De par la beauté de sa mise en scène, la malice de son scénario et la révélation de son casting d'inconnus, Jersey Boys est encore, de la part de Clint Eastwood, un magnifique cadeau et une très bonne surprise.
Très bon biopic sur ce groupe de music peu connu en France , Mélangent musique et mafia dans les coulisses . Clint nous livre encore Un très bon film .... Juste quelques longueurs vers la fin
je ne connaissais pas ce groupe des années 60 mais c'est avec plaisir que je me suis replonger dans ces années. un film juste. les acteurs sont tous formidables. les costumes et l'ambiance de ces années sont parfaits surtout ne louper pas le générique !!! un très bon moment de détente. n'hésitez pas à vous déplacer.
Un film qui me faisait peur avant de le voir mais qui a réussi m'emballer. Tout est très bon dans ce film, ce qui prouve l'énorme talent de Clint Eastwood. La photographie est tout simplement exceptionnelle, elle donne au film une ambiance et un style singulier. Les acteurs, inconnus avant, sont tous bons, j'ai particulièrement aimé la prestation de John Lloyd Young (Frankie) et Vincent Piazza (Tommy). "Jersey Boys" est en plus orchestré par un Eastwood en grande forme. L'histoire est très intéressante, même pour nous, français qui ne connaissons pas le groupe. Le scénario arrive à gérer les moments dramatiques sauf à un ou deux moments. Bref, une bonne surprise offerte par Eastwood.
Quand Clint Eastwood raconte une histoire, on écoute! Ses films sont en général assez lents, mais toujours très prenants. C'est une nouvelle fois le cas, Jersey Boys nous embarque dans les années 60, l'ambiance est très bien retranscrite, les acteurs assurent vraiment, la bande originale du film est énorme, pleine de morceaux cultes, bref, rien à dire, vraiment très agréable ! Monsieur Eastwood nous offre un brin de culture musicale à travers un très bon moment de cinéma!
Super film, vraiment. J'ai beaucoup sur ce groupe que je connaissais pas du tout. Juste un peu trop long à mon goût, il y a eu un moment où je me suis ennuyé.
Dans ce film, j'ai beaucoup aimé la qualité des décors, les costumes, l'entrain des différents acteurs et surtout l'excellente bande son très agréable à écouter. Clint Eastwood nous gratifie d'une biographie intéressante avec sa réalisation soignée. Le scénario est quant à lui assez peu développé, cette histoire de mafia, le personnage atypique de Tommy, les démêlés familiaux...De nombreux clichés également qui nuisent à l'ensemble et une vingtaine de minutes en moins auraient été bienvenues. Un bon film musical malgré tout.
Trois ans après J. Edgar, Clint Eastwood revient sur le devant de la scène avec Jersey Boys, adaptation du musical éponyme joué à Broadway depuis 2005. Le cinéaste s’attaque à un genre nouveau. Est-ce une franche réussite ou un échec cuisant ? Eh bien ni l’un, ni l’autre. A vrai dire, le film est plutôt bon dans son ensemble, malgré d’énormes baisses de régime par moments, notamment à cause de la réalisation trop académique du réalisateur qui ne semble séduire personne à part lui. Il en ressort un film à l’esthétique fade et la mise en scène digne d’un téléfilm dominical, qui sont d'autant plus marquées dans la seconde moitié du long-métrage qui nous parait alors affreusement longue et inintéressante, contrairement à la première qui narrait l’ascension du groupe et se voulait beaucoup plus rythmée en bénéficiant de quelques péripéties fort agréables à suivre.
Malgré ces quelques défauts, le film parvient à être sauvé par l’interprétation de ses acteurs principaux. En choisissant de s’entourer avec des interprètes issus du Theater District de Manhattan (dont l’acteur ayant interprété Frankie Valli dans la production originale jouée à Broadway), Eastwood réalise un sans-faute. Aucun membre du groupe n’est laissé de côté et chacun bénéficie de son propre moment de gloire, bien que Christopher Walken soit légèrement absent du film, son rôle de pseudo-mafieux considéré comme une figure paternelle pour les quelques membres du groupe demeurant un point positif tant l’acteur arrive à rendre son personnage attachant. Mais la révélation de ce casting demeure Vincent Piazza, totalement habité par son rôle de petite frappe italienne totalement égoïste et insensible. Et qui dit "comédie musicale" dit forcément chansons ! Bien que le film ne soit pas réellement une comédie musicale à proprement parler, il reprend les chansons du musical de Broadway tout en les plaçant dans un contexte différent. Et force est de reconnaître que la bande-son est un des meilleurs aspects du film, à la fois entraînantes et sympathiques, il est possible que plusieurs mélodies vous restent en tête après avoir la projection, dont notamment une reprise très plaisante de Oh What a Night.
Jersey Boys reste un bon film permettant d’en apprendre un peu plus sur ce groupe si méconnu que sont les Four Seasons, bien que plombé par la réalisation trop académique d’Eastwood (nul doute qu’il serait en mesure de recevoir une nomination aux Oscars). Il est toutefois sauvé par d’excellents acteurs et une bande-son plus qu'entraînante qui vous donnera envie de vous trémousser sur votre siège. Il ne s'agit pas du meilleur film du réalisateur, mais nous sommes encore bien loin du catastrophique Au-Delà, il serait donc dommage de bouder notre plaisir.
Il arrive parfois à Clint Eastwood de ne pas être très sobre et de s'adresser à une chaise vide: il vaut mieux oublier cet incident pathétique de la dernière campagne électorale américaine et courir voir son Jersey Boys. Pour ceux à qui le titre et le thème tiré d'un "musical" feraient peur, ce n'est pas une comédie musicale où les personnages expriment leurs émotions en chantant et en dansant: c'est le "biopic" à trois voix (manque étrangement celle du personnage principal) d'un groupe des années 60, "The Four Seasons", dont l'inculture attachante leur fait imaginer que Vivaldi est sans doute un Italien proche de la Mafia, comme ils le sont eux-mêmes. Inculte moi-même, j'avoue que je n'avais jamais entendu parler de ce groupe avant de découvrir, dans le film, qu'ils avaient créé quelques-uns des grands tubes des années 60 et 70. Fans de Claude François, réjouissez-vous... Le classique Clint nous offre une belle histoire d'amitié, d'amitié extrême où l'on se dévoue, se sacrifie, où l'on perd tout, sauf le sentiment d'avoir accompli une œuvre, aussi futile soit-elle, mais la futilité n'est-elle pas essentielle? Il y a du Flaubert dans le final amer et désenchanté: "C'est là ce que nous avons eu de meilleur" dit en substance le héros évoquant le plus beau souvenir de sa vie, que nous n'avons pas encore vu et qui va clore le film de manière magistrale. Restez jusqu'au bout du ballet euphorisant, il réserve une surprise. Et avant cette scène, nous aurons eu droit aussi à des retrouvailles émouvantes comme une reprise, peut-être un peu trop sentimentale, du Temps retrouvé. On trouve aussi, dans ce film dont on sort à la fois ragaillardi, plein de nostalie et pessimiste, une auto-citation de l'ancien héros de westerns, un hommage aux deux Douglas, Kirk (Le Gouffre aux chimères) et Michaël (Liberace). Vous voyez que Clint Eastwood est un chouette type quand il fait du bon cinéma.
Je suis allée voir ce film juste parce que le réalisation était Clint Eastwood et je ne l'ai pas regretté à par un bémol pour la voix de Francky Wlli qui était assez nasillarde mais j'ai quand même beaucoup aimé même si le film est assez long mais ca m'a replongé dans les années 1950/1960