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ManoCornuta
284 abonnés
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2,5
Publiée le 6 février 2017
Appuyé sur le référentiel des contes de fée, ce nouveau film du duo Jaoui-Bacri déploie une histoire classique chez eux de personnages en proie au doute et pétris d’interrogations existentielles. Cependant, là où le Goût des Autres ou On Connaît la Chanson savaient toucher une corde sensible, le soufflé retombe ici assez rapidement. En dehors d'un Bacri égal à lui-même et de quelques scènes bien trouvées, le film souffre de trop nombreuses erreurs de casting (qu'est-ce qu'un Biolay vient faire ici?) et d'un manque de souffle et de mordant. En dépit des nombreux clins d’œil et d'un effort louable sur la mise en scène, la vacuité finale de tout ceci laisse perplexe.
Du plaisir, du rire et un peu de tendresse de bout en bout du conte .... Je suis un fan de Jaoui et Bacri et de tout ce qu'il font ... dire que je n'ai pas voulu voir ce film à sa sortie de peur d'être déçu, vu les critiques très mitigées .... Quel niais !!. Ce film, comme tous ceux de ces 2 compères, sont fait pour moi, correspondent à mon humour et à mon regard sur la vie. J'ai du mal à croire qu'on puisse mettre moins de 1/5 sur ce film, à moins d'être très primaire et d'être fan des films Van Damme et Bruce lee ... ou mieux, Steven Seagal !!. Ce film est construit, original, avec des scènes drôlisimes et cultisimes ... Surtout quand Bacri est à l'écran ... même son silence est drôle et puissant. Jaoui est tordante de rire, en fée qui monte un pestacle avec les petits. Bref, un film à voir qui mérite la note minimum de 4 ... je mettrait 4,5 normalement, car ce n'est pas non plus le chef d'oeuvre des 10 dernière années ... mais je mets 5 pour tenter de remonter cette note moyenne de 3 qui est offensant pour ce très bon film.
Même si l'amour est un beau conte de fée, il faut aller au bout pour le savourer. Mais la vie passe par là et (im)pose ses limites. Un beau film comme un cocon dans lequel on se protège. Jaoui nous offre des moments délicieux de poésie, d'humour, de tendresse et d'amitié véritable. Une façon de filmer chorale pour un film qui introduit du rêve mais aussi de la lucidité dans la vie de tous les jours.
Une histoire lente et inintéressante, un montage qui n'a pas de sens dans l'enchaînement des plans: si on est pas scotché à l'écran on est perdu, une des pires cinématographie que je n'ai jamais vu avec des simili travelling 1 plan sur 2, un audio degeulasse si bien qu'il a fallu sans arrêt augmenter puis diminuer le son de la télé ... En bref, un bon cocktail pour un bon gros nanar qui se veut artistique !
Un conte ? Oui si on veut. Un Bacri-Jaoui, là c'est certain ! Une jolie jeune fille rencontre un joli jeune homme en mode « c'était le destin ». Pendant ce temps-là, les adultes plus âgés se débrouillent avec leur vie (amoureuse mais pas que). L'histoire, en soi, n'est pas foncièrement originale et le traitement sous la forme d'un conte n'arrange rien. Pire, les effets visuels à deux francs (genre Paint appliqué au cinéma) pour rappeler à intervalle régulier au spectateur que c'est supposé ressembler à un conte sont d'un goût douteux. Les métaphores sont assez lourdingues et on se fout de l'histoire des deux jeunes gens in love. Voilà, tout ça c'est dit. Mais il y a les dialogues et et il y a Bacri (très bon Biolay aussi). Et rien que pour ça, le film vaut le coup d’œil. On rit franchement et souvent tant les répliques font mouche et Jean-Pierre Bacri est comme toujours irrésistible en ronchon maladroit. On oublie la lourdeur de la réalisation ? Allez, on oublie.
"Au bout du conte" (2012) la Une (RTBF) 7 juillet 2016
Voici le film de superwoman : Agnès Jaoui à la réalisation, Agnès Jaoui au scénario, Agnès Jaoui comme actrice ! Consciente de ses limites vite atteintes semble-t-il, elle a appelé son ex-compagnon dans la réalité, Bacri, au secours pour aider à un scénario faiblard et pour jouer un des rôles de ce navet ! Car il serait bien surprenant qu'elle ne soit pas non plus directrice du casting très éclectique de ce film où elle ne semble pas savoir où aller.... L'omni-présence de Bacri serait-elle la résurrection d'un nouveau "Je t'aime, moi non plus " ? Les insuffisances du scénario tentent bien de meubler le temps avec un essai de comédie musicale et là, ça devient insupportable ! Ce film est consternant ! En règle générale, j'aime bien Bacri, mais ici j'aurais volontiers abrégé ce conte cauchemardesque ! Méfiez-vous : une chaîne de TV ne sachant quoi programmer pendant ces grandes vacances, pourrait bien ressortir cette histoire bien peu convaincante, "au bout du compte" ! willycopresto
Une bonne réalisation d’Agnès Jaoui. Cette comédie bénéficie d’une superbe bande musicale et de belles couleurs pour une photographie de grande qualité. Le scénario très éparpillé est, dans le début de l’histoire, assez déroutant ; il nous présente une ribambelle d’individus décalés, des personnages vivant des situations compliquées, qui finissent par créer une ambiance stressante. Ces personnages sont par ailleurs très bien joués par Arthur Dupont dans le rôle de Sandro et Agathe Bonitzer dans celui de Sandra. La réussite du casting nous offre également une belle présence de Benjamin Biolay et de Jean-Pierre Bacri qui réalise, comme à l’habitude, une superbe prestation d’acteur.
