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danna2509
24 abonnés
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3,0
Publiée le 18 septembre 2012
Un petit film très sympathique et drôle. Je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que je me suis fait la réflexion que j'avais vu tous ces acteurs plusieurs fois dans tout un tas de film avec le même rôle. Bacri en personnage bougon, bobo, incapable d'exprimer ses sentiments, colérique, et limite bègue. Claude Rich...le même jeu d'acteur depuis Oscar avec Louis de Funès en 1967! Kristin Scott Thomas (que j'adore) en bobo névrosée. Isabelle Carré, charmante, timide et maladroite. Si vous aimez ces acteurs dans leurs "rôles phares", vous ne serez pas déçu, ils sont à la hauteur des attentes, mais c'est sans surprise. La surprise vient du rôle donné au garçon qui joue le fils de Bacri et KST, il m'a fait beaucoup rire. Je dirais comme une allocinéenne qu'une fois passée la barrière de peinture sociale bobo on prend plaisir à voir ce film. La petite musique donne le rythme et le ton. Et puis c'est parfois mignon. N'y allez pas si vous pensez voir aussi un pamphlet contre l'expulsion des sans papiers, ce n'est pas du tout ça. J'allais oublier Jacky Berroyer : tordant, dans presque toutes ses scènes.
Sous le titre laconique, une fois l'introduction intello-bobo traversée, c'est un plaisir de découvrir ces Parisiens à un tournant de leur existence. Acteurs au mieux de leur forme (Bacri dans un personnage pas seulement désabusé mais entier, Rich irrésistible en vieux recentré sans scrupules, Duclos le rapace doucereux et cet étrange flash HH sur vêtement bleu, Scott Thomas égarée entre scène et réalité, Berroyer le fuyard une fois ranimé, Carré presque la candide de service malgré son incarnation de pureté juvénile). Du convenu dans ces fins de vie d'un couple hétéro si n'intervenait ce jeune japonais androgyne. Noé reste la caricature la plus terrifiante du lot dans ses déambulations d'ado contemporain. Les grincements réguliers dans les dialogues, les menus dérapages alliés à de jolies prises de vue (parfois riches de sens ou bien pulsions discutables du cinéaste ?) font qu'on passe un bon moment.
Perso j ai adore Claude Riche dans son mépris dissimulé envers son fils! C est subtil et tout en finesse. Pas bougon , et pas salaud Bacri campe l homme confronté à ces démons et à la vie. Et bien moi j ai bien aimé cette simplicité.
Il ne faut pas s'attendre à une comédie, mais à un film sur les rapports humains, la famille, avec une communication difficile qui fout tout en l'air. Un film où l'on ne s'ennuie pas, mais qui ne va pas rester longtemps dans les mémoires. Un film qui repose sur JP Bacri, mais aussi C.Rich. Un sacré décallage quand à l'age des acteurs par rapport à leurs roles mais bon...
Il est toujours tentant d'utiliser Jean-Pierre Bacri dans les rôles de bougons lunaires qu'il semble être aujourd'hui le seul à pouvoir interpréter avec autant de crédibilité. Pascal Bonitzer aura lui aussi succombé à la tentation pour notre plus grand plaisir même si Bacri lui-même doit finir par se demander quand on lui permettra d'élargir vraiment sa palette de jeu avec par exemple un rôle de vrai méchant. Comme toujours chez Bonitzer, scénariste attitré de Téchiné et de Rivette, le propos est intimiste. Ici un couple de cinquantenaires, Damien et Iva, un peu usé va finir par se rendre à l'évidence que chacun sera mieux accompagné sans l'autre au gré d'un écart de conduite d'Iva. Mais ce qui intéresse vraiment Bonitzer, c'est l'évolution des relations de Damien avec son entourage. Avec sa femme (Kristin Scott Thomas) avec son fils et surtout avec son père, auguste conseiller d'Etat qui exerce sur lui une paradoxale domination alors qu'il a toujours été absent de la vie de son fils. Cette relation difficile va être mise à l'épreuve quand Damien va être obligé de le solliciter pour une demande de naturalisation d'une jeune serbe en situation irrégulière. Par le biais de cette situation incongrue, Damien va connaître à nouveau l'amour et se réveiller du long sommeil dans lequel il s'était