Drôle, caustique et poétique à la fois, on sort de la séance avec 1 immense banane! Le duo Jaoui/Bacri sonne juste, la réalisation est osée, pari gagné on se laisse porté par le conte.
Il est des fantasmes que l'on ne saurait assouvir. Celui de Bacri et Jaoui est de transposer le quotidien de familles recomposées au sein d'un conte à la Perrault. Il est ensuite des ennuis qu'on ne saurait éviter. Celui du personnage quasi biopic de Bacri n'en saurait que trop représenter. Ils relèvent le pari de ne pas nous l'imposer à force de retords plus ou moins bien employés. Les références sont d'une facilité presque incohérente et l'on se demande pourquoi la pomme de la "méchante" sorcière ainsi que le retour familier chez la tante enchanteresse de la nièce qui soudain se perd pour tomber sur le méchant loup. A trop vouloir chanter, la choral perd de la voix. Il faut néanmoins faire preuve d’ingéniosité pour nous faire avaler la pilule qui apparaît comme un appétissant gâteau sec de bonne maman. J'ai failli m'étouffer. Les naturels plaisants du binôme de choc sauraient-il relever la bonne volonté de ce film patchwork? La structure manque de subtilité, mais non moins d'audace. On commence la trouvaille fabuleuse d'un plan d'insert jouant sur les échelles pour ne plus savoir comment on termine. C'est le cas pour la plupart des constructions. On part sur les chapeaux de roues, mais on s’essouffle et manque de courage pour terminer aussi bien. Certains sketchs sont efficaces, mais la mise en scène peine dans la semoule. C'est familial, c'est frais, certains trouveront leur conte / compte. Je n'y vois pas le mien.
Agnès Jaoui retrouve avec ce « Au bout du Conte » toute la maestria de son premier film. Les situations, les personnages, le sens de la mise en scène, la brillance des dialogues : intelligence, talent et originalité sont à tous les étages. Le film rassemble également un casting hétéroclite et irréprochable qui dégage une unité incroyable et qui offre à ses acteurs, toute génération et notoriété confondues, une formidable partition emplie d’humour et d’émotion.
Quel régal de retrouver le duo jaoui/bacri, c'est jubilatoire un film un peu décalé mais plein de poésie et d'émotions Images superbes,les jeunes comédiens sont touchants un très joli moment!
Bien aimé malgré tout. Surtout à cause de Bacri et de l'humour ambiant. Mais j'ai un peu l'impression qu'ils font les fonds de tiroirs. Le prétexte du Conte de Fée ne tient pas la route. Et puis gros bémol, l'image est très laide (les costumes aussi). Il faudrait qu'ils se renouvellent. La prochaine fois, je serai moins indulgent. Pourquoi pas travailler séparément ?
C'est long, long, long et on s'ennuie autant que le personnage joué par Bacri dans le film. Les personnages féminins sont particulièrement agaçants, la palme revenant à celui de Laura. Bref, des tas de poncifs : l'étudiante qui joue du violoncelle bien entendu, une musique stressante au possible. Seuls rayons de soleil dans ce film : les compositions de Bacri en grincheux désabusé, de Biolay en macho cynique et du jeune Arthur Dupont, touchant en bègue timide... Mais bon on s'ennuie ferme!
« Au bout du conte » voulait être un « film chorale » ? C’est finalement une petite « musique de chambre » où l’on s’ennuie assez vite. Jaoui-Bacri, je suis fan…fan au point de me faire la séance de 13h le jour de la sortie. Je sais grosso-modo ce que je vais voir, et j’en suis content. Or, au bout d’une demi heure, il y a quelque chose qui coince malgré la présence de tous les ingrédients. La double lecture des contes de fées, quand ils sont tantôt incarnés par la vieille ou la nouvelle génération ? La trop grande différence entre ce que l’on a envie de voir et ce que l’on nous propose ? En fait, je crois que ce film manque de travail. Agnès Jaoui se serait-elle reposée sur sa notoriété ? Le scénario manque d’épaisseur malgré la bonne volonté des auteurs. Bacri fait du Bacri, c’est tout ce qu’on lui demande, même si la parenthèse effectuée dans « Cherchez Hortense » laissait présager une autre façon inattendue de jouer, Arthur Dupont est meilleur de film en film, Benjamin Biolay devrait rester dans son univers musical, et Agathe Bonitzer me cause un problème : il y a des gens qui sont vieux même lorsqu’ils ont 25 ans…c’est l’effet Denisot…quand je vois des photos de Michel Denisot il y a 25 ans, j’ai l’impression qu’il a la même gueule qu’aujourd’hui…et quand je regarde Agathe Bonitzer, j’ai l’impression de voir…Tsilla Chelton, et donc de l’apprécier à sa juste valeur. Conclusion, le film est inégal, un peu énervant, les finitions se voient et c’est dommage, mais ça reste réalisé et écrit par des gens que l’on aime bien, et donc que l’on châtie tout aussi bien
C'est incroyable comment certaines bandes-annonces peuvent tromper le spectateur. Un film ennuyeux et fade à l'image du héros désespéré incarné par Bacri.
Atterrant de voir qu'autant de spectateur et de critique encensent ce film tout à fait moyen. Quelques bon moment, mais beaucoup d'ennui. Et puis toujours le mal de vivre comme principal et unique sujet. Aucune histoire, rien, le néant. Bacri, c'est sûr, il est bien mais ce n'est pas suffisant. Racontez-nous une histoire, pas un feuilleton.