Je n’ai pas été transporté ou emballé. Malheureusement, comme souvent dans les comédies, les meilleures scènes et dialogues du film sont dans la bande-annonce que j’avais vue plusieurs fois. J’adore l’acteur Jean-Pierre Bacri mais je le trouve meilleur dans les films dont il n’est pas le scénariste (« Cherchez Hortense » (2012), « Les Sentiments (2003), « Kennedy et moi » (1999) ou « Didier » (1997) pour ne citer que ceux que j’ai préférés). Il y a quand même quelques idées sympathiques comme le running-gag sur la date supposée de la mort du personnage campé par Jean-Pierre Bacri et des réflexions philosophiques et comiques sur la chirurgie esthétique et les familles recomposées.
Décidément Jaoui/Bacri est une paire gagnante : le mélange parfait entre des dialogues pertinents et tordants et une interprétation énergique et convaincante ! Quand Bacri ouvre la bouche, c'est à mourir de rire, et surtout dans ce rôle de "sceptique mais pas trop" qui lui va comme un gant. Il joue à merveille le grincheux au coeur tendre pour se montrer finalement très touchant dans la dernière demi-heure. Jaoui, quant à elle, nous débite un flot de paroles saccadées, angoissées mais toujours efficaces et tellement vraies. Ici encore, elle pose les bonnes questions (oratoires comme souvent) qui nous poussent à la réflexion et se rit du merveilleux en détournant les Contes traditionnels. Ainsi, tournée en dérision, la pilule passe forcément beaucoup mieux. Car le conte de fée, s'il a le mérite de nous faire rêver et de nous faire jouer la comédie, reste du domaine de l'imaginaire. La croyance et la superstition aussi. Finalement, ce qui compte surtout, c'est la vraie vie dans tout ce qu'elle peut avoir de "simple" et de compliqué ! Et il n'est jamais trop tard pour s'en apercevoir et profiter de petits bonheurs partagés. Un peu à la manière de "Candide", c'est "dans les petits plaisirs que réside le vrai bonheur". Au Bout du Conte est une jolie fable toute en douceur et en rires... Un Conte Philosophique en somme à la morale implacable : "Et ils vécurent heureux et se trompèrent beaucoup !"
Cette comédie signée Agnès Jaoui et Jean-Pierre Bacri, modernisant les contes de l'enfance dispose d'un scénario inégal mais teinté d'humour, rythmé et bien écrit, des dialogues ciselés, et des personnages attachants servis par une distribution de qualité. Un bon divertissement.
Habitué à ce genre de rôle, Bacri joue le papa grincheux avec trop de confort. Jaoui quant à elle, maladroite, touchante et protectrice joue avec entrain. Sa direction d’acteur est d’ailleurs impeccable. Elle sait accorder son importance à chacun des seconds rôles, malgré leur multiplicité. Son seul mauvais choix est Biolay, qui, comme d’habitude, agace, ennui et confirme son statut d’acteur mauvais et déchu. Au bout du conte est en fait une fable sur l’amour, le couple et l’infidélité. On regrettera un manque de vitalité dans la mise en scène ainsi qu’un peu plus de cynisme. D'autres critiques sur ma page Facebook : Cinéphiles 44
J'avais pas pris autant de plaisir devant un Jaoui/Bacri depuis le miraculeux Goût des autres, qui restera probablement leur chef-d'oeuvre insurpassable. Ils se sont bien réveillés côté dialogues, de nouveaux savoureux et percutants. Et Jean-Pierre Bacri nous ressort pour la 100ème fois son personnage de vieux ronchon fermé, et encore une fois on se laisse prendre. Il est même très émouvant ici, et les meilleurs moment du film sont ceux où il apparait. Cerise sur le gâteau, Au bout du Conte se passe dans les beaux-quartiers de Paris et ses banlieues chic et réunit un casting très bobo : ah ah, de quoi bien faire enrager l'armée des bobophobes qui ont la haine de tout, et surtout des films français : je savoure !
Les films de Jaoui et Bacri offrent toujours quelque chose ; on n'y perd jamais son temps. Certes, ici, le scénario est un tantinet bancal et les vingt dernières minutes sont réellement dans la convention. Cependant, le personnage de Laura est fort attachant, joué avec beaucoup de grâce par A. Bonitzer. Si le couple vedette est un peu attendu dans ses compositions de vieille fille nunuche et de misanthrope tourmenté, les seconds rôles sont remarquables, avec, en tête, un étonnant Biolay.