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    Abus de faiblesse
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    Eric S.
    Eric S.

    3 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 février 2014
    Catherine Breillat met en scène un sujet fort. Si Kool Shen relève bien le défi de ce rôle qui le révèle remarquablement au cinéma, il est servi par l'interprétation d'Isabelle Huppert, épatante. Cette histoire de lutte, avec son déploiement de barbarie intime, donne le vertige. Heureusement, le malaise est nuancé par une mise en scène au ton apaisé qui permet de prendre de la distance et inspirer du respect pour les personnages courageux et indépendants. Qui est pris au piège ? Les liens restent nimbés de mystères. Elle désirait ré-apprendre à rire, la scène finale est forte.. rires et larmes...
    Max Rss
    Max Rss

    204 abonnés 1 849 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 mars 2019
    L’abus de faiblesse est un thème qui est usé jusqu’à la corde. Il est impossible de compter le nombre de fois où l’on a vu ça sur les écrans de cinoches. Pourtant, lorsque ce thème est exploité correctement, ça peut donner de bons films. Mais ici ce n’est pas le cas, Catherine Breillat nous propose un film incroyablement froid, ce qui n’est pas le problème, mais qui est incroyablement lent, linéaire et empli de vacuité. Le voilà le problème. Au début, c’est du classique, on se laisse prendre, mais petit à petit, l’ennui prend le dessus, et on finit par regarder que d’un œil ce qui nous est proposé. Problématique. Pourtant, les deux personnages principaux (joués par Isabelle Huppert et Kool Shen) ne manquent pas d’intérêt. L’une est une réalisatrice devenue hémiplégique à la suite d’un AVC, tandis que l’autre est un escroc connu pour avoir piqué un bon paquet de pognon. L’une est un « vivier » de sentiments contradictoires qui pendant tout le long du film se heurte à un mur sans parvenir à trouver la moindre issue de secours. Tandis que l’autre représente la virilité satisfaite à l’état pur. Mais même avec la présence de deux protagonistes à la psychologie bien définie, ça ne passe pas. C’est trop long, trop lent, trop répétitif, ça finit par gaver sérieusement. Pas grand-chose à retenir finalement si ce n’est le duo de comédiens, même si Kool Shen alterne le bon et le mauvais dans sa façon de jouer.
    Arlette et les mécanos
    Arlette et les mécanos

    72 abonnés 560 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 septembre 2014
    Comme souvent Isabelle Huppert tourne dans des purges malsaines, minables et là on atteint le sommet. Quant à Breillat que je déteste, qui se fait ridiculement avoir, elle aurait pu éviter de porter à l'écran sa connerie, ses problèmes de santé même si c'est très triste, son gout du voyeurisme quoi. Aucune mise en scène, rien, le vide. A fuir.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 16 mai 2020
    Même si le sujet ne devrait apporter que sympathie et compassion vis à vis de la réalisatrice « Abus de Faiblesse » est majoritairement ennuyeux. Sauvé par une extraordinaire séquence finale, après une mise en place curieuse et stylistiquement décalée, plus proche du film d’angoisse, le déroulé s’enlise dans une mollesse visuelle, psychologique et scénaristique (Breillat avoua qu’elle avait peur de faire le film). La réalisatrice récuse le terme de biopic, ce qui peut se comprendre au vu du manque de conviction des deux tiers du film. Malgré les très bons Isabelle Huppert et (surprenant) Kool Shen l’ensemble reste embourbé dans ses faiblesses scénaristiques.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 2 septembre 2014
    quel rôle de composition remarquable pour Isabelle Huppert ! un film au rythme lent mais captivant...
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 211 abonnés 4 193 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 août 2015
    Qui aurait eu l’idée en 2007 d’aller se mettre dans les pattes de l’ignoble Christophe Rocancourt dont les frasques et escroqueries en tous genres avait été largement commentées, souvent par lui-même, dans les médias ? Personne de sensé sans doute, sauf peut-être la cinéaste Catherine Breillat qui à peine remise d’un sévère AVC l’ayant laissée semi-hémiplégique s’était entichée de ce redoutable aigrefin dont la réputation n’était plus à faire. Certes affaiblie et étonnement seule comme cela transparait dans le film et dans le livre parue en 2009, Catherine Breillat n’avait semble-t-il rien perdu de son assurance et sans doute aussi de sa morgue quand elle s’était mise en tête de dompter ce personnage inculte dont elle avait du penser qu’elle en viendrait facilement à bout en lui faisant miroiter un rôle dans un film qu’elle comptait tourner avec Noami Campbell. Relativement identique au livre, le film ne cache rien de la douleur physique intime ressentie par la réalisatrice quand dans son lit elle a pris conscience avec effroi de la perte de contrôle de la moité de son corps ni de la longue et pénible rééducation qui n’a pu effacer toutes les traces de l’épanchement cérébral. Il ne fallait rien moins que le talent d’Isabelle Huppert pour rendre sans pathos excessif le mélange de désarroi et d’envie de combattre qui doit vous saisir dans de tels moments. C’est tout le mérite de Breillat de se montrer sans complaisance lors de ce chemin introspectif sincère qui ne nous explique d’ailleurs pas vraiment comment deux êtres aussi différents ont pu cohabiter si longtemps. Elle assez consciente de ce qui lui arrivait et lui encore présent alors que visiblement il avait tiré tout le jus de la poire. Témoignage bouleversant d’une femme qui alors qu’elle est touchée au plus profond de sa chair doit amèrement constater qu’elle avait déjà auparavant fait le vide autour d’elle, finissant par trouver refuge chez celui-même qui était en train de la dépouiller. Du côté de Rocancourt, loyalement rendu par un Kool Shen qui n’a pas cherché à tirer la couverture à lui, rien de ce qui pourrait justifier une quelconque fascination ne retient l’attention. Au contraire, le garçon ne cache rien de sa veulerie et de sa suffisance, employant des astuces tellement grossières qu’elles en constituent presque de la provocation et une invitation à la fuite immédiate. Le mystère reste donc entier pour Breillat comme pour nous et tous ceux qu’il a dupé de Mickey Rourke à Jean-Claude Vandamme en passant par Michel Polnareff. Un film qui avait sa raison d'être sans doute plus pour son auteur que pour le spectateur.
    ferdinand75
    ferdinand75

