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alain-92
322 abonnés
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1,5
Publiée le 7 avril 2013
La "mise en place" de l'histoire est confuse, longue et passablement ennuyeuse. On attend avec impatience le déclic pour s'échapper d'une torpeur envahissante. Le scénario trop confus n'arrive pas à décoller. Les dialogues arrachent un sourire de temps à autres. Mais la verve du couple Jaoui/Bacri reste bien en deçà de ce à quoi je m'attendais. Une vraie déception.
Jaoui et Bacri examinent toute l’influence des fables sur nos comportements et nos vies bien réelles. Dur de démêler le vrai du faux, les convictions fondées qui nous permettent d’avancer des croyances qui nous figent. Au bout du conte se déploie dans cette incertitude en une merveille d’humour et d’intelligence.
Une jolie tentative de variation autour du thème du conte. Les clins d'œil restent finalement au second plan et les transpositions des contes ne sont pas completement littérales (et c est très bien comme ça). Les dialogues sont ciselés et les personnages assez complexes pour être attachants. Il y a plein de petites idées de mise en scène et de direction d acteur (ou de jeu, je ne sais pas). Bref, une réussite. J'ai pris beaucoup de plaisir à le regarder.
"(...) Les "Jabac" (...) ont de la ressource, de l'humour, un art du contre-pied dans les dialogues qui laisse la concurrence sur le flanc. Bacri, un pur génie, ne devrait jamais quitter l'écran." (Le Nouvel Observateur)
Très déçue, surtout après avoir vu la bande annonce.. Quelques dialogues sont croustillants, excellent Bacri; mais le scénario n'a ni queue ni tête, et est d'un ennui sans nom. Dommage car j'attends toujours leurs films avec impatience..
Un régal de bout en bout. C'est fin, drôle, inattendu. Agnès Jaoui brode sur les contes, l'enfance, l'amour, la mort, avec une histoire qui nous parle à tous. Elle est comme toujours délicieusement juste dans son écriture comme dans son jeu. Les acteurs sont parfaits (un Bacri réjouissant en ours mutique enfermé en lui-même!). Mention spéciale à Benjamin Biolay qui incarne un grand Maxime méchant Wolf aussi cruel que séduisant!
Agréablement surpris par ce dernier film du tandem Bacri/Jaoui qui est vraiment délicieux, inventif et subtil. A la manière de la peinture impressionniste, Agnès Jaoui compose par petites touches un panorama des différentes formes de croyance. C'est un thème qui n'est pas si souvent au cœur des fictions contemporaines et que le duo parvient a esquisser sans faire preuve d'un manichéisme qui leur aurait été reproché . La réalisation est de facture assez classique mais la couleur et la bande son lui donne un certain charme. Il y a certes quelques petites longueurs mais les dialogues font mouche et l'on passe un agréable moment.
J'avoue que Jaoui/Bacri nous avaient habitué à mieux... Un peu long avec des histoires qui se croisent, se mêlent en référence à des contes... Un peu laborieux... Bref même s'il y a des moments délicieux et des portraits savoureux il manque donc un petit quelque chose à ce film.
Un film un peu pesant ou les personnages sont un peu paumé . Tous ont leur idée de ce qui est juste, de leur devoir, qui n'est pas forcément la même que leur proches, d'où les quiproquos, malentendus de la vie. Amour toujours ? un mythe, une exception ? Et puis si vous saviez la date de votre mort, vous feriez quoi ? combat ou résignation ?
Toujours agréable de voir les films du tandem Jaoui-Bacri. Toujours surpris de voir comment ils se renouvellent avec un scénario original et surprenant. De belles images dans celui-ci, plus abouti côté esthétique. Des acteurs plutôt convaincants, surtout les plus jeunes . Bacri et Jaoui ne changent pas vraiment leurs jeux mais on aime bien quand même. Peut-être un peu moins drôle que d'habitude, mais il y a de bons moments. A voir sans hésitation.
