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J’aime beaucoup Clint Eastwood, acteur et réalisateur. Tout ce qu'il fait, je le suis comme un inconditionnel. Par contre, je ne dis pas amen à tout. Comme son "Hoover" par exemple. Et justement, j’inviterai Clint Eastwood à faire plus attention avec les maquilleurs chargés de vieillir les personnages. J’ai trouvé Hoover raté et là les "Jersey Boys" aussi dans les années 90. Au-delà ce cet aspect purement technique, je dois avouer que le récit des ces jeunes m’a ne m’a pas laissé indifférent en raison de la voix de crécelle de Frankie Valli ! J’ironie évidemment. Au début du film, les copains de ce Valli vantaient sa belle voix au point d’énoncer celle de Frank Sinatra. Je m’attendais à un crooner, mais mes oreilles sont tombées des nues ! Une voix irritante qui tantôt m’invitait à me crisper, qui tantôt m’inviter à m’en moquer ! Je me disais que Clint va me conter l'histoire d'un jeune chanteur qui va finir par comprendre que sa voix ne passait pas et ne passera jamais. Que ce Frankie Valli va se résigner à écrire pour les autres. Ben non ! Sa voix plaît ! Elle plaisait déjà à ses potes. Je le savais depuis longtemps, et bien avant moi, on le savait : les arts c'est comme les légumes ou les couleurs : c'est affaire de goût et d'émotion. Je n'aime pas la voix criarde de Frankie Valli. Cependant, malgré cette tare, le film ne m'a pas irrité. Grâce à Clint Eastwood, j'ai surmonté ce fléau de Frankie Valli quand il chantait, mais j'ai été surpris que certaines chansons diluées et non moins inscrites dans ma mémoire provenaient de ce groupe. Ce film prouve que Clint est un touche à tout, que sa filmographie en qualité de réalisateur est éclectique ; voilà pourquoi, je lui reste fidèle car même si je n'apprécie pas tout comme ce film, ces choix artistiques m'intéressent. L'interprétation est au top, voir en VO évidemment, même si Christopher Walken cabotine et s'inscrit depuis un moment dans ce genre de composition ; les apartés n'entachent en rien la fluidité du récit car la plupart du temps les acteurs sont en mouvement. Merci Clint Eastwood, voilà encore un film bien imparfait mais instructif.
Bien que pas franchement LE blockbuster de l'été, ce dernier Eastwood, très classique et vintage, reste agréable à regarder et à écouter même pour ceux qui ne connaissent pas les Four Seasons (oui, je sais). Warning warning : la voix de Frankie Valli est assez ... particulière et en surprendra plus d'un. Mes passages préférés restent quand même les moments savoureux avec Christopher Walken, en particulier la scène où sa chanson préférée lui tire les larmes aux yeux. Guettez aussi celle où Nick Massi pète un câble ! La finale, passage du générique, est très sympa.
Jersey Boys ne sera pas le nouveau chef d’œuvre de Clint Eastwood, mais un nouveau bon film à rajouter sur son CV (même si bientôt, ça ne va plus servir à grand-chose). Surtout, ça rassure sur le talent du maître après les déceptions Au-delà et J. Edgar.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
Lisez la critique complète sur le blog de Marvelll.
Une biographie musicale plutôt agréable qui se laisse regarder facilement. Néanmoins, connaissant la rigueur habituelle de Clint Eastwood, on est surpris par quelques maladresses et raccourcis : il suffit de présenter une partition inconnue pour que le groupe l'interprète parfaitement (voire les yeux fermés), de présenter le texte d'une nouvelle chanson écrite en 15mn dans le bus sur un morceau de papier pour qu'au premier coup d'oeil ça paraisse génial. Quant aux maquillages, je mise toute ma fortune sur le fait qu'ils ne gagnent pas les Oscars... Enfin, la fin rompt brutalement avec l'avancée au rythme tranquille et régulier du film en partant dans tous les sens (pour une sorte de bouquet final sauf qu'en artifice, un bouquet final se préparer). Et puis les acteurs qui s'adressent à la caméra en permanence pour raconter l'histoire n'est pas un procédé qui me plaît tellement...
