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T-Tiff
100 abonnés
1 186 critiques
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4,0
Publiée le 3 février 2014
"Babel" est un film particulièrement innovant, et très original d’Alejandro González Inárritu. Il tisse des liens entre les différentes civilisations de notre monde, entre des japonais, des américains, des marocains et des mexicains. Ainsi, la référence à la tour de Babel est particulièrement intéressante. De plus, les nombreux acteurs forment un casting de qualité, avec Brad Pitt et Cate Blanchett en tête de file, mais aussi Adriana Barraza et Rinko Kikuchi. Le scénario nous amène aux quatre coins de la planète, rencontrer des personnes aux cultures diverses. Quatre histoires se mêlent pour former ce film, parfois long, mais vraiment passionnant. La déchéance progressive des personnages est très réussie. La musique est également un élément important, ajoutant une touche triste. Les différents paysages sont magnifiques et particulièrement diverses. Alejandro González Inárritu réalise un projet démesuré, mais maîtrisé, malgré quelques longueurs. "Babel" est donc une surprise, mais également une réussite.
L'excellent réalisateur du génialissime 21 grammes nous livre ici un film tout aussi somptueux qui a largement mérité sa récompense cannoise et qui méritait même bien mieux. Comme pour son précédent film, il adopte une narration éclatée sans que son film en patisse, bien au contraire. Trois histoires croisées, trois manières de pointer les difficultés qu'ont les hommes à communiquer : problèmes de communication entre les pays, les langues, les êtres, les couples... Les paysages sont somptueux, entre les grands espaces marocains ou mexicains et le Japon surpeuplé et ses lumières. Le réalisateur est un véritable virtuose de la caméra et nous enivre, entre vacarme et silence, longs plans et images flash. Les personnages sont très touchants et Brad Pitt très impliqué et absolument énorme (lui aussi méritait peut-être une récompense). Bref, un film dur, dramatique, un constat alarmant mais qui débouche tout de même sur une note d'espoir...
Innaritu parvient à faire tenir son histoire éclatée avec une certaine maestria. Le sujet est intéressant et développé avec soin, même si l'on saisit très rapidement les fils de l'intrigue et que rien ne surprendra vraiment. Ou comment un geste généreux peut entraîner autant de tourments pour des personnes dont les destins ne se croiseront jamais: c'est en substance le thème du film. Bien sûr, quelques séquences sentent un peu le remplissage à plein nez, mais les acteurs délivrent dans l'ensemble une prestation de bonne facture, avec une mention pour les enfants marocains. Intéressant et à voir.
Une oeuvre riche à la mise en scène étonnante profitant d'un montage alterné. Le casting 5 étoiles apporte une vraie profondeur, certaines séquences sont superbement maîtrisées, le reste pourra paraître un peu long mais l'ensemble est clairement maîtrisé.
«Babel» (2005) est un film aussi vulgaire et grandiloquent que prétentieux. Oeuvre polyphonique qui ambitionne rien moins que de montrer l'interconnexion entre des événements situés aux quatre coins de notre planète mondialisée, il n'arrive qu'à décrire superficiellement, et dans un style journalistique voyeur du plus mauvais aloi, trois historiettes qui, pour être dramatiques, n'en sont pas moins dépourvues d'intérêt. Quelle leçon, grave et grande, tirer de l'aventure de nos deux malheureux américains au Maroc? Que les voyages sont dangereux pour la jeunesse et qu'on a la phobie du terrorisme au pays de l'Oncle Sam? Et de l'aventure de la pauvre nounou au Mexique? Que la garde des enfants des autres est une lourde responsabilité? Et que retenir surtout de cette évocation voyeuriste malsaine des problèmes psy d'une adolescente japonaise sourde, muette et nymphomane? Que l'isolement est une réalité dans les grandes villes et que papa ferait mieux de s'occuper davantage de sa grande fille? Je vous le demande... Mais la forme ne vaut pas mieux que le contenu! La réalisation est lourdinguissime avec des images pour amateurs de télé-réalité de luxe. La bande-son est répugnante, envahissante et assourdissante. Pour ne citer qu'elle, la scène dans la discothèque de Tokyo est un supplice visuel et auditif interminable et du plus mauvais goût. Inarritu mériterait d'aller rejoindre à tout jamais les poulpes et les calmars qui nagent dans l'océan sans fond de son autosatisfaction!
Un film très long malgré l'énergie dépensée par Brad Pitt et Cate Blanchett. Le film met la pression (musique stressante) et on s'attend à un drame à chaque instant, mais il ne se passe rien. Mais pourquoi le réalisateur a-t-il fait son montage en 2h15 alors que ce film aurait été aussi bien en 1h30 ? Le scénario est un peu décevant (beaucoup d'attente, un fil directeur rapidement cerné). On aurait pu s'attendre a beaucoup mieux étant donné la distribution (A noter aussi la présence remarquée du très bon Gael Garcia Bernal de La Mauvaise Education - Pedro Almodovar).
L'histoire est intéressante, et j'ai aimé voir la vie de plusieurs personnes dans ce même film. Mais d'un côté, à long terme cela devient lassant. De plus, c'est bien trop long, et l'ennui s'est vite installé.
