A part le titre inexplicable, film sympathique avec un Bacri pile-poile dans ce qu'il sait faire et une Carre pétillante. Scott-Thomas est elle, plutôt ridicule et ridiculisée !
On aime le ton, les traits d'humour, la façon de décrire un milieu (ici, les bobos parisiens), une époque, les dialogues ciselés et le choix des acteurs. Pourtant, le scénario manque parfois de rigueur, la mise en scène est un peu poussive et Bonitzer ne peut pas s'empêcher de se livrer à quelques facilités. Il n'est pas encore le Woody Allen de Paris, il y a du travail! Claude Rich en plein cabotinage, reste excellent. On peut craindre que Bacri finisse par s'enfermer dans ces rôles de bougons mal rasés et bredouilleurs.
J'ai passé un moment agréable à regarder ce film. C'est vrai j'aime bien Bacri et tous les autres acteurs que j'ai trouvé impeccables. Le problème c'est que tout au long du film, je n'ai pas beaucoup ri je ne me suis pas inquiété, je n'ai pas eu peur, je n'ai pas non plus été triste, je n'ai pratiquement pas eu d'émotions et l'histoire m'a assez peu intéressé. On n'est pas pris en traître, la bande annonce donne une excellente vue du film. Il faut vraiment beaucoup aimer Bacri pour voir le reste. Ces acteurs auraient mérité une histoire un peu plus intéressante.
On arrête de "chercher Hortense" après cinq minutes... Jean-Pierre Bacri fait du Jean-Pierre Bacri, Isabelle Carré fait du Isabelle Carré, tandis que les autres, Claude Rich (autrefois talentueux) et Kristin Scott Thomas sonnent faux et cachetonnent. C'est à peu près le synopsis du film. Du reste, un scénario bancal et ennuyant dont on cherche non pas Hortense mais bien le sens, des faux raccords, une mise en scène des plus banales... Des choix invraisemblables dès le départ : Jean-Pierre Bacri professeur en civilisations asiatiques pour des cadres? Et pourquoi pas Isabelle Carré en spoiler: immigrée serbe-monténégrine tant qu'on y est? Ah mais, attendez...!
Bref, un je-m'en-foutisme total, tant de la part des acteurs que de l'équipe derrière la caméra. Et le spectateur dans tout ça? Ici apparemment, on s'en fout aussi. Les cinéphiles avisés attendrons de meilleur jours pour le cinéma français.
Et si Jean-Pierre nous manque, mieux vaut revoir Un Air de famille, Le Gout des autres ou même Didier ! Celui-ci ne vous consolera pas.
Mon dieu mais quel ennui!!!!! Je n'arrive pas à déceler une demie seconde l'intérêt de ce film ... Pas d'émotion, des comédiens tièdes, des décors récurrents, une mise en scène peu singulière, Bref ne perdez pas votre temps! Quant aux critiques dithyrambiques de ces magazines parisiens prétentieux, il faut arrêter la masturbation intellectuelle à 2 balles! Ce film est un navet ennuyeux, point !
Ce n'est pas "une" Hortense que Damien Hauer (intellectuel spécialiste de la civilisation chinoise) "cherche" (à toucher), mais un "Hortense" (Henri Hortense, homme de pouvoir façon éminence grise - Philippe Duclos, parfait). Il s'est en effet engagé imprudemment à obtenir de son père Sébastien (Claude Rich, malheureusement dans les 15 ans de trop au compteur pour faire un crédible président de section au Conseil d'Etat, même prolongé comme peuvent l'être certains hauts fonctionnaires, mais pour autant toujours excellent, ici en grand commis de l’Etat à la vie privée originale !) qu'il use de son influence auprès dudit Hortense pour empêcher l'expulsion d'une amie et compatriote de la nouvelle compagne de son presque beau-frère (il n'est en effet pas marié avec la mère de son fils Noé, Iva/Kristin Scott-Thomas - curieux cependant de demander à une Anglaise d'incarner une Serbe : accent non conforme !), autrement dit une parfaite inconnue. Très gêné aux entournures dans ses rapports filiaux, Damien entreprend un véritable chemin de croix pour tenter de respecter sa parole, renvoyé sans arrêt dans son coin par un père facétieux ne lui donnant pas plus de chances de voir sa requête aboutir que n’en aurait eu au Grand-Siècle un solliciteur à placet. Mais le hasard se mêle plaisamment de l’affaire, quand Damien rencontre Aurore (Isabelle Carré, impeccable). Le bougon (c’est Jean-Pierre Bacri, égal à lui-même, qui est à la manœuvre) va faire du ménage dans ses amours et amitiés, et (ré)apprendre à se détendre (voir l’amusante séquence traitant de l’art de sourire). Histoire (et dialogues) bien écrits, mise en scène et interprétation en rapport, pour une comédie enlevée, plus de mœurs (bobos et grands-bourgeois, mais aussi sans-papiers) que « romantique » évidemment, même si les sentiments sont bien au cœur du propos. Seul regret : Claude Rich a 83 ans et Bacri 61 (l’un et l’autre faisant bien leur âge), et si l’écart des générations est (tout juste) crédible pour en faire un père et un fils à l’écran, Damien est supposé être (tout juste) quinquagénaire et Sébastien, aux alentours des 68/70 ans maximum pour exercer ses fonctions, est alors un géniteur peu vraisemblable ! Mais je pinaille sans doute…
