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Un visiteur
3,0
Publiée le 17 septembre 2012
Bon film avec d'excellents acteurs, premiers rôles et rôles secondaires. Un Bacri au sommet de son art; Isabelle Carré sensible et lumineuse; Kristin Scott Thomas toujours aussi juste et Claude Rich génial. Malgré cela une certaine gêne qui provient d'un scénario quelque peu flottant surtout à la fin et des portraits psychologues dont la complexité n'est pas toujours maîtrisée.
Un film décousu où je me suis perdu dans plusieurs histoires. Bacri ne semble pas heureux dans ce rôle. Bref un film inutile duquel on sort en ayant l'impression d'avoir perdu 1h40
Quelle déception ! Bacri/Carré, 2 acteurs excellents dans une histoire qui enchaîne les incohérences, ça ne suffit même pas à faire un film correct. Non, vraiment trop de situations totalement improbables.
Le sujet principal du film est quand même la difficulté à communiquer. Difficulté pour Damien et son épouse à se parler, puisque le couple se croise sans jamais échanger. Difficulté d’échange entre Damien et son père. Difficulté pour Damien de parler avec son fils. Difficulté pour Iva de diriger ses comédiens en trouvant les mots justes…Même la relation avec Zorica pose un problème à Damien qui peu à peu combat son impuissance à communiquer.
La relation entre Damien et son père prend une grande place dans le film. Malgré le fait que les deux hommes se voient peu, Le fils est complètement sous l’emprise de ce père. Incapable de le défier au début du film, il arrive peu à peu à se défaire de cette emprise et même à contourner l’autorité de son père en présentant lui même le dossier de Zorica. Le réalisateur arrive à nous faire ressentir la peur de la jeune femme avec très peu de mots.
Jean Pierre Bacri est en pleine forme, idéal dans ce rôle d’homme tout en retenue, hésitant dans ses mots, balbutiant… Autour de lui, Claude Rich est très juste en père peu soucieux de son fils, suffisant et absent. Kristin Scott Thomas joue l’épouse. Et l’excellente et douce Isabelle Carré joue la jeune femme Zorica.
Un film élégant, fantasque, et Damien, père, fils et mari malheureux est attachant.
"c'est une merveille d'intelligence et d'humour mélancolique." Dominique Besnehard. Je crois que c'est pas mal raconter. Un vrais film français il ne se passe rien, les personnages nous ressemble. Mais ils subliment notre quotidien ils nous font prendre consciences de nos travers. Le film est beau, l'histoire est belle, et Bacri est bon que demander de plus ?
L'engouement pour ce film me laisse aussi circonspecte que son titre. Deux choses à sauver : les relations père/fils à l'origine d'une scène cocasse et l'opposition de la patience (valeur asiatique) à l'impulsivité et l'envie (maux occidentaux).
En dehors de cela, si l'intention de l'auteur était de faire vivre l'ennui et la fatigue de ses personnages par les spectateurs, c'est réussi. Et si l'intention était l'exaspération du spectateur par le grotesque et l'exagération des situations, à l'image du théâtre russe cité dans le film, alors oui, c'est là aussi réussi.
Mais les thèmes ne sont que du vu et revu dans le paysage cinématographique français. La quête de sens de quadras sur fond de crise de couple (en bref les "bobos des bobos"), pourquoi pas, mais alors avec une plume très soignée ou un regard singulier...
Il est temps de donner à voir au spectateurs des films audacieux et originaux, à la hauteur de ce qu'ils méritent.
Pascal Bonitzer sait tirer parfaitement parti du jeu ronchon de Jean-Pierre Bacri en faisant de son rôle un personnage désabusé, blasé et grincheux. Sous ses aspects intello, sociaux et bavards, le film semble vouloir se prétendre une équivalent parisien d’une comédie de Woody Allen mais son scénario fait de grosses ficelles manque d’humour (seuls trois ou quatre scènes sont réellement amusantes) et semble avoir du mal à nous faire arriver jusqu’à sa conclusion terriblement prévisible. Cette comédie romantico-bobo peu convaincante peut toutefois se targuer de son très bon casting, de certains dialogues bien pensés ainsi que sa mise en scène multipliant les clins d’œil à la culture asiatique.
C'est vraiment lamentable.... On prend le spectateur pour un c.. ! Et la critique l'encense... C'est vexant pour intelligence du public, moi je me suis dit plusieurs fois ça : "mais ce mec il me prend pour un c.. !" je peux pas croire qu'il s'imagine un seul instant qu'on puisse croire à ces situations qui vont du cliché à l'invraisemblance plus totale et plus ridicule, sans apporter rien, ni sentiments, ni sourires, rien du tout... La question est : le public se partage désormais entre ados et personnes âgées. On va de plus en plus avoir d'un coté des super héros et de l'autre des films gentillets, qui ne bousculent pas trop, ne font pas de vagues... ne font rien du tout, au finale... mais on va au Cinéma, pas à une soirée de bridge, M Bonitzer !!!