Derniers Avis : Jersey Boys - Page 6

Une réalisation vraiment décevante et une bande originale tout simplement ... horrible. Comme d'autre, je m'interroge sur les choix de Clint Eastwood. Seul les décors et certains acteurs arrivent, difficilement, a ne pas nous faire quitter la salle.

Jersey Boys est un bon film musical biographique réalisé par Clint Eastwood, écrit par Rick Elice et John Logan, d'après la comédie musicale Jersey Boys de Marshall Brickman qui s'inspire de la carrière du groupe The Four Seasons.qui était composé de Frankie Valli, (le chanteur du groupe), Tommy DeVito (excellent Vincent Piazza), Bob Gaudio, (l'auteur compositeur du groupe) et Nick Massi.. A noter la très bonne interprétation de Christopher Walken qui joue (tout en nuance) Angelo « Gyp » DeCarlo un mafieux local et de Vincent Piazza qui joue Tommy DeVito... Mais aussi que les vrais Bob Gaudio et Frankie Valli sont les coproducteurs du film... Mais surtout que même si n'est pas le meilleur film réalisé par Clint Eastwood (j'ai une grosse préférence pour son biopic musical Bird ou son country-movie Honkytonk Man dans le même genre), je le trouve superieur a ces derniers long métrage comme Invictus, Au-delà ou J. Edgar... On pense de très bon moments (musicaux) sans ennuyer dans ce très bon divertissement réalisé par Clint Eastwood.

je raffole pas de ce style de musique mais c'est un bon Eastwood à part la voix de canard de J. Loyd qui est crispante

J'ai adoré l'ambiance, on s'accroche énormément aux personnages (bien que ce soit un peu compliqué à suivre vers le milieu) !

Que peut on espérer de la part du très grand et reconnu réalisateur Clint Eastwood quand il sort un nouveau film ? C'est bien sur un événement car tous sont des chefs d’œuvre à condition que l'histoire soit intéressante pour toute les générations et c'est là , à mon sens, que le bas blesse. Je suis convaincu que l'histoire du groupe "the four seasons" ne peux pas intéresser tout le monde, seulement une tranche d'age bien particulière qui a connu ce groupe apparemment mythique des années 60. Mr Eastwood a juste voulu se faire plaisir avec ce sujet , comme un caprice de fin de carrière , oubliant que la majorité des gens ne savent même pas qui ils étaient, et qu'ils s'en moquent d'ailleurs. Hormis cela , je n'ai pu que sourire à l'écoute de la voix de casserole du leader du groupe.. rien d'attachant ni de passionnant là dedans. La réalisation est bien sur parfaite mais quelques scènes / décors sentent le carton pâte et c'est dommage , la preuve avec ses 4 membres cheveux grisonnant quelques années plus tard au maquillage ridicule , c'est loin d’etre crédible tout ça... enfin c'est la déception quoi.

Seulement si vous aimez cette culture US avec caïds bons pères, p'tites frappes, blondes à volants, musique gominée. Pour ma part c'est décidément non, d'autant que ni les personnages, ni l'histoire et ni la réalisation ne m'ont accrochés... et je n'ai en plus pas aimé la voix du chanteur !

Ce biopic conte l’histoire des « Four seasons », groupe américain pop des 60’s. Trois de ces 4 gars viennent des bas fonds du New Jersey, petits malfrats locaux ; ils vont former un groupe oublié depuis. Vies familiales chaotiques, drogue, sexe, gloire, déchéance, heurts entre les membres du groupe, relation avec le manager ; tout y passe pour une histoire somme toute assez conventionnelle.
Clint Eastwood livre ici un film nostalgique sans grand intérêt. Bon professionnel, il assure en terme de réalisation et de tempo dans l’adaptation de cette comédie musicale ; mais n’y plus ni moins. Peu de surprise dans un film où souvent on frôle l’ennui. Comme un bon artisan, il restitue bien l’ambiance insouciante et conquérante des 60’s US à travers l’american dream. Un biopic musical sans ampleur.
Easwood lorgne du côté de Scorcese sur ce film. Il décide de filmer çà comme un film de gangster en empruntant les trucs qui font la marque de fabrique de Scorcese : la voix-off et les acteurs face caméra. Plagiat d’un style si caractéristique pour un film si loin des « Affranchis » ; c’est dérangeant. Pourquoi ce choix alors ? Juste pour illustrer que les Four Seasons vivront une désillusion aussi grande que les « Affranchis » ; le rêve américain n’est qu’un leurre, que les chemins de traverse sont dangereux et aboutissent à une retraite anticipée.
Pas indispensable… Un film à papa voire papy pour les nostalgiques des 60’s US