Décidément, les films d'Inarritu divisent. Les échos que j'ai reçu de Babel le prouvent : d'un côté j'entendais de ce film qu'il était magnifique et de l'autre qu'il était mou et vide. En effet Inarritu fait des films très particuliers, très auteurs. Ce qu'il aime, c'est croiser des histoires avec divers protagonistes, un peu à la manière de Collision (que je recommande, soit dit en passant). Babel ne fait pas exception à la règle, il entremêle les histoires de deux enfants qui ont fait une grosse bêtise en jouant avec un fusil, d'un américain dont la femme a été touchée par la balle dudit fusil, d'une adolescente japonaise sourde muette en mal d'amour et d'une nourrice qui va devoir emmener les deux enfants qu'elle garde au mariage de son fils, au Mexique. Toutes ces histoires sont marquées pas un drame, et comme toujours chez Inarritu, elles ont un lien. Le réalisateur nous emmène aux quatre coins du monde à la rencontre de ces personnages qui vivent l'enfer,et dont on ne peut que se prendre d'affection, car plus que tout ils sont humain. A travers ces personnages désespérés, on se reconnaît facilement car on aurait agi de la même façon à leur place. C'est bien filmé et très bien joué par une floppée d'acteurs (les plus connus étant Cate Blanchet et Brad Pitt, mais les autres aussi sont excellents). La musique est également bonne. Je n'ai que deux regrets : les longueurs, qui nous font sortir du film par moments, et l'histoire de l'adolescente japonaise, qui est pourtant la plus intéressante psychologiquement, car je comprends le fait que cette fille soit en mal d'amour, mais au bout d'un moment j'ai fini par me lasser de la voir faire n'importe quoi pour attirer l'attention. J'aurais aimé que le réalisateur s'intéresse plus au fait qu'elle se sente reclue qu'à ses pulsions sexuelles. Un très bon film, très humain, que je ne conseil qu'à ceux qui aiment ce genre de films très auteurs et axés sur la souffrance des personnages.
A ne pas confondre avec le Babel de Gérard Puliccino qui ne lui arrive pas au doigt de pied ni nul part d'ailleurs . Celui-ci est a voir avec une très bonne mise en scène et histoire.
Quel film répugant! Prenez un concept à la mode : faire un film « choral », avec interconnexion des intrigues et des personnages (ne cherchez pas l'intérêt d'un tel lien, comme du film d'ailleurs, il n'y en a aucun si ce n'est la glorification de l'ego disproportionné d'Inárritu). Ajoutez pour chacun des personnages une histoire sordide (eh oui, la seule manière qu'ait trouvé le réalisateur pour nous « émouvoir » est une débauche de misérabilisme). Puis placez à un moment un acte terroriste, même involontaire (on est américain ou on ne l'est pas), saupoudrez le tout d'une photographie de magasine de mode (ça rend toujours « bien ») et vous obtenez l'un des films les plus ridiculement et vainement grandiloquants de ces dernières années, véritable monument de racolage et de mauvais goût. Le constat s'impose très rapidement : le spectateur est pris en otage. Dès lors tous les moyens seront bons pour vous tirer des larmes, le cinéaste sort donc la grosse artillerie et enchaîne les scène humiliantes (pour ça il a de l'imagination) d'un voyeurisme immonde. Ses personnage sont toujours aussi creux et stéréotypés à mesure qu'avance le long métrage, mais peu importe, Inárritu continue comme s'il délivrait des vérités sur la nature humaine, comme s'il était le détenteur d'une conscience supérieure sur l'état de notre monde. Inárritu le justicier, quoi. Malheureusement, il ne possède même pas un minimum de talent pour contrebalancer l'aberration et le vide de son « scénario ». La mise en scène clipesque est d'un convenu! Fade et maniérée, elle n'a d'autre utilité que de servir à nous faire gober toutes les idioties de l'auteur. Sans parler de l'invraisemblance des situations. Bref une mascarade nauséabonde, une mystification totale sous couvert de compassion pour les autres (toujours ce sentiment américain de justicier du monde). Idéologiquement, visuellement et narrativement vomitif. [0/4] http://artetpoiesis.blogspot.fr/
je viens de le voir et je ne comprends pas que l'on puisse en faire si peu en 2h15,c'est long ennuyeux et quelle perte de temps,film pour les intellos qui doivent se pavaner devant,quel gachis.
Les premières minutes avec le très bon jeu de regard de Brad Pitt et Cate Blanchett aurait suffit pour la métaphore au sujet de la tour de Babel, pas de quoi en faire plus... Tout est convenu et prévisible. Par ailleurs la réalisation réaliste est lourde et donne dans le patos. La seule surprise est que la japonaise ne se suicide pas, Oups! Je viens de la dire... bon alors n'y aller pas! Dommage même pas une cascade de fin...
Un film d'une puissance émotive très rare. Plus on avance dans le film et plus la tension est palpable. Le récit est intelligent, mature et sincère. BABEL est un puzzle poignant parfaitement maîtrisé par Alejandro González Iñárritu. Il fait partie de ces films qui ne laissent pas indifférent.
J'ai trouvé ce film plat et politiquement correct. Le réalisateur avec une bonne idée d départ n'a pour moi pas osé allez au bout des choses pour faire un film vraiment fort et marquant. Babel est donc un film chorale de plus, se laissant regarder mais n'ayant rien d'exceptionnel.
Un bon film avec des histoires qui s'entrecroisent et qui sont liées, le scénario est bien écrit même si au final ça se révèle sans grande surprise. La mise en scène est efficace et les acteurs sont tous très bons.