Le casting d'inconnus (sauf Christopher Walken) est fabuleux, notamment
John Lloyd Young.
Le casting d'inconnus (sauf Christopher Walken) est fabuleux, notamment
John Lloyd Young.
Un bon biopic sur un groupe méconnu en Europe pourtant à l'origine de tube planétaire ! Réalisé avec brio comme d'habitude par un Clint Eastwood qui prouve une nouvelle fois son amour pour la musique...petits bémols concernant l'emploi du commentaires des comédiens directement au spectateurs, qui amène une sorte de distanciation au récit, et ainsi que ce choix, toujours regrettable de grimer des comédiens jeunes pour les faire jouer en vieux, plutôt que de prendre des acteurs au bon ages !
quel plaisir de (re)découvrir ces vieux tubes, et surtout de mettre un nom dessus, ce qui, pour nous français, n'est pas forcément évident. pour le reste, l'histoire de ce groupe est plutôt laborieuse, et limite ennuyeuse et redondante. et puis, quelle mauvaise idée d'utiliser les même acteurs pour toutes les époques! non, un homme de 38 ans ne peut pas passer pour un ado de 16 ans! Clint n'a pas eu peur du ridicule, c'est très dommage pour son film. et puis, toutes ces interventions face caméra, personne n'a remarqué que c'était crispant à la longue? petit bonus sympa, à la toute fin, on a droit à une choré regroupant tous les personnages. cul cul, mais très Broadway!
Un bon Film musical qui mets en scène une histoire de musique... Très dépassée et une belle histoire d amitié
Ayant déjà vu la comédie musicale Jersey Boys "en vrai", je suis allée voir l'adaptation cinéma en m'attendant à quelque chose de nouveau, un film en montrant plus qu'une comédie musicale restreinte par l'espace-temps. Alors d'un côté je suis contente que le film soit proche de la comédie musicale parce que cela montre le respect du matériel original, mais d'un autre, le cinéma offre plus de possibilités normalement, alors que là à part des voitures d'époque on est quand même dans un quasi copié-collé... C'est vrai qu'on ne peut pas changer l'histoire des gens comme ça. Mais en même temps, en-dehors des événements décrits dans la comédie musicale, les membres du groupe ont forcément fait d'autres choses. En fait mon problème, c'est que le film ne complète pas l'expérience de la comédie musicale. Voir l'un, c'est avoir vu l'autre. Ca ne veut pas dire que je n'ai pas apprécié le film : il est globalement divertissant (bonne musique, pas de longueurs), réalisé classiquement/sobrement et bien joué tout du long. En soi, à part le flash-back dont je n'ai pas compris l'utilité puisque l'histoire est déjà racontée chronologiquement, je n'ai rien à reprocher de particulier au film. Sauf qu'il n'apporte strictement rien quand on a déjà vu Jersey Boys joué en direct. Ca n'enlève pas à la qualité du film, mais c'est dommage.
Un bon biopic, bien mené, avec des scènes musicales qui émeuvent et donnent la banane, en particulier la scène de fin.
Un biopic bien construit, une ambiance sixties à faire chavirer vos oreilles, des acteurs imprégnés de leur rôle.
dominique P.
Je suis allée voir ce film par défaut, après avoir vu les autres films de la semaine qui m'intéressaient.
Celui-ci je n'avais pas envie de le voir car à la base ce n'est pas bien mon genre de films (les comédies sur des chanteurs dans les années 60 je n'aime pas bien cela).
Finalement je l'ai vu et j'ai bien aimé car c'est bien foutu, prenant et divertissant.
Celui-ci je n'avais pas envie de le voir car à la base ce n'est pas bien mon genre de films (les comédies sur des chanteurs dans les années 60 je n'aime pas bien cela).
Finalement je l'ai vu et j'ai bien aimé car c'est bien foutu, prenant et divertissant.
Jonathan M
Jersey Boys est ce qu'on pourrait nommer un biopic musical. A tout ceux qui s'attendent, comme moi j'ai pu me l'imaginer, à une comédie-tragédie musical style "Les Misérables", vous avez tout faux. C'est un parcours de vie de groupe, sur scène et en dehors avec ses aléas. Le film est construit de telle sorte que le spectateur se doit d'être embarqué. Avec 30 minutes de moins, on fait affaire.
Jersey Boys...de Clint Eastwood. Un biopic sur les Four Seasons, groupe des années 50-60 à qui l’on doit Sherry, Can’t take my eyes of you et d’autres chansons cultes.
On n’attendait pas Clint Eastwood dans ce genre de registre, mais comme la vie des Four Seasons est plus ou moins liée à la mafia, on se dit que finalement il a dû finir par trouver son compte.
La mise en scène est plutôt classique, avec parfois des élans de modernité, beaucoup d’ellipses qui ne sont pas toujours les bienvenues. Les différentes parties du film sont commentées par chacun des membres du groupe, qui s’adresse au fur et à mesure à la caméra, qui nous regarde droit dans les yeux, et je me demandais pourquoi avoir préféré ce procédé bizarre à une fois off plus conventionnelle.
Sans être un chef d’oeuvre, le film est agréable, il m’a appris des choses sur les Four Seasons dont je ne connaissais que quelques chansons, mais absolument rien de leurs parcours. Il faut aimer les voix de têtes, très aigües, les choeurs en mode polyphonie exacerbée. Les comédiens sont vraiment excellents, et Christopher Walken dans le rôle d’un «padrino» du New Jersey est complètement craquant. Une petite demi heure de moins aurait sans doute dynamisé davantage le film.
On n’attendait pas Clint Eastwood dans ce genre de registre, mais comme la vie des Four Seasons est plus ou moins liée à la mafia, on se dit que finalement il a dû finir par trouver son compte.
La mise en scène est plutôt classique, avec parfois des élans de modernité, beaucoup d’ellipses qui ne sont pas toujours les bienvenues. Les différentes parties du film sont commentées par chacun des membres du groupe, qui s’adresse au fur et à mesure à la caméra, qui nous regarde droit dans les yeux, et je me demandais pourquoi avoir préféré ce procédé bizarre à une fois off plus conventionnelle.
Sans être un chef d’oeuvre, le film est agréable, il m’a appris des choses sur les Four Seasons dont je ne connaissais que quelques chansons, mais absolument rien de leurs parcours. Il faut aimer les voix de têtes, très aigües, les choeurs en mode polyphonie exacerbée. Les comédiens sont vraiment excellents, et Christopher Walken dans le rôle d’un «padrino» du New Jersey est complètement craquant. Une petite demi heure de moins aurait sans doute dynamisé davantage le film.
Le film est pas mal mais comme il raconte la carrière d'un groupe de rock américain que n'est guère arrivé directement jusqu'à mes oreilles mais plutôt par les innombrables reprises. De ce fait, on s'imprègne plus difficilement de leur histoire, l'intérêt est plus diffus et cela nuit fortement à l'intérêt de ce film. Et comme l'action y est faible, comme dans la vie de tout un chacun, on s'ennuie un peu.
J'ajouterai que la reconstitution des années 50 puis 60 est parfaite et vaut à elle seule une vision, sans compter le plongeon dans le monde du business de la musique.
A voir par les fans de ce groupe en premier lieu, et ceux qui veulent étendre leur culture musicale.
J'ajouterai que la reconstitution des années 50 puis 60 est parfaite et vaut à elle seule une vision, sans compter le plongeon dans le monde du business de la musique.
A voir par les fans de ce groupe en premier lieu, et ceux qui veulent étendre leur culture musicale.
Trois ans après J. Edgar, Clint Eastwood revient sur le devant de la scène avec Jersey Boys, adaptation du musical éponyme joué à Broadway depuis 2005. Le cinéaste s’attaque à un genre nouveau. Est-ce une franche réussite ou un échec cuisant ? Eh bien ni l’un, ni l’autre. A vrai dire, le film est plutôt bon dans son ensemble, malgré d’énormes baisses de régime par moments, notamment à cause de la réalisation trop académique du réalisateur qui ne semble séduire personne à part lui. Il en ressort un film à l’esthétique fade et la mise en scène digne d’un téléfilm dominical, qui sont d'autant plus marquées dans la seconde moitié du long-métrage qui nous parait alors affreusement longue et inintéressante, contrairement à la première qui narrait l’ascension du groupe et se voulait beaucoup plus rythmée en bénéficiant de quelques péripéties fort agréables à suivre.
Malgré ces quelques défauts, le film parvient à être sauvé par l’interprétation de ses acteurs principaux. En choisissant de s’entourer avec des interprètes issus du Theater District de Manhattan (dont l’acteur ayant interprété Frankie Valli dans la production originale jouée à Broadway), Eastwood réalise un sans-faute. Aucun membre du groupe n’est laissé de côté et chacun bénéficie de son propre moment de gloire, bien que Christopher Walken soit légèrement absent du film, son rôle de pseudo-mafieux considéré comme une figure paternelle pour les quelques membres du groupe demeurant un point positif tant l’acteur arrive à rendre son personnage attachant. Mais la révélation de ce casting demeure Vincent Piazza, totalement habité par son rôle de petite frappe italienne totalement égoïste et insensible. Et qui dit "comédie musicale" dit forcément chansons ! Bien que le film ne soit pas réellement une comédie musicale à proprement parler, il reprend les chansons du musical de Broadway tout en les plaçant dans un contexte différent. Et force est de reconnaître que la bande-son est un des meilleurs aspects du film, à la fois entraînantes et sympathiques, il est possible que plusieurs mélodies vous restent en tête après avoir la projection, dont notamment une reprise très plaisante de Oh What a Night.
Jersey Boys reste un bon film permettant d’en apprendre un peu plus sur ce groupe si méconnu que sont les Four Seasons, bien que plombé par la réalisation trop académique d’Eastwood (nul doute qu’il serait en mesure de recevoir une nomination aux Oscars). Il est toutefois sauvé par d’excellents acteurs et une bande-son plus qu'entraînante qui vous donnera envie de vous trémousser sur votre siège. Il ne s'agit pas du meilleur film du réalisateur, mais nous sommes encore bien loin du catastrophique Au-Delà, il serait donc dommage de bouder notre plaisir.
Malgré ces quelques défauts, le film parvient à être sauvé par l’interprétation de ses acteurs principaux. En choisissant de s’entourer avec des interprètes issus du Theater District de Manhattan (dont l’acteur ayant interprété Frankie Valli dans la production originale jouée à Broadway), Eastwood réalise un sans-faute. Aucun membre du groupe n’est laissé de côté et chacun bénéficie de son propre moment de gloire, bien que Christopher Walken soit légèrement absent du film, son rôle de pseudo-mafieux considéré comme une figure paternelle pour les quelques membres du groupe demeurant un point positif tant l’acteur arrive à rendre son personnage attachant. Mais la révélation de ce casting demeure Vincent Piazza, totalement habité par son rôle de petite frappe italienne totalement égoïste et insensible. Et qui dit "comédie musicale" dit forcément chansons ! Bien que le film ne soit pas réellement une comédie musicale à proprement parler, il reprend les chansons du musical de Broadway tout en les plaçant dans un contexte différent. Et force est de reconnaître que la bande-son est un des meilleurs aspects du film, à la fois entraînantes et sympathiques, il est possible que plusieurs mélodies vous restent en tête après avoir la projection, dont notamment une reprise très plaisante de Oh What a Night.
Jersey Boys reste un bon film permettant d’en apprendre un peu plus sur ce groupe si méconnu que sont les Four Seasons, bien que plombé par la réalisation trop académique d’Eastwood (nul doute qu’il serait en mesure de recevoir une nomination aux Oscars). Il est toutefois sauvé par d’excellents acteurs et une bande-son plus qu'entraînante qui vous donnera envie de vous trémousser sur votre siège. Il ne s'agit pas du meilleur film du réalisateur, mais nous sommes encore bien loin du catastrophique Au-Delà, il serait donc dommage de bouder notre plaisir.
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