L'affiche en dit long: il s'agit d'un puzzle. L'intrigue est complexe, mais parfaitement lisible. Un couple d'intellos tendance bobo - lui (Jean-Pierre Bacri) professeur de civilisation chinoise auprès de chefs d'entreprise, elle (Kristin Scott Thomas) metteur en scène de théâtre - vit un amour qui s'est quelque peu étiolé avec le temps. Jusqu'au moment où Elle est tentée par une aventure, tandis que Lui est confronté à l'expulsion imminente d'une jeune Serbe du territoire français. Et donc il faut sauver la jeune Serbe, en l'occurrence Isabelle Carré (pourquoi pas?). Et en passer par le papa, conseiller d'Etat, incarné par Claude Rich. Le film brasse des thèmes par dizaines et c'est sans doute cela qui provoque notre réticence. Qui trop embrasse mal étreint, dit la sagesse populaire, et il faut toujours écouter la sagesse populaire. On découvrira coup sur coup le problème des sans-papier lié ici à la question des Balkans, le rapport difficile entre père et fils, la question de l'identité, l'homosexualité cachée, et bien sûr la critique de la bourgeoisie (la grande et la bobo). Bref, si l'intrigue est joliment ficelée mais quelque peu alambiquée, mieux vaut privilégier l'interprétation qui est vraiment parfaite. Jean-Pierre Bacri connaît ici l'un de ses meilleurs rôles - plus tourmenté, tu meurs! - et l'exquise Kristin Scott Thomas témoigne de cette élégance et de cette finesse qu'on apprécie en elle. Isabelle Carré interprète son rôle avec une belle distance et un grand raffinement. Mais deux comédiens plus particulièrement ont retenu notre attention: Claude Rich, bien sûr, dont toutes les apparitions à l'écran sont source de jubilation (ah! le déjeuner au restaurant japonais!) et qui incarne à la perfection ce conseiller d'Etat peu soucieux de son grand fiston déprimé; et puis cet artiste polyvalent qu'est Jackie Berroyer, admirable dans son rôle de candidat au suicide. Aussi est-ce plutôt comme un film d'acteurs que nous retiendrons ce film, au demeurant une vraie réussite dans la catégorie "Films français populaires, intelligents et de bon goût".
Après quelques films aux carrières publics plutôt mitigés (moins par la critique presse) Pasdcal Bnitzer offre là son meilleur film depuis "Rien sur Robert" (1998). Emmené par la perfection du casting mais porté essentiellement par le bougon Jean-Pierre Bacri la première qualité du film reste son scénario ; avant tout parce que le film aborde différents sujets, piège casse-gueule par excellence, mais dont la qualité d'écriture permet aussi bien une bonne compréhension qu'un enrichissement évident entre les différents points de vue. Bacri ne surprend pas puisqu'il joue une énième fois le petit bourgeois parisien grincheux ; si vous êtes allergique dites-vous que c'est le même que ses autres films. Sinon je ne peux que conseiller ce film intelligent et dont le densité du propos n'est jamais lourd ni moralisateur (relation père-fils, adultère, civisme... etc...). Par contre Il faudra m'expliquer cette nouvelle "nécessité" de faire parler un gamin comme un chartier (comme dans le pourtant joli "Du vent dans mes mollets" entre autres). Une comédie légère et sans prise de tête car qui ne se prend pas au sérieux malgré des messages bien présents. Un bon et beau film qu'il faut aller voir au moins pour cette raison : la délicieuse histoire sur un homme un peu lâche qui rencontre une jeune femme intriguée par son travail sur le sourire !
Un moment très agréable: d'excellents acteurs. Oui , l'action se passe à Paris dans un milieu favorisé et alors? on a plaisir à découvrir la beauté des lieux (salles du Conseil d'Etat). La vie n'est pas simple ... les personnages sont attachants . Une très bonne comédie.