On sait depuis longtemps que Clint Eastwood est un passionné de musique. Compositeur lui-même (ainsi que son fils régulièrement dans ses réalisations), ses beaux films tels que "Bird", "Honkytonk man" voire "La kermesse de l'ouest" (où il poussait d'ailleurs la chansonnette) nous ont fait partager pendant des décennies son goût pour cet art qui provoque en nous les plus belles émotions. Et des émotions, il y en a bien entendu dans ce "Jersey boys" qui offre une solide reconstitution historique en nous narrant l'épopée d'un groupe de pop et de son chanteur des années 50 à nos jours. Un peu à la façon du sympathique "That thing you do !" de Tom Hanks mais en beaucoup plus intense. Ce n'est pas un chef d'œuvre certes, mais on se laisse facilement entraîner dans la danse, tel Christopher Walken dans la scène finale que l'on n'avait jamais vu aussi bondissant depuis sa mémorable prestation dans le clip "Weapon of choice". La fameuse "Jersy girl" d'antan (Jami Gertz) peut donc aller se rhabiller.

On le sait tous, Clint Eastwood aime la musique et d’avantage encore l’histoire de la musique. Il adapte pour l’occasion une comédie musicale étant née à Broadway et ayant fait le tour du monde par la suite. Jersey Boys est donc une plongée dans l’univers de la pop Music américaine de la fin des années 50, des années 60, aux côtés de Frankie Valli et Bobby Gaudio, deux artistes reconnus ayant œuvrés à l’écriture et à l’interprétation de quelques morceaux phares de cette génération. Mais on sent bien entendu que ce qui intéresse le célèbre cinéaste n’est pas ici, à proprement parler, les compositions ou l’art de chanter, mais bel et bien cette Succes Story particulière qui voit des gamins italo-américains des quartiers chauds du New-Jersey s’émanciper de leurs conditions pour devenir des vedettes internationales, du moins nationales.

En effet, au même titre qu’un gamin pourrait sortir d’une certaine forme de délinquance, à l’heure actuelle, par le biais de la musique, Clint Eastwood aime démontrer que le talent de ses petits gars aura permis à ceux-ci de ne pas sombrer dans les méandres de la pègre, route toute tracée au préalable. Si le rapport entre une carrière d’artiste et la vie dans le milieu est toujours omniprésente à l’écran, notamment par l’entremise du personnage de Tommy, l’exubérant et autoritaire leader, selon le film. Le personnage de Christopher Walken, trop rare, symbolise la luxure du gangster, le pilier moral et financier de quatre artistes convaincus de s’être pourtant éloignés de leurs quartiers. En somme, Jersey Boys est un paradoxe.

Inévitablement, Jersey Boys renvoie aux œuvres de Martin Scorsese. Mais si le cinéaste natif de Little Italy sera toujours parvenu à bien distinguer les genres, en ne mélangeant jamais son amour de la musique et ses thèmes de prédilection, Eastwood, lui, semble vouloir faire un mix de tout ça. Si durant la première partie, le réalisateur semble avoir trouvé un bon équilibre entre séquences musicales et narration, la suite devient un tant soit peu chaotique lorsque sans transition, on passe du drame personnel aux shows musicaux. Bien parti, Clint Eastwood s’égare quelque peu lorsqu’il s’agira à ses personnages de connaître véritablement le retour de manivelle. En somme, l’ascension des quatre jeunes musiciens et chanteurs est remarquable mais par la suite, les choses se gâtent et le metteur en scène, pourtant doté d’une expérience indiscutable, s’égare et ne parvient pas à faire de son film l’équivalent de ce qu’en aurait fait toujours le même Martin Scorsese.

Ayant judicieusement choisi des acteurs n’étant pas affiliés au cercle du cinéma hollywoodien, mais bel et bien aux planches de Broadway, Clint Eastwood offre pour autant un film réussi, du moins dans sa mise en scène et son interprétation. Tous les comédiens sont excellents, très crédibles sur scènes comme dans leurs séquences de vie. Le réalisateur légendaire déçoit certes quelques peu ses plus grands admirateurs, cercle dont je fais partie, mais démontre au moins qu’il possède suffisamment de richesse d’esprit pour se renouveler, se pencher sur d’autres thématiques. Jersey Boys n’est absolument pas le meilleur film du réalisateur, aucune discussion possible. Pour autant, il serait mesquin de crier au loup tant Eastwood semble se passionner pour son sujet. 13/20

Long-métrage atypique et très entraînant, "Jersey Boys" démontre une fois combien la réalisation de Clint Eastwood est excellente. En effet, on est captive dès le début avec une mise en scène juste et un scénario vraiment plaisant. De plus, les acteurs sont extrêmement convaincants. Ainsi, le film est divertissant, plaisant et maîtrisé.