Impossible à résumer, « Au bout du conte » est une sorte d’exercice de style autour d’une galerie de personnages, dont les vies s’entremêlent pour quelques mois. Tous recherchent le bonheur (très original comme thème…) et l’amour. C’est un exercice de style car tous ces petits destins sont calqués sur la thématique des contes de fées : Laura est le petit chaperon rouge, Marianne (on échange deux lettres, et çà fait marraine) est la bonne fée, Maxime Wolff est le grand méchant loup, Sandro est un Cendrillon au masculin, etc… Une fois qu’on a compris le truc, on peut éventuellement s’en amuser deux minutes, mais pas tellement plus… Alors, je vais être très dure mais il est difficile de s’attacher aux personnages, difficile de trouver un petit intérêt à leurs histoires, de compatir à leur chagrin ou même d’y croire par moment… Tout au long de la séance, je me suis demandée où Agnès Jaoui voulait nous emmener, et du coup, les 2h de films m’ont paru bien longues. Au final, les scènes avec Jean-Pierre Bacri sont les seules qui apportent quelque chose, qui peuvent être intéressantes et même drôles. Mais tout le talent de cet acteur que j’adore ne saurait suffire à sauver « Au bout du conte ». Le reste du casting me laisse un peu froide, avec une mention spéciale pour Benjamin Biolay. Mais pour une fois, je vais faire une mention spéciale « à l’envers ». Mauvais acteur et poseur, ses répliques sonnent faux quasiment à chaque fois, çà en devient pénible assez vite à vrai dire… Que pourrait-on sauver de « Au bout du conte » ? Quelques scènes drôles, notamment avec Bacri, le personnage sous-écrit de Clémence qui surement le plus attachant et… ben c’est tout ! Ah si, la BO n’est pas mal du tout, quand même…
Très bon film!!! Plein d'humour tout en finesse, à la Jaoui/Bacri! J'adore!!!! Mais en même temps je comprends que ça ne plaise pas à certains... ça dépend de l'humour de chacun!
Mais quel ennuie ce film! Il y a vraiment que les scènes avec Bacri et Jaoui qui mon séduit! Dans l'ensembles les acteurs sont pas super surtout l'actrice principale qui est juste PITOYABLE ! Je pense que cela fait partie des films que l'on aime ou que l'on deteste!
Qu’est-ce que Agnès Jaoui a-t-elle voulu dire ? Je ne retrouve pas la clarté de son propos comme dans ses films précédents (Cuisine et dépendance, un air de famille, le goût des autres, et surtout « comme une image » le plus profond et le plus sensible). Est-ce une réflexion sur les croyances, en soi, en Dieu, aux autres ? Si oui, l’illustration se révèle faible. Trop de personnages mal définis s’entrechoquent sans que le spectateur puisse dire qui est qui par rapport à l’autre. On devine les allusions aux contes (de Perrault surtout) mais que vient faire la satire sur la crise mystique de la petite fille qui veut faire sa communion sinon de persifler un comportement somme toute respectable ? Le film, au demeurant, se laisse regarder mais non sans agacements quant à la diction (mauvaise évidemment) et au jeu (sommaire) d’Agathe Bonitzer (Laura) qui semble bénéficier d’avantage des relations de son papa que de son réel talent d’actrice. Si Agnès Jaoui surprend dans un rôle de composition (une fofolle un peu paumée), Bacri se cantonne dans son rôle habituel de bougon misanthrope. Le jeune Dupont s’en sort bien et Benjamin Biolay surprend : ce gars là ne se contente pas d’être un bon compositeur de chanson. Il a aussi de la présence. Concernant le scénario, seules les scènes avec les enfants préparant leur spectacle arrachent des sourires sincères. Le reste est un peu téléphoné : « qu’est-ce que vous faites là ? Tu vois, on s’emmerde! » De nombreux passages à vide dans le montage inciteraient presque le spectateur à tenir une telle réplique. La phrase épilogue qui apparait écrite sur l’écran au terme des séquences (je tais le texte pour ne rien dévoiler) déçoit par son cynisme et son pessimisme.