Derniers Avis : Au bout du conte - Page 25

Je le reconnais, je n'ai vu que les 40 premières minutes, n'ayant pas eu envie d'en voir plus. La raison ? Chaque phrase, chaque échange est de nature conflictuelle. Les personnages présentés sont râleurs, bougons, acides, désagréables, cassants, mordants et lourds. Les visages sont sévères, graves, fatigués (et fatigants). Le mec va chercher sa mère (ou je sais pas trop qui) en scooter, délaissant une fête où il s'amuse ? Elle lui gueule dessus car il est en retard. Un type reçoit la légion d'honneur et fait un discours ? Sa soeur râle car il ne la cite pas. Une bouffe de famille à table ? La mère braille sur sa fille pour qu'elle arrête de jouer avec son verre etc... etc... etc... Des scènes de la vie quotidienne, vues uniquement à travers le prisme de la tension, de l'agressivité et du rentre-dedans.

Désolé, mais cette manière de montrer les Français, on connaît, sauf que souvent, c'est fait avec un peu plus de légèreté et d'humour. Aucun rire dans une salle composée d'une trentaine de personnes. Pas mal qui regardaient (et pianotaient) régulièrement leur téléphone portable.

Ce cinéma ne distrait pas, n'amuse pas, et on ne comprend même pas les intentions de nos deux chers auteurs. Après, on connaît Bacri, on sait qu'il incarne toujours le même personnage (et ça devient lassant) avec son humeur maussade et ses sorties bien senties. Mais quand tous les personnages lui ressemblent dans un contexte de lourdeur omniprésente dont on ne sort pas, perso, je fuis.

Peut-être que la suite du film était plus intéressante. Mais ça, je m'en contrefous !

Looooooooooooong.........
Épuisant par ses longueurs .
Les meilleurs moments sont dans la bande annonce,
Quelle déception !

Ce film m'a emporté ! Ça ne file pas à 100km/h mais ça s'enchaîne bien. C'est à la fois drôle et émouvant. Du plus grand au tout petit, tous les rôles sont bien interprétés par de bons comédiens. Ca peut pleinement satisfaire vos petites envies de ciné !

Ce n'est pas un film inoubliable mais on est assez content même s'il y a quelques longueurs pour tenir 1 heure 52 minutes; bien entendu, on retrouve quelques bribes de conte ici ou là - le petit chaperon rouge, Cendrillon, dans un tissu assez décousu; le scénario apparaît ainsi parfois comme un kaléidoscope juxtaposant quelques instants amusants comme issus du carnet de notes de la réalisatrice et l'ensemble est sympathique. Bien entendu, on aime la bonhomie d'Agnès Jaoui tout comme l'éternel personnage de bougon dépressif qu'incarne Bacri. Au passage Benjamin Biolay est le loup et s'appelle "Wolf" face au petit chaperon rouge, incarnant une nouvelle fois au cinéma, un personnage "tête à claques"avec beaucoup de naturel, au point qu'on se demande s'il est un bon acteur ou joue simplement son rôle dans la vie.

un super film. Le plus amusant est l'effet miroir entre les jeunes acteurs et le couple bacry-jaoui.
les clins d’œil sur les contes sont discrets mais efficaces.

Très bon film, on passe un bon moment, loin de la monotonie de la vie et de ces soucis.

Agnès Jaoui signe un de ses films les plus complets sur le dessous des relations humaines, cette fausse belle histoire se balade avec humour et réalisme sur le chemin de la vie. Un bon moment à partager ... en couple.

J'adooooooooooore !
Comme à chaque fois....
Vivement le prochain, svp, dans pas trop longtemps !

Les ficelles étaient surlignées mais dans ce ' on fait commme si" j'ai trouvé une fraîcheur créatrice et suffisamment auto dérisoire pour me toucher Jaoui bonifie avec les ans , je la sentais proche et vraie comme peut l'etre Jacques Demy

Dans les contes de fées, il y a des rêves de princesse émancipée et des désirs inassouvis de Prince charmant. Mais au bout du… compte, on perd toujours nos illusions.
Ce pourrait être le message d’Agnès Jaoui qui révise ici ses classiques d’enfance. La réalisatrice déguisée en improbable fée avec la complicité de l’originale Laura (Agathe Bonitzer). Tantôt Blanche Neige qui croque la pomme empoisonnée par sa marâtre. Tantôt Cendrillon qui ne perd pas sa pantoufle, mais récupère le mocassin d’un possible fiancé, romantique et naïf (Arthur Dupont). Ou en Petit Chaperon Rouge qui se perd dans la forêt et qu’un loup cynique et ténébreux (Benjamin Biollay) renseigne si gentiment.
Dans Au bout du conte, il y a tout ce à quoi on croit quand on est petit et qui ne marche pas quand on est grand ! Du moins, Jaoui et Bacri, ces deux grand broyeurs de noir, nous l’assurent. Elle, écorchée-vive qui sait si bien appuyer là ou ça fait mal ; lui, toujours aussi acariâtre et désabusé. Mais eux aussi ont leurs failles...
Elle, désemparée d’avoir à tout assumer seule; et l’ours mal léché qui cache forcément un cœur tendre. Comme si, en découvrant le Goût des autres, on se changeait la vie. Les autres personnages ont aussi des convictions vacillantes, si bien que la galerie de portraits finit par avoir Un air de famille. L’histoire est un recommencement . Et le tandem Jaoui/Bacri nous dit toujours un peu la même chose sur nous. Mais avec une précision d’orfèvre. Alors, si On connaît la chanson, on continue à l’aimer.

A peine la moyenne pour ce film moyen. Pas désastreux mais loin d'être formidable. Des longueurs... Et Bacri fait du Bacri : efficace mais redondant.

J'ai pas mais alors pas du tout accroché au film, j'ai trouvé ça globalement très ennuyeux, les personnages ne sont pas attachants ou crédibles pour un sou, le scénario inexistant et la réalisation globalement inintéressante et parfois mauvaise.
Et si j'ai souris parfois (il faut être honnête) quasiment tous les bons mots se trouvent dans la bande annonce...
Seule bonne surprise, un Benjamin Biolay parfait!

Pas mal. Sans plus. Bacri fait du Bacri. Agnès est plus audacieuse. Étoffe, film après film, son jeu... Bacri, a force de jouer les memes roles, finit par me faire croire qu'il a trouvé la bonne martingale

Au début, le spectateur un peu perdu ne sait trop qui est qui ( c'est un des défauts du film : trop de personnages. Même pour un film choral ) Après, il s'en fout : il a choisi ses chouchous ( Biolay, Bacri ) et sa tête de Turc . Pas de bol, celle-ci est souvent à l'écran et une bonne partie du scénario tourne autour d'elle ( c'est un autre défaut ) Cette pléthore de rôles et le déséquilibre entre eux donnent au final une histoire trop décousue pour soutenir tout du long l'attention du spectateur qui se surprendra même à consulter sa montre. Les Bacri-Jaoui lui doivent une revanche.

C'est très subtil avec plein de clins d'oeil dans le scénario, les mots et les situations. Bacri est encore une fois irrésistible. On a un peu de mal à entrer dedans et puis peu à peu on se laisse porter par ces histoires croisées. C'est d'ailleurs le scénario qui est la vraie vedette de ce film et grâce à lui au moment de quitter la salle on ressent un vrai rayon de soleil dans le coeur; et ça c'est vraiment bien, vraiment bien.