Quand Clint Eastwood, grand mélomane et parfois compositeur de ses films, se met à la comédie musicale, on se jette tout de suite dessus, surtout si c’est une adaptation du classique de Broadway Jersey Boys.

On pouvait craindre cependant se trouver devant du théâtre filmé mais la mise en scène de Clint Eastwood parvient parfaitement à se démarquer du matériau originel sans pour autant le dénaturer, tout en reprenant John Lloyd Young comme protagoniste principal de cette histoire des Four Seasons. L’acteur se trouve être très à l’aise à l’écran, à l’image du quatuor principal, cependant dominé par Erich Bergen et Vincent Piazza, absolument excellents. Le supporting cast est tout aussi performant, avec de très bonnes interventions de Joey Russo et Jeremy Luke. Quant à Christopher Walken, il fait tout ce qui a fait sa légende : il parle doucement tout en parvenant à être à la fois inquiétant, paternel et montre son grand talent de danseur dans un final fabuleux. Eastwood se dépatouille d’ailleurs très bien des numéros musicaux en ne cédant pas à la mode contemporaine de multiplier les angles de caméras improbables. Il filme tout ça avec l’habituelle douceur dont il fait preuve depuis maintenant près de vingt ans derrière la caméra et gère aussi très bien la reconstitution du New Jersey des années 50 aux années 70. On retrouve d’ailleurs sa retenue dans des scènes plus touchantes et les rend donc encore plus efficaces. Cependant, ses rôles féminins sont encore un peu absents et ce n’est pas la pourtant bonne actrice Freya Tingley qui sauve cet aspect.

Aussi académique qu’efficace, Jersey Boys se trouve être une bouffée d’air frais dans le monde du film musical et on ne peut alors que regretter le projet maudit d’Eastwood, un remake de A Star Is Born. Très bon film.

Clint Eastwood s'offre encore une corde à son arc et met en scène le biopic du groupe Four Seasons déjà plébiscité sur Broadway en 2005, il en reprend une partie du casting et réalise un film propre, intelligent et efficace notamment sur la partie musicale et les liens entre les 4 amis mais parfois un peu long notamment au démarrage. Encore du grand Clint !

oui sympa mais sans plus.
distrayant. par contre la voix du chanteur principal est tout simplement atroce.
sinon on reconnaît le coup de patte de Clint Eastwood.

Trois jeunes gars Tommy , Frankie et Nick chantent dans les bars et fêtes diverses du New Jersey.
Une excellente prestation de John Lloyd Young dans le rôle principal de Frankie qui deviendra la Star : Frankie Valli. Il nous laissa quelques succès musicaux comme : Can't take my eyes off you, sherry, Oh What a Night... Efficace également Vincent Piazza dans le rôle de Tommy, caïd et manager du groupe.
Les 3 jeunes vont recruter un compositeur-chanteur Bob Gaudio (Erich Bergen) : et former le groupe "Frankie Valli & The Four Seasons". Tommy, le manager est plus que 'border line'; son vice pour le jeu va lui causer, ainsi qu'au groupe, énormément de problèmes.
Sur des décors super vintages de 1960 : le film évoque les démêlés de ces garçons, mais aussi leur amitié et le sens du devoir et de l'honneur de Frankie qui assurera pour "la famille".
A noter également la brillante interprétation de Christopher Walken dans le rôle de Angelo , parrain protecteur du groupe.
Un bon divertissement musical que nous propose ici Clint Eastwood

J'adore Eastwood, et d'autant plus depuis bird, sa première réalisation.
Ici, tout est impeccable. La réalisation, l'interprétation, le scénario. Tout. Rien à redire, à part peut-etre un surplus d'académisme. Mais il manquait surtout pour moi la passion. Non pas celle d'Eastwood sur les Four seasons. Aucun doute que ce sujet lui tenait à coeur, mais la mienne. Etonnant car c'est Bird qui m'a apporté ma passion et mon interet pour Charlie Parker il y a 20 ans. Ici, pour une fois, j'en resterait là pour les jersey Boys.