AlloCiné
Mon compte
Note moyenne
3,8
2428 notes
En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Jersey Boys ?
5
28 critiques
4
125 critiques
3
105 critiques
2
33 critiques
1
21 critiques
0
0 critique
Trier par :
Filtrer par :
Toutes les notes
Je dois avouer que je n'avais aucun enthousiasme pour aller voir ce film. Je n'aime pas particulièrement les biopics, les four seasons ne m'évoquaient pas grand chose de bon et les derniers films de Clint Eastwood étaient loin d'être ses meilleurs. Mais j'avais envie de me faire une toile et rien d'autre ne me donnait particulièrement envie. Bien m'en a pris. Dès les premières minutes, la magie opère. L'ambiance du début des sixties est parfaitement rendue, les acteurs inconnus sont convaincants, l'humour fait mouche et le rythme est entrainant. L'histoire de Franky Valli et ses acolytes, entre musique et petites combines, n'a pas grand chose d'original et la voix de Valli fait plus rire qu'elle n'émeut (en tous cas dans le film) mais ce n'est pas grave, on est captivés et charmés par ces personnages, parmi lesquels Christopher Walken dans le rôle du "parrain" qui lui va si bien (pas très original mais toujours efficace) et un jeune Joe Pesci bluffant de ressemblance. Clint Eastwood ne m'avait pas surpris comme ça depuis "Minuit dans le jardin du bien et du mal". Alors qu'il s'agit de l'adaptation d'une comédie musicale de Broadway, on échappe (de peu) à l'abondance de chansons et de mises en scènes niaises pour les amener. Le scénario n'évite pas les clichés (même si c'est une histoire vraie, ça n'excuse pas tout) et les acteurs ont l'air d'avoir 20 ans tout au long de l'histoire, qui se déroule pourtant sur 30 ans, malgré les postiches et le maquillage (défaut qui gâchait déjà "" le précèdent Eastwood). Malgré cela, on se laisse prendre par l'histoire de ce groupe, ni vraiment bon ni vraiment mauvais, ni mythique ni kitsch, et on se dit que finalement les meilleurs biopics ne sont pas forcément ceux qui concernent les artistes que l'on préfère mais ceux qui ont une âme, une sincérité, une légèreté, un petit quelque chose en plus qui en fait autre chose qu'un vulgaire téléfilm à la gloire de vieilles stars dont on sait déjà tout. Cela dit, maintenant j'exige un film sur la vie de Joe Pesci! Héhé
Contrairement à la plupart des critiques, voilà ce que j'aurai retenu du dernier film de Clint Eastwood, Jersey Boys.
Certes, le film se base sur de bonnes intentions. Cependant, celles-ci ne sont pas exploitées comme il le faudrait. En effet, d'un côté, le film se fonde sur un schéma narratif, certes maîtrisé, mais déjà connu et propre à une certaine vague, dont le précurseur reste Scorsese : le New Jersey, la mafia italienne, des jeunes cherchant à faire leur propre chemin hors de se milieu, une narration face-caméra où les protagonistes s'adressent directement aux spectateurs avec un même fond musical, quelques acteurs des Sopranos, Christopher Walken en Parrain, et les mêmes éternels clichés sur la mère italienne et la place de la femme en général dans ce milieu.
Si le film est à moitié réussi, c'est parcequ'il mélange deux points de vue, deux styles, deux perspectives, sans jamais vraiment approfondir ni l'une, ni l'autre, soit celles d'une poignée de jeunes aux rêves inatteignables, et celle d'un biopic classique, ses hauts, ses bas, de la jeunesse à la rédemption.
Ainsi, le film de Clint Eastwood ne démarre jamais vraiment, commence, puis se finit, sans qu'on ait l'impression d'avoir vécu une véritable partie du voyage qu'ont effectué les personnages. Ceci est mon humble avis, et en décevra surement plus d'un, mais je pense que la renommée du film devrait beaucoup plus être attribuée au mérite d'excellents acteurs qu'à la tentative vaine mais bien intentionnée de Clint Eastwood.
Certes, le film se base sur de bonnes intentions. Cependant, celles-ci ne sont pas exploitées comme il le faudrait. En effet, d'un côté, le film se fonde sur un schéma narratif, certes maîtrisé, mais déjà connu et propre à une certaine vague, dont le précurseur reste Scorsese : le New Jersey, la mafia italienne, des jeunes cherchant à faire leur propre chemin hors de se milieu, une narration face-caméra où les protagonistes s'adressent directement aux spectateurs avec un même fond musical, quelques acteurs des Sopranos, Christopher Walken en Parrain, et les mêmes éternels clichés sur la mère italienne et la place de la femme en général dans ce milieu.