laissé aller avec sa femme Iva. La situation est sans doute un peu artificielle notamment la rencontre avec Isabelle Carré, mais Bacri tient bon la barre et son charisme est tel que le simple fait de le voir à l'écran mimer les gestes du quotidien avec cet air si particulier d'être en dehors de son enveloppe corporelle finit toujours par séduire le spectateur attendri .Par certains aspects son attitude rappelle celle du grand Gassman qui avait lui aussi cette faculté à l'autodérision naturelle. Il serait intéressant à ce sujet de voir un remake du célèbre "Parfum de femme" avec notre Bacri national. Après Al Pacino et Vittorio Gassman une vision française du général en retraite devenu aveugle serait sans doute très surprenante. En attendant, Bacri promène sa bonhommie bougonne à la Raimu dans des films certes sympathiques mais qui ne renouvellent pas souvent sa palette de jeu. L'association avec Bonitzer est dans le domaine de tout premier plan avec notamment une scène surréaliste au restaurant japonais où Bacri découvre que son père a un goût prononcé pour les jeunes éphèbes. Un peu en panne d'inspiration sur la fin, Bonitzer tente de refaire le coup de la fameuse montre de Kennedy que Bacri voulait absolument soutirer à son psy dans l'inégalable "Kennedy et moi" de Sam Karman (1999), mètre étalon du jeu décalé de l'acteur.
Le grand retour de Bacri dans une comédie acidulée: que du bonheur ! Retrouver cet immense comédien empêtré dans des situations cocasses, avec un ton doux amer qui laisse poindre l'émotion sous le rire. Ajouter à cela un casting de choc, avec Isabelle Carré et Kristin Scott Thomas en partenaires de charme et de choc et un Claude Rich particulièrement savoureux; La très bonne surprise de la rentrée !
Une mention toute spéciale pour Masahiro Kashiwagi dans le rôle du serveur du restaurant japonais et pour Marin Orcand Tourres dans le rôle de Noe, fils de Jean-Pierre Bacri
Mais des problème de casting quant à l'âge des acteurs.
Principalement en ce qui concerne Jean-Pierre Bacri, 61 ans, alors que compte tenu du contexte du film son personnage doit avoir au maximun 45 ans : son père président du conseil n'est toujours pas à la retraite (le vice-président actuel a 63 ans donc l'âge de Bacri et non celui de son père) et son fils a d'une quinzaine d'années.
Du coup Isabelle Carré (32 ans) délicieuse dans le rôle d'Aurore fait bien trop jeune.
De plus, désolé, Jean-Pierre Bacri n'a pas un physique assez BCBG pour le personnage qu'il joue et le milieu dans lequel il évolue.
Claude Rich et Kristin Scott Thomas sont également plus agés que les personnages qu'ils jouent, mais bon je trouve qu'ils passent mieux que Jean-Pierre Bacri.
Scénario décevant pas percutant faible malgré une distribution d acteurs de qualité. Ne sont pas a la hauteur de leur talent Seul l enfant a de la Presence tête a claque insolent ...pertinent..
Mon dieu que c'était mou ! Voilà l'impression générale que le film m'a laissée, alors que les acteurs sont justes, dont Bacri qui sort enfin de ses rôles de râleur invétété et laisse la place à un homme un peu désabusé... Mais que ça manque de rythme, tout ça.
Bienvenu à boboland . Tout dans ce film est caricatural : les personnages,le scénario, les dialogues, nous sommes dans le nombrilisme parisien pur, au sein d'une famille bobo tellement prévisible qu'on ne peut avoir aucune empathie et que l'on ne se demande pas comment cela va-t-il finir mais quand.
J'allais voir avec grand plaisir une comédie drolatique tendance gauchisante avec un JP Bacri que j'imaginais savoureux dans les situations que ses metteurs en scène aiment tout particulièrement lui réserver. J'ai souri -à peine-, lors de certains dialogues. La communication étant, en effet, extrêmement difficile dans ce scénario. Film improbable, dont je me demande ce que j'en retiendrai d'ici à quelques jours.
Genre de vaudeville de csp +++ pour csp +++ sauvé d'un "mouais..." circonspect ++, par J-P Bacri, un serveur japonais et Claude Rich, quoique ce dernier en fasse beaucoup, sans quoi, sans eux en fait, c'eut été sans doute oubliable plus vite encore...