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John Henry
108 abonnés
708 critiques
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3,0
Publiée le 25 septembre 2012
C'est un peu dommage. Parce que ce film avait plusieurs bons ingrédients dans sa recette : des bons acteurs, un point de vue sans ostentation mais affirmé et un certain sens de la mise en place.
Mais beaucoup de films français et celui-ci en particulier souffrent d'un problème de désuétude. Le rythme d'abord. Mais aussi le décor. Et cette impression de toujours regarder un film qui n'aurait pas évolué depuis plus de 20 ans. La modernité n'est pas la panacée mais si on pouvait décrasser un peu un certain cinéma français, sans le dénaturer, ça ne lui ferait pas de tort.
Les acteurs sont plutôt bons, mais pas remarquables et mis à part une surprise, tout suit le chemin habituel du drame français à tendance moralisateur (sujet de la reconduite à la frontière maintes fois abordé).
Bref, regardante, mais sans doute pas à voir.
Et si quelqu'un pouvait m'expliquer le titre du film par rapport au film...
Trouvé! Alors oui, c'est elitiparisianiste, tout ne fonctionne pas parfaitement, mais il y a de gros moments de plaisir là-dedans. Un peu comme une troisième barre de chocolat dans un pain au chocolat. Pour en apprécier la saveur, il faut aimer Bacri, car Bacri, c'est le chocolat. Noir, intense et fondant, mais toujours le même quoique parfois avec plus ou moins de subtilités selon d'où il vient et selon nos papilles aussi. Moi, j'ai beaucoup aimé Bacri hier soir car il m'a révélé toute sa saveur. Sur quelques plans, on le redécouvre et c'est sublime. J'ai beaucoup aimé aussi Claude Rich qui s'est régalé lui aussi. Isabelle Carré est touchante mais j'en ai presque marre pour elle qu'on la voit fragile quand on la sent forte, c'est très compliqué (l'amour c'est compliqué).Le reste du casting est acceptable, mais quel Bacri. Hop, un C-C-C-César. Ses défauts sont ses qualités maintenant.
Cette comédie dramatique, coécrite et mise en scène par Pascal Bonitzer, peut déranger de par la nébulosité de son scénario qui se disperse avec une multitude de personnages pas toujours essentiels. Cet embarras s'estompe peu à peu pour nous offrir un réel intérêt pour une histoire plus consistante. La réussite de ce film se trouve sans conteste dans ses dialogues bien travaillées et sa distribution. Outre la sympathique participation de Jackie Berroyer, on peut apprécier la belle présence d'Isabelle Carré dans le rôle de Zorica, une émigrée Serbe. Pour les rôles principaux, on retrouve avec plaisir l'excellent Claude Rich et Jean-Pierre Bacri comme toujours fantastique dans un costume sur mesure d'homme "compliqué".
Pascal Bonitzer offre à Jean Pierre Bacri un grand et beau rôle. Il excelle de bout en bout. Ses face à face avec Claude Rich sont cruels dans les mots, jubilatoires dans l'interprétation. Un vrai régal. Kristin Scott Thomas est parfaite dans un rôle inattendu. Isabelle Carré est magnifique et lumineuse. Le scénario, en revanche, rassemble trop d'histoires dans le récit et se perd dans la deuxième partie du film. La caméra s'attarde alors sur les ors des palais de la république. Sur les regrets de ces hommes qui se croyaient indispensables et balayés malgré tout, par le temps qui passe. Leçon bien vue, mais trop rapide. Tout aussi appuyées, les images d'une secrétaire particulière en charge de servir les cafés et chaussée par Louboutin Tout ne va donc pas si mal. Mais le film y perd son intérêt premier. Il manque de mordant, et d'un certain suivi pour être totalement abouti. http://cinealain.over-blog.com/article-cherchez-hortense-108481099.html
Paris. Damien - Jean Pierre Bacri - doit gérer l'éloignement constant de sa femme, metteur en scène de théâtre ; un service qu'il doit demander à son père avec qui il entretien des relations difficiles et une nouvelle jeune femme qui fait l'apparition dans sa vie. Avec Cherchez Hortense, l'ancien critique Bonitzer propose un film assez réusi mais terriblement convenu. On peut penser qu'il sera oublié assez rapidement. Nous naviguons entre le déjà vu et le vraiment déjà vu du début jusqu'à la fin de l'oeuvre. Mais si une idée peut être réexploitée, Bonitzer, lui, a du mal réellement à en faire quelque chose. On s'attend à tout, même jusque dans la narration, on sait à l'avance ce qu'il va se passer. Alors certes, les dialogues sont pas mal écrits, le film n'est pas déplaisant à voir et le casting est sympathique, mais cela suffit-il à réellement faire de Cherchez Hortense un bon film ? Pas vraiment. On ne peut pas se contenter des rares maigres idées originales du réalisateur qui viennent parfois éclairer et dynamiser un film qui en aurait bien besoin, empêtré dans son registre bourgeois et qui a du mal à donner de la vie, de la folie dans l'oeuvre... et plus problématique de tout, du cinéma.