Si le film est à moitié réussi, c'est parcequ'il mélange deux points de vue, deux styles, deux perspectives, sans jamais vraiment approfondir ni l'une, ni l'autre, soit celles d'une poignée de jeunes aux rêves inatteignables, et celle d'un biopic classique, ses hauts, ses bas, de la jeunesse à la rédemption.
Ainsi, le film de Clint Eastwood ne démarre jamais vraiment, commence, puis se finit, sans qu'on ait l'impression d'avoir vécu une véritable partie du voyage qu'ont effectué les personnages. Ceci est mon humble avis, et en décevra surement plus d'un, mais je pense que la renommée du film devrait beaucoup plus être attribuée au mérite d'excellents acteurs qu'à la tentative vaine mais bien intentionnée de Clint Eastwood.
Nouvelle réussite pour Clint Eastwood avec ce biopic musical de Frankie Valli & The Four Seasons, un groupe de "pop rock" des années 60 au nom peu connu dans nos contrées mais aux nombreux tubes. Evidemment, la musique tient le devant de la scène et le film est de facto truffé d'extraits musicaux plus captivants les uns que les autres. L'histoire est, quant à elle, assez classique mais pourvu d'une intensité émotionnelle qui fait la différence et nous fais vivre les joies et peines de ce groupe fantastique.
Avec ce biopic insipide, Eastwood est tombé au niveau d'une sitcom. Le choix d'ignorer le contexte historique et de ne modifier que les costumes et décors rend son film encore plus creux. Quant aux numéros musicaux, kitsh, ils sont drôles une ou deux fois, mais on s'en lasse très vite, d'autant que le chanteur vedette a une voix suraigüe insupportable. Legroupe qui se déchire, la star loin de son foyer, on a l'impression d'avoir vu ça cent fois. Eastwood devrait prendre exemple sur Ken Loach qui, à un âge équivalent, a toujours des choses à dire...
La mise en scène reste d'un grand classicisme mais ne manque pas de finesse. L'ensemble aurait toutefois gagné à plus de concision. À plus de rythme peut-être aussi. En cela il faut attendre le générique de fin.
Clint Eastwood assume son côté bien-pensant qui ravira ses admirateurs et déplaira forcément à quelques-uns.
Les quatre principaux protagonistes ne sont pas des acteurs. Inutile de s'attarder sur ce point, même si certaines scènes sonnent vraiment faux. Pour un film musical, c'est regrettable. En revanche, donnez leur un micro, ils se révèlent ceux qu'ils sont "de vraies bêtes de scène".
Les numéros musicaux se succèdent et sont de grandes réussites. Ils ne manqueront pas de rappeler au plus grand nombre ces airs fredonnés sans véritablement savoir qui en étaient les créateurs.
La reconstitution est parfaitement réussie, tant dans la couleur des images, les costumes et ces fameux studios d'enregistrement des années 60.
Rien ne manque non plus dans le scénario. Ce mélange showbiz américain souvent associé à la maffia. Le thème de la fidélité avec l'abnégation de l'un des membres du groupe qui fera tout pour sauver celui auquel il doit ses débuts dans le métier. Le réalisateur ne pouvait pas laisser passer ce geste généreux. Il s'en délecte et s'y attarde longuement.
Malgré quelques ces petits bémols je renie pas cet agréable moment de cinéma.
Clint Eastwood assume son côté bien-pensant qui ravira ses admirateurs et déplaira forcément à quelques-uns.
Les quatre principaux protagonistes ne sont pas des acteurs. Inutile de s'attarder sur ce point, même si certaines scènes sonnent vraiment faux. Pour un film musical, c'est regrettable. En revanche, donnez leur un micro, ils se révèlent ceux qu'ils sont "de vraies bêtes de scène".
Les numéros musicaux se succèdent et sont de grandes réussites. Ils ne manqueront pas de rappeler au plus grand nombre ces airs fredonnés sans véritablement savoir qui en étaient les créateurs.
La reconstitution est parfaitement réussie, tant dans la couleur des images, les costumes et ces fameux studios d'enregistrement des années 60.
Rien ne manque non plus dans le scénario. Ce mélange showbiz américain souvent associé à la maffia. Le thème de la fidélité avec l'abnégation de l'un des membres du groupe qui fera tout pour sauver celui auquel il doit ses débuts dans le métier. Le réalisateur ne pouvait pas laisser passer ce geste généreux. Il s'en délecte et s'y attarde longuement.
Malgré quelques ces petits bémols je renie pas cet agréable moment de cinéma.
Bon biopic retracant l'histoire de jimmy vally et des four seasons.
L'histoire est tres bonne et on rentre facilement dans la vie de ces 4 garçons.
Ce qui fait que je lui mets pas 5 étoiles, c'est a cause de la longueur du film.
je pense que 2h15 de lecture ( oui je l'ai vu en VOST,) ca m'a un peu gaver
L'histoire est tres bonne et on rentre facilement dans la vie de ces 4 garçons.
Ce qui fait que je lui mets pas 5 étoiles, c'est a cause de la longueur du film.
je pense que 2h15 de lecture ( oui je l'ai vu en VOST,) ca m'a un peu gaver
Très belle et bonne réalisation du grand Clint Eastwood. Bonne musique. Acteurs parfaits pour cette histoire vraie et ce groupe pas forcément connu. On ne s ennuie pas, on passe un agréable moment.
Une pure merveille qui vous enchante pendant plus de 2 heures...
tres bon moment. film sobre mais efficace. super BO. bien sûr très bien filmé. le scénario est un peu léger mais ca fait du bien quand même.
Pourquoi les critiques ont-ils eu la dent aussi dure avec ce film? Il est très réussi! Un bon scénar, une atmosphère fifties bien rendue, une (ou des) histoire bien ficelée, des personnages hauts en couleur ( surtout H. Keitel), un générique de fin qui vous met la banane... Si on oublie les 5 minutes finales - avant le générique- qui sont un peu bâclées et inutiles, Eastwood a encore fait du bon boulot.
Plutôt sympa . Je ne connaissais pas leur histoire . On passe un excellent moment
Mondocine
Après plusieurs réalisations en demi-teinte, JERSEY BOYS est un biopic élégant et inspiré signé d’un Clint Eastwood qui retrouve un peu de son lustre d’antan et parvient à nous intéresser à son audacieux sujet. Beau, émouvant, plein de charme, de vie et de mélodies rétro, un film qui swingue comme le répertoire qu'il écume, démarrant comme une oeuvre scorsesienne sur la mafia avant de partir sur une success story mélancolique et douce-amère.
Loin de la folie rouge (de la victoire nos Diables), ce soir, c'est le grand Clint qui m'a mis 4 goals dans la lucarne de mon regard cinéphile, 4 étoiles dans les yeux, "Four Seasons" dans ma tête.
Eastwood revient avec un film magistral, il a retrouvé le rythme qui manquait à ses dernières oeuvres, sans aucun temps mort, et livre un formidable biopic sur le groupe oublié mais néanmoins mythique des années 60's de Frankie Valli (le dernier à avoir tenu tête à la vague anglaise menée par les Beatles et les Rolling Stones) et sur la subtile guerre d'égos (entre Valli, DeVito et Gaudio) qui se jouait au sein du groupe. Toujours avec la tendresse propre à Eastwood et dans laquelle il a forgé son style.
Tout en essayant de nouvelles techniques pour raconter l'histoire (presque documentaires à certains moments mêlant apartés des personnages centraux, très réussis) des Jersey Boys, quatre gamins qui auraient pu tourner mafieux mais sont devenus des stars de la musique. Deux mondes pas totalement étrangers d'ailleurs comme le film l'explique en révélant certains dessous de l'industrie musicale d'alors.
Ce film est donc bien sûre musical (mais, entendons-nous n'a rien d'une comédie musicale) et offre aussi quelques passages assez cocasse et hilarant. Notamment grâce à l'inégalable Christopher Walken qui retrouve ce rôle de mafieux qui l'a tant fait connaître, l'aspect paternaliste en plus.
Entre des images léchées (la couleur très sixties est remarquables et une bande-son trépidante et impeccable, Jersey Boys, est un nouveau coup de Maître du cowboy repenti. Qui dégaine ce film à temps pour faire taire les critiques qui l'enterrent depuis quelques années déjà. A 84 ans, papy fait encore plus que de la résistance et retrouve même une certaine jeunesse dans sa mise en scène. La musique comme cure de jouvence? En tout cas, c'est son meilleur film de puis Invictus, si pas Gran Torino.
