le carnage prend enfin de l'ampleur. Dommage qu'il faille attendre 1 heure. En d'autres circonstances, le déroulement aurait pu rattraper le tout, mais ce n'est pas le cas. Au final, La grand alligator est un petit film peu novateur qui pourra en rebuter certains, si vous n'êtes pas amateur de reptile avide de chair humaine. Tout juste moyen.
Le film souffre déjà d'un problème que connaissent la plupart des films de crocoxploitation, c'est à dire la rareté des attaques du saurien en question et surtout la mise en scène cache-misère qui découle de ces attaques. C'est d'autant plus probant sur ce film que la réalisation de Sergio Martino est très "classieuse" en dehors des scènes d'action, il nous offre un très beau scope magnifié par le directeur de la photo Giancarlo Ferrando. Mais voila, dès que l'alligator passe à l'action la mise en scène perd les pédales et fait tout son possible pour réduire les apparitions de la bête au minimum (quand on voit la gueule de la maquette on comprend) donc c'est partis pour des gros plans sur les acteurs qui tombent à la flotte, qui gigotent, qui crient, puis une subtile trainé de sang ondule à la surface de l'eau, notre monstre a frappé, dommage on l'a pas vu. Le script a quand même l'intelligence de pas tout miser sur l'alligator, il inclue une réflexion sur l'exploitation des forêt et de la jungle, par les occidentaux, à but commercial. Alors oui c'est très mince comme réflexion mais ça à le mérite d'introduire un personnage de directeur d'hôtel qui fera tout son possible pour mettre des bâtons dans les roues de notre héros photographe (si sa clientèle apprend la présence d'un "dieu" alligator, son business risque de prendre l'eau). Deuxième bonne idée du scénario, introduire une tribu indigène qui vénère le monstre du titre et qui est près à retourner sa veste à tout moment pour sa propre survie (au début ils sont sympa, l'alligator montre des signes de mécontentement, ils deviennent méchants et tuent les occidentaux qui exploitent la nature, puis l'alligator se fait tuer donc ils redeviennent gentils). Mais tout cela ne suffit pas à nous sauver de l'ennuie, et c'est pas la bombe Barbara Bach qui nous passionnera pour cette péloche pas très inspirée.
Hou là! J'ai pratiquement jamais vu un film aussi nul! L'aligator est très mal fait, le jeu des acteurs est nul et surtout, il se passe pratiquement rien durant la première moitié du film... Un film à voir à vos risques et périls!