    571 abonnés 3 931 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 décembre 2015
    Un exercice bien nombriliste, qui ressemble surtout à une auto analyse. Le film est pourtant bien réalisé et on reconnait le professionnalisme de Catherine Breillat, une image soignée, des acteurs très bien dirigés,qui arrive à créer une atmosphère pesante, lourde. Mais l’histoire n’est pas très intéressante. Si il s’agissait d’un scénario orignal on dirait qu’il est bien léger, alors car on sait qu’il s’agit de l’adaptation d’un incident qui lui est survenue, on se dit comment est-ce possible ? On ne comprend pas comment l’héroïne, intelligente, d’un milieu cultivé, avisée, peut céder à ce voyou, rustre, comment peut-elle se laisser aller à faire tous ces chèques,( pour un total de 800 k€) quelle naïveté, quelle inconséquence. . Cela parait tellement improbable Et pourtant quand on regarde la vraie vie ( la vie réelle de cet escroc) on comprend comment cela a été possible, et on voit que beaucoup d’autres personnes ont été bernés , et entre autres, comment il arriva à séduire une ex.Miss France, l’épouser, et même à avoir un enfant avec elle , alors que toute le monde savait déjà l’escroc qu’il était .Il devait avoir un charisme fort , et de ce fait le film de Breillat résonne comme un témoignage intéressant sur un arnaqueur professionnel.. Donc finalement on comprend que Breillat puisse avoir été abusée. Le film vaut surtout pour la magnifique interprétation de Isabelle Huppert, énorme, mimant la maladie, le handicap causé par l’ AVC, son corps désarticulé, sa fragilité, sa dépendance c’est phénoménal. Cette partie là est très forte, et c’est aussi une forme de témoignage rare sur cette maladie, vécue de l’intérieur. C’est probablement un hommage indirecte que Isabelle Huppert rend à la réalisatrice , lui montrer , nous monter, l’admiration que l’on peut avoir pour sa résilience, sa lutte contre la maladie et son endurance. C’est cela l’aspect le plus intéressant du film.
    Backpacker
    Backpacker

    82 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 13 décembre 2016
    Certes, le sujet est original bien que l'on connaisse déjà ce fait divers. Le talent inégalé et extraordinaire d'Isabelle Huppert relève le niveau discutable de la prestation de Kool Shen. On ressort déçu de cette autobiographie réalisée par Catherine Breillat. En effet, la réalisatrice semble vouloir faire son mea culpa à travers ce récit contant sa relation ambiguë avec Christophe Rocancourt, qui l'a plumée alors qu'elle sortait de convalescence. Un film plus que moyen et banal à vrai dire.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 401 abonnés 4 251 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 septembre 2016
    Dès l’ouverture, Catherine Breillat installe une atmosphère pesante et bouleversante grâce à la performance irréprochable d’Isabelle Huppert. On a peur que le film continue sur cette piste et tombe dans le voyeurisme, car ce début est vraiment dur à regarder. La réalisatrice s’arrête à temps et se concentre sur la relation entre la star hémiplégique et l’arnaqueur. Kool Shen s’en sort plutôt bien dans son personnage qui charme et qui donne envie de prendre des risques. Or, la manipulation n’est montrée que dans les faits et rarement dans les émotions. Ainsi, on ne sait jamais vraiment ce que ressent le personnage principal. Conséquence, à trop être démonstrative, la cinéaste fait puer son arnaque à des kilomètres et on se demande encore comment Maud ne l’a pas vu venir. Abus de faiblesse est un drame de qualité, interprété avec professionnalisme, mais le thème étant plus qu’autobiographique, la réalisatrice a voulu y mettre de la distance. Dommage, c’est justement cette distance qui compromet l’ensemble.
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    conrad7893
    conrad7893