Eastwood revient avec un film magistral, il a retrouvé le rythme qui manquait à ses dernières oeuvres, sans aucun temps mort, et livre un formidable biopic sur le groupe oublié mais néanmoins mythique des années 60's de Frankie Valli (le dernier à avoir tenu tête à la vague anglaise menée par les Beatles et les Rolling Stones) et sur la subtile guerre d'égos (entre Valli, DeVito et Gaudio) qui se jouait au sein du groupe. Toujours avec la tendresse propre à Eastwood et dans laquelle il a forgé son style.
Tout en essayant de nouvelles techniques pour raconter l'histoire (presque documentaires à certains moments mêlant apartés des personnages centraux, très réussis) des Jersey Boys, quatre gamins qui auraient pu tourner mafieux mais sont devenus des stars de la musique. Deux mondes pas totalement étrangers d'ailleurs comme le film l'explique en révélant certains dessous de l'industrie musicale d'alors.
Ce film est donc bien sûre musical (mais, entendons-nous n'a rien d'une comédie musicale) et offre aussi quelques passages assez cocasse et hilarant. Notamment grâce à l'inégalable Christopher Walken qui retrouve ce rôle de mafieux qui l'a tant fait connaître, l'aspect paternaliste en plus.
Entre des images léchées (la couleur très sixties est remarquables et une bande-son trépidante et impeccable, Jersey Boys, est un nouveau coup de Maître du cowboy repenti. Qui dégaine ce film à temps pour faire taire les critiques qui l'enterrent depuis quelques années déjà. A 84 ans, papy fait encore plus que de la résistance et retrouve même une certaine jeunesse dans sa mise en scène. La musique comme cure de jouvence? En tout cas, c'est son meilleur film de puis Invictus, si pas Gran Torino.
Après plus de 24 films au compteur en 43 ans Clint Eastwood récréé l’événement avec son nouveau film sur la fondation du groupe "The Four Seasons" et de ses membres. Et il faut dire que papy Clint revient de loin depuis le succès monumental de Gran Torino vu qu'il nous a offert durant cette période deux biopics sur deux grandes personnalités du 20ème siècle, consacré à Edgar Hoover et son combat contre le crime et Invictus qui revisitait de manière intimiste un des passages les plus symboliques de la vie de Nelson Mandela et entre temps Au Delà, oeuvre ambitieuse et casse gueule mais ou le mot "ennui" ne suffit plus.
Suite à ces trois films plus ou moins appréciés la star de 84 ans repasse derrière la caméra avant le très attendu American Sniper avec Bradley Cooper pour nous adapter encore une fois une histoire vraie, celle de 4 hommes qui ensemble vont fonder un des plus grand groupe des années 60 : Four Seasons.
Dès le début de Jersey Boys on ressent comme un joli manque d'inspiration de la part de Clint Eastwood qui fait dans la continuité de ses trois derniers films mais avec quelque sursauts d'originalités notamment avec les personnages s'adressant directement à la caméra, des voix off et ressorts comiques de part et autre. Mais finalement que retenir de Jersey Boys ? Et bien pas grand chose au final malgré quelque moments passionnants le film s'avère autant cliché qu'il n'est cucu avec une ambiance sixties exagérée et le rôle très très sobre de Christopher Walken qui ne nous offre même pas un pat de danse. Mais si il y a une chose que l'on peut retenir c'est l'humanité qui s'y dégage car enfin Clint revient à un film vivant racontant des faits que l'ont ne connait pas forcément et avec une sincérité qui se ressent profondément.
Jersey Boys est adapté d'une comédie musicale de Broadway qui triomphe depuis 9 ans. John Lloyd Young qui interprète Frankie Valli sur scène passe donc sous la direction d'Eastwood et est excellent dans son rôle de chanteur bon catholique à la voix aigus (un peu trop parfois). Mais si Eastwood reconstitue de manière fidèle et honnête le parcours du groupe il ne prend aucun risque avec des thèmes familiers pour aboutir à du classique sur tout les niveaux et surtout celui de la dramaturgie, le film peut être émouvant mais jamais trop perturbant et nombreuse sont les séquences qui gâchent la précédente malgré une belle fin rendant hommage au comédie musicale de cette époque.
Bilan :
Si Jersey Boys est assez classique Eastwood rehausse le niveau avec un film vivant, rythmé et honnête.
Suite à ces trois films plus ou moins appréciés la star de 84 ans repasse derrière la caméra avant le très attendu American Sniper avec Bradley Cooper pour nous adapter encore une fois une histoire vraie, celle de 4 hommes qui ensemble vont fonder un des plus grand groupe des années 60 : Four Seasons.
Dès le début de Jersey Boys on ressent comme un joli manque d'inspiration de la part de Clint Eastwood qui fait dans la continuité de ses trois derniers films mais avec quelque sursauts d'originalités notamment avec les personnages s'adressant directement à la caméra, des voix off et ressorts comiques de part et autre. Mais finalement que retenir de Jersey Boys ? Et bien pas grand chose au final malgré quelque moments passionnants le film s'avère autant cliché qu'il n'est cucu avec une ambiance sixties exagérée et le rôle très très sobre de Christopher Walken qui ne nous offre même pas un pat de danse. Mais si il y a une chose que l'on peut retenir c'est l'humanité qui s'y dégage car enfin Clint revient à un film vivant racontant des faits que l'ont ne connait pas forcément et avec une sincérité qui se ressent profondément.
Jersey Boys est adapté d'une comédie musicale de Broadway qui triomphe depuis 9 ans. John Lloyd Young qui interprète Frankie Valli sur scène passe donc sous la direction d'Eastwood et est excellent dans son rôle de chanteur bon catholique à la voix aigus (un peu trop parfois). Mais si Eastwood reconstitue de manière fidèle et honnête le parcours du groupe il ne prend aucun risque avec des thèmes familiers pour aboutir à du classique sur tout les niveaux et surtout celui de la dramaturgie, le film peut être émouvant mais jamais trop perturbant et nombreuse sont les séquences qui gâchent la précédente malgré une belle fin rendant hommage au comédie musicale de cette époque.
Bilan :
Si Jersey Boys est assez classique Eastwood rehausse le niveau avec un film vivant, rythmé et honnête.
Dernier film en date du très grand Clint Eastwood et étonnamment, il n'y a quasiment pas eu de promo ! La sortie du film est donc passée inaperçue... Bon, autant le dire tout de suite, ce film m'a déçu. La bande-annonce attirait, et le mélange mafia/film-musical me bottait pas mal. Alors qu'en fin de compte, on a plus droit à un fourre-tout inégal bien que sympathique. À trop vouloir hésiter entre comédie musicale et biopic dramatique, le grand Clint se perd... En effet, le film est long, ce qui fait qu'à certains moments on apprécie, alors qu'à d'autres, on se tourne les pouces ! Bon ok je vais un peu loin là, mais ce film est creux par moments. Disons que ça débute bien, ensuite, ça devient vraiment passionnant, et pour terminer, la fin est caricaturale et assez ridicule (à noter, les maquillages de vieillesse ringuards au possible). Le scénario est correct même si la narration par chacun des chanteurs, un à un, rend le film un peu superficiel. La réalisation est belle (Eastwood oblige) et la photo, pâle, est typique et magnifique. On peut cependant mentionner que le biopic est l'un des genres les plus casse-gueule du cinéma. Un genre où d'excellents metteurs en scènes ont échoué comme des m*****. Un genre difficile, tant par le côté historique et véridique des événements, que par le dosage réalité/fiction, ou encore par le choix de la période destinée à être adaptée... Cigare-Poncho ne fait pas exception à la règle (sauf pour le génial "Bird"). Je ne connaissais pas ce groupe avant de voir ce film, mais ils ont apparemment eût de l'influence sur la musique américaine. Donc ces mecs ; Frankie Valli, Tommy DeVito (non, pas le gangster psychopathe et cool de chez Scorsese), Bob Gaudio et Nick Massi (incarnés par un sosie de Chaning Tattum (Valli) et un sosie d'Armie Hamer (Gaudio), et les autres par de braves gars pas connus !). La voix de Frankie Valli me cassait un peu les couilles au début j'avoue, mais finalement il se révèle excellent chanteur (à l'instar de ses potes musiciens). On peut aussi noter la présence de Christopher Walken (ici The King of Jersey !) dans un rôle taillé sur mesure. Eastwood mêle cependant avec justesse intrigues amoureuses, paternelle (même si on regrette la musique diffusée pendant l'enterrement), amicales, musicales, et mafieuses, mais encore une fois, ce-dernier met trop de chose dans son film... Et c'est le principal défaut du film, car quand il s'agit de nous montrer un concert cool et dansant, y'a rien à dire à part bravo ! Musicalement, ce film est superbe, et si il y avait pas ce petit problème, "Jersey Boys" aurait pu s'avérer génial. Surtout qu'il y a un peu d'humour (la vanne sur Liberace était très bien trouvée !)... Un film un peu hasardeux mais franchement sympa (mention spéciale au générique de fin) !
- Meilleurs films
- Meilleurs films selon la presse