Comme un sacré nombre de films de ce genre, "Cherchez Hortense" possède un gros défaut : à trop s'attacher à décrire la vie d'une petite catégorie sociale sans prendre un minimum de recul, on prend le risque prévisible de barber et même parfois bouder une partie du public. En effet, Pascal Bonitzer s'intéresse ici de très près à des bobos parisiens cultivés, l'un professeur de civilisation chinoise et l'autre metteuse en scène de théâtre. Entre eux : leur fils pré-adolescent tête à baffes et des problèmes de routine dans le couple. Des évènements vont les forcer à remettre en question leur existence. Tout cela est fort sympathique, avec un casting fort honorable, mais le côté trop existentiel et complaisant de l'histoire reste un peu en travers de la gorge : on a du mal à s'attacher aux personnages (Kristin Scott Thomas est transparente et Claude Rich cabotine) sauf à ceux de Jean-Pierre Bacri et Isabelle Carré, et leurs problèmes ont du mal à nous atteindre et à nous faire compatir. Comme pas mal d'autres spectateurs apparemment, j'ai donc eu du mal à rentrer pleinement dans ce long-métrage, et c'est certainement cela qui m'a laissé un sentiment mitigé à l'arrivée du générique de fin. Moyen.
Iva demande à son mari, Damien, d'intervenir en haut lieu, c'est à dire auprès de son père, pour éviter l'expulsion du territoire de Zorica, une amie de sa belle-soeur... La force du film c'est Jean-Pierre Bacri particulièrement inspiré, peut-être même jamais aussi bon. Il est entouré de comédiens au meilleur de leur forme : Claude Rich, Isabelle Carré, Kristine Scott Thomas et Jacky Berroyer. Le récit se compose de façon un peu bancale et les effets de surprise sont éventés un peu trop vite pour être tout à fait efficaces. On sourit souvent et on rit particulièrement à une scène hilarante dans un restaurant japonais entre Claude Rich et Jean-Pierre Bacri. Mais le fond de gravité et le cynisme qui tapissent le film laissent un petit goût étrange. A voir pour se faire sa propre opinion.
si les acteurs sont bons, l'histoire est tellement conventionnellement écrite que l'on s'ennuie ferme à regarder des personnages englués dans un quotidien navrant...si au moins on avait eu le plaisir de voir Bacri retourner une bonne paire de claques à son gamin, pur produit des couples bobos fortunés parisiens, désagréables, bavards et mal élevés...mais même pas, de la morale gnangnante, il ne manquait vraiment que libé sur la table du salon pour terminer le tableau ! pénible et manquant de souffle...
Surprenante cette unanimité de louanges de la critique devant cette comédie bourgeoise qui ne propose qu’une suite ininterrompue de clichés et de thèmes rabâchés ! La crise du couple face au quotidien, les rapports difficiles entre père et fils, la pauvre sans-papiers harcelée par une administration insensible, tout est éculé et vu mille fