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boscopax
79 abonnés
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0,5
Publiée le 28 mars 2015
Dahan nous endort dès le début du récit et ne réussit jamais à nous réveiller. Plat et sans consistance, Grace de Monaco ne peut même pas se prévaloir d'une interprétation sans faille puisque Kidman, inerte, finit de se prendre pour Morphée afin que notre sommeil soit profond. Voulant mêler politique et people, Dahan se perd dans les récits sans jamais réussir à nous capter. Une épreuve.
Film moyen dans son ensemble. L'histoire est intéressante mais la magie n'opère pas spécialement. Le casting est bien sans plus. Le film est trop mou, trop de phases où l'on décroche du film.
Déjà je ne suis pas sûr que le sujet passionne beaucoup mais en plus s'il est traité avec autant d'insignifiance ça ne peut pas le faire. Nicole Kidman aussi sublime et glamour soit-elle ne peut porter un film aussi niais et superficiel que celui-là, avec un fond de politique complètement fake, elle surnage dans un royal bacon sans bacon...
Présenté en ouverture du Festival de Cannes 2014, Grace de Monaco était aussi controversé qu’attendu. Entre une photographie sublime et une ambiance glamour savamment entretenue, si le film d’Olivier Dahan séduit au premier coup d’œil, c’est au niveau du fond que c’est une véritable déception. L’histoire est creuse et peu pertinente, l’ensemble ressemble plus à un documentaire-fiction totalement aseptisé et dénué d’une quelconque émotion. Nicole Kidman et Tim Roth forment un duo improbable et l’intrigue politique du film est d’un ennui total. Bref, c’est raté. (...) Grace de Monaco ne mérite pourtant pas le déluge de critiques que le film reçoit depuis sa sortie. Cependant, ce n’est certainement pas le meilleur film d’Olivier Dahan, surtout après le magnifique La Môme, mais la beauté du film et la performance superbe de Nicole Kidman réussiront à maintenir éveiller ceux qui n’auront pas succomber après la première demi-heure. Bon courage.
personnellement, j'ai bien apprécié ce film. de bons acteurs de bonnes images une bonne époque et un bon déroulement de la vie de grace de mocaco. bravo à nicole kidman " la princesse ", son mari le prince rainier ainsi que le personnage d'alfred hitchcock qui jouent merveilleusement à, j'ai passé un agréable moment durant ce joli drame historique de monaco sur la vie réelle de grace kelly.
Alors qu'il est sélectionné en ouverture du 67e Festival de Cannes en cette année, GRACE DE MONACO d'Olivier Dahan n'apporte rien d'extraordinaire dans le portrait de l'actrice devenue princesse. Le film débute vite dans le palais, bien après le mariage royal sans que l'on n'admire, et se termine dans les années, bien avant sa mort accidentel. Les personnages, notamment Hitchcock et De Gaulle, sont à mourir de rire dans le fin fond du ventre. Le scénariste Arash Amel s'est-il trompé d'originalité avec brouillon ? La lenteur du film se veut que le public découvre la princesse de Monco niaise au milieu de la politique de son époux, malheureuse dans son pays monégasque et sauveuse du conflit entre la France et Monaco dans le temps gaulliste. Est-ce véridique et honnête, c'est ce que je me demandais au cours de la lenteur du film ? La beauté et le charme de Nicole Kidman en Grace de Monaco et quelques décors semblent sauver mon ennui. Il est toutefois sans rappeler DIANA d'Oliver Hirschbiegel où Naomi Watts joue Lady Di qui pleure de ses malheurs. Après LA MÔME sur la vie d’Édith Piaf, le réalisateur Olivier Dahan veut montrer son ambition, mais le choix des scénarios reste parfois médiocre.
Magnifique décors, costumes et somptueuses interprétations (Kidman, impeccable, en tête). Hélas cela ne suffit pas : le film est insipide et vide au possible, ne rendant absolument pas hommage à la principauté de Monaco.
Pendant 1h45 on a l'impression de se faire gaver de force avec un énorme gâteau ecoeurant et couvert de chantilly. La digestion s'avère tres tres rude Hormis les images d'une grande clarté, le film ne s'embarrasse pas de la réalité historique et accouche d'une espèce de "Sissi" encore plus abominable que ceux avec Romy Schneider. Le choix de Nicole Kidman dans le rôle titre n'est pas judicieux, car en dépit de sa composition plutôt réussie, son visage très particulier ne nous permet pas une seconde de l'identifier à Grace. Charlize Theron semblait faite pour le rôle à mon goût. Tim Roth fait passer physiquement Rainier pour un mafieux... Ce qui fait une seconde grosse erreur de casting On comprend mieux pourquoi la famille princière n'a pas souhaité cautionner ce film artistiquement grotesque et historiquement faux.
Quelle déception ! Le personnage de Grace de Monaco aurait mérité un grand film, profond et inspiré dans la forme. Au contraire, Dahan réalise un petit film avec de grands acteurs en perdition dans des pièces immensément vides, Nicole Kidman ne parvient ainsi jamais à prendre la mesure de son personnage, et dans une moindre mesure Tim Roth, seul Frank Langella semble à la hauteur des ambitions affichées. Personnage haut en couleur et très probablement tourmenté, Grace Kelly est ici montré sous son meilleur visage quoique parfois gentiment naïve et simplette, mais toujours de façon bienveillante, quant à Rainier, je suppose qu'il n'aurait guère apprécié son personnage. Le choix de centrer l'intrigue sur la date de 1962 tourne au fiasco dans le récit de la crise du blocus, la façon dont est traitée la mémoire de De Gaulle et le message politico-financier qui en ressort sont ahurissants. Au final, seules restent la qualité de la photographie et certaines intentions, c'est bien peu !
