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    L'âge atomique
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    2,1
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    La_Mort_Dans_L_Oeil
    La_Mort_Dans_L_Oeil

    31 abonnés 248 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 novembre 2012
    bel échouage, là où LOW LIFE réussisait l'ouverture d'une inter-zone visuelle et sonore, d'un temps intercalaire, flottant, disait tellement et si bien, derrière l'emphase apparente et nécessaire, de quelquechose d'un mouvement réel et souterrain dont la rumeur n'est parvenue qu'à quelques uns pour l'instant, d'une geste nouvelle, de corps jeunes, et surtout la réactivation d'une parole, de son efficace symbolique, et plus, de sa puissance de court-circuitage, de résistance, "paroles en l'air" lancée contre les envoutements d'une époque, parvenait par on ne sait quelle magie blanche à maintenir un état d'équilibre chamanique. Ici hélas, on aimerait bien prendre sa défense, mais on tombe du fil. A l'exception, des scènes de boîte de nuit, belles scènes bien dialoguées où Victor va vers les filles, mais les filles finissent immanquablement par le laisser sur le carreau, et dans l'incompréhension. Et surtout, il n'y a pas de hasard ici, la séquence de drague homo sur le dancefloor, avec Luc CHESSEL... acteur "commun" des deux films parents. Son apparition, son jeu, sa voix, son phrasé, sa manière de bouger... sa présence mouvante et son dire unique aimantent et transcendent tout, troublent le circuit des images, interrompent la litanie du blabla, et la liste ordinaire des gestes autorisés. Rien que pour ce ballet animal avec le néant, on y retournera. L'éternel retour mon frère ! Plus : un très beau plan cyclopéen de la Tour Eiffel, des travellings de lignes de RER. Paris, la nuit... quelques sourires de filles, beautés blaffardes qu'il faut bien remarquer, et aussi et surtout la plus belle musique de film entendue cette année
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 janvier 2012
    Sous l'oeil bienveillant de la tour Eiffel, Victor et Rainer entretiennent une relation ambigue. Trop proche pour meilleurs amis, pas assez pour être en couple. Le soir, ils prennent le RER pour aller traîner dans Paris. Klotz nous montre alors Paris la nuit à travers le regard des deux jeunes hommes. La discothèque est leur repère pour danser, philosopher, draguer et se moquer des jeunes BCBG. Avec ses lumières fluorescentes et "flashies" à la manière du club dans La cité de dieu, la réalisatrice montre avec brio l'intérieur de la boite de nuit. Le bleu, le vert et le rouge sont omniprésents. Les fins de soirées sont souvent synonimes de rixes et d'affrontements verbales avec d'autres jeunes (l'alcool aidant...). Klotz parvient parfaitement à restituer de manière poétique ces évènements et nous plonge dans l'ambiance grâce à des plans séquences rythmés sur une musique "techno" sourde entrecoupée quelquefois de quelques cris ou paroles des personnages. Au fur et à mesure que la nuit avance, les deux jeunes retournent sans le vouloir et sans s'en rendre compte à leurs racines, au calme de la forêt. La lune devient alors leur guide substituant la tour Eiffel. L'idylle amoureuse inavouée va t'elle alors naître ou la fierté personnelle gardera t'elle le dessus ?
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