    307 abonnés 1 679 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 septembre 2015
    Un film direct, froid, avec une actrice qui nous montre encore son talent après tant d'années et nous épate tellement elle s'est surpassée dans ce rôle.
    Kool Shen, plus connu pour être un membre du groupe de NTM , dévoile un talent cinématographique.
    je l'ai trouvé très juste dans ce rôle d'escroc célèbre .
    Un film autobiographique pour la réalisatrice .
    j'ai pas détesté
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    710 abonnés 3 089 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 juillet 2021
    Catherine Breillat réussit, avec Abus de faiblesse, à rendre la persécution que subit Maud tout à la fois explicite et insidieuse, massive et incertaine ; elle redouble la violence physique d’un corps qui devient étranger à lui-même avec une violence morale qui enferme la femme dans une caisse de résonances dont les extrémités sont ceux de son domicile. La caméra ne parcourt jamais l’appartement pour nous en donner une vue d’ensemble ; elle se contente de capter la réalisatrice dans un environnement oscillant entre l’oppression et la sûreté, à l’image du lit et des draps dans lesquels elle se réfugie et avec lesquels elle fait corps, sans que cette fusion apparente n’élude sa fragilité congénitale. Soit une collection de vignettes dont les mouvements résultent du choc d’énergies opposées. Au cœur du long métrage réside un paradoxe : la force intérieure et la détermination de Maud semblent divulguer voire alimenter le déni dans lequel elle vit. Son calme et sa vigueur apparaissent doubles : tels des indices d’une solidité intérieure et tels des aveux d’une incapacité à réagir. « Je me rendais compte mais ça comptait pas », affirme l’héroïne en clausule, victime et témoin d’une dépossession consciente et inconsciente d’elle. Catherine Breillat parvient à représenter le trouble d’un être-là absent ou incomplet qui s’appuie, comme une tutelle, sur la présence d’un homme défini par sa force brute. La toxicité de leur relation articule également une amitié sincère et une exploitation inquiétante. Le travail du son s’avère ici digne d’intérêt : la sonnerie du portable, qui ne cesse de répéter encore et encore sa mélodie ou ses vibrations, insiste sur la dépendance néfaste qui s’établit entre les deux personnages principaux sans poser d’axiologie rassurante : qui joue ? qui est dupé ? Ni bien, ni mal, seulement de l’humain que l’on sonde et que l’on représente. Maud dit à Vilko qu’il ne connaît que deux endroits : les palaces ou les prisons. L’entièreté du film, comme les intériorités qu’il parcourt, obéit à cette distinction entre le luxe et le dénuement, la richesse et la précarité, la préservation et l’exposition à la cruauté. Porté par deux acteurs exceptionnels, Abus de faiblesse met en lumière le trouble d’un état qui échappe à la raison commune ; il constitue l’une des plus grandes réussites de sa cinéaste.
    Jonathan M
    Jonathan M

    137 abonnés 1 528 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 19 janvier 2016
    Le film est amer. Une amertume décelable par un jeu mi-guignolesque mi-tragique d'Isabelle Huppert. Une réelle composition de style, à tous les nivaux. C'est le nanar bobo d'auteur, si si çà existe. Mais le scénario a de quoi en faire rougir plus d'une pourtant. La diabolisation de l'avarice, l'amour du risque, la fuite en avant. Vraiment je suis des fois consterné et parfois émerveillé, c'est à ne rien comprendre. Pas indifférent en tout cas, pas suffisamment pour autant.
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 7 mars 2015
    Hormis l’excellence de l’interprétation de Isabelle Huppert, magistrale, je n’ai pas trop apprécié cette histoire, à la fois banale et sordide, racontée platement, sans susciter émotion ni empathie. Je n’ai pas vu non plus ce qui pouvait justifier le titre « abus de faiblesse ».
    anonyme
    Un visiteur
    2,0
    Publiée le 14 janvier 2015
    isabelle huppert nous interpelle dans le 1er quart d'heure et vient le tour de kool shen qui joue tant bien que mal son rôle.le scénario est présent,malgrés ce conte de fée.note:08/20
    fabrice d.
    fabrice d.

    26 abonnés 1 530 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 décembre 2016
    Ce n'est pas pour moi le film de l'année.
    Ce film a le mérite de raconter une histoire vraie, les faits ne sont pas expliqués, ils sont narrés. C'est tout.
    On retiendra l'histoire de cette femme qui souffre et qui est perdue me semble-t-il. Sans famille ou presque.
    Elle continue comme si de rien n'était mais en fait sa vie a changé et elle ne s'en rend pas compte.
    Je retiendrai surtout la performance de Kool Shen, plutôt que celle d'Isabelle Huppert, qui loin d'être en retrait est encore une fois très juste dans son rôle. Disons qu'on a plus l'habitude de la voir :) A noter que ses tics post-AVC ne sont pas toujours très bon selon moi.
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