Je mets 5 pour remonter une note générale injuste. Ce film glamour mérite largement un 4. Je suis allée voir ce film sans me soucier de savoir les détails du vrai, du faux. De toute manière, même les historiens ignorent la VRAIE histoire.... Je suis allée voir ce film pour qu'on me raconte une Histoire et franchement, je suis épatée par l'excellent travail d'Olivier Dahan qui offre un travail d'une beauté saisissante. Chaque image est un tableau visuel époustouflant. J'ai été bluffée par l'interprétation de Tim Roth et Nicole Kidman, ainsi que des seconds roles. Superbe
Louis XIV n'y est pas parvenu, Napoléon non plus. Et de Gaulle ? Eh bien, il a essayé lui aussi, en 1961, sans réussite. De faire quoi donc ? Annexer Monaco, ni plus ni moins. Un Rocher décidément difficile à ingérer. Pas de méprise, Grace de Monaco n'est un film de géopolitique, ceci étant, le contexte est là et les agissements des proches de la princesse, sont-ils ou non fidèles à l'Histoire ?, précisément évoqués. Olivier Dahan, loin de La môme, se sert de ce prétexte pour faire le portrait d'une princesse en crise, au moment où elle n'est pas loin de céder aux avances (cinématographiques) de son cher Hitchcock et de quitter un Rainier aussi chaleureux qu'un bloc de béton. Le conte de fées a du plomb dans l'aile mais, sorte de Diana avant la lettre, Grace va montrer sa vraie nature, faite de bonté et de compassion et se sacrifier sur l'autel de la respectabilité. C'est beau (oups) et un peu grotesque parce que Dahan n'a pas su choisir entre le glamour et l'humain malgré une Nicole Kidman convaincante qui nous ferait facilement prendre des lustres pour des lanternes. Mais le film est bien pataud tout de même avec un Tim Roth pas concerné et les incarnations désastreuses de la Callas, Onassis et de Gaulle. Un décor d'opérette pour un film qui se prend trop au sérieux et aurait pu, autrement, être une satire véritablement princière.
En réalisant ce film sur la difficulté qu'a eu Grace Kelly pour vraiment être acceptée comme la Princesse de Monaco alors que la France menace sérieusement la principauté, Olivier Dahan s'est attiré les foudres de la famille princière. Qu'importe si les gens ne peuvent pas comprendre qu'un film est une œuvre de fiction, le réalisateur s'en sort plutôt bien sur un sujet pourtant casse-gueule. Certes, ce n'est pas franchement subtil et il s'autorise quelques moments un peu too much mais il y a dans ce film un bel hommage à une femme qui a arrêté sa carrière d'actrice pour épouser un Prince et en assumer les conséquences non sans difficultés. Cela nous donne un film assez intéressant, quelques scènes vraiment réussies et cela permet surtout à Nicole Kidman de prouver une nouvelle fois ses qualités d'actrice. De par son physique, elle semble tout à fait légitime pour incarner Grace Kelly et elle donne au personnage une fragilité et une sensibilité qu'elle parvient à rendre émouvante malgré les clichés. A ses côtés, Tim Roth est tout aussi bon, composant un Rainier froid et colérique qui ne sait pas bien montrer son affection.
Film frustrant car cinématographiquement c'est tres classique mais surtout il est presente comme une fiction s'inspirant de faits reels et donc le cote historique n'est pas forcement vrai d'où un interet plus que limite pour ce film.
Si l'authenticité ne semble pas être présente au bal, on reste pendu aux lèvres de Nicole Kidman et très inspiré par l'interprétation de Tim Roth on vit des déboires politiques presque oubliés avec exaltation. Malgré le manque de ressemblance avec Grace et Rainier III on admire avant tout les petits détails de cette reconstitution soignée. Une histoire qui reste pourtant anecdotique face à l'ampleur d'un tel projet.
Le seul problème de ce film (et pas des moindres) est de s’être auto-proclamé Biopic de Grace de Monaco. En effet, même si le film nous laisse découvrir de magnifiques plans de paysages Monégasques, il demeure que le film, en aucun cas ne traite de la vie réelle et concrète de la princesse.
Je suis quelque peu outré des critiques qu'a subit le film, preuves accablantes que peu de gens l'ont réellement compris. Olivier Dahan, dès l'ouverture avec la citation sur l'idée de conte de fée, annonce clairement la couleur du film : CE N'EST PAS UN BIOPIC.
Concrètement, même si le film part de l'histoire de Grace de Monaco, il suffira de s'éloigner de l'idée de biopic préconçue dans nos simples esprits de spectateur, pour y admirer le sens véritable du film : L'histoire romancée d'une ancienne actrice, qui, pour survivre dans un monde qui lui est hostile, doit jouer son propre personnage. Tout le film tourne autour de cette idée, entre les plans très récurrents serrés sur le regard de Nicole Kidman (qui s'illumine dans le rôle), toute la métaphore de la vie de conte de fée, et ce background constant de l'influence d'Hitchcock (dont le film emprunte même les codes musicaux), il est alors difficile d'affirmer que le film n'est qu'un biopic raté.
Certes des longueurs s’immiscent ici et là, et la tonalité très bling-bling de l'ambiance alourdi le long-métrage, cependant nous entrons dans l'univers intérieur de cette femme qui veut croire au contes de fées, finissant par incarner elle même son idéal. Grace de Monaco n'est qu'un prétexte pour parler de Grace Kelly, l'actrice. Sinon, pourquoi le film se finirait-il sur Grace, sur un plateau de tournage, et non sur la princesse Grace avec son mari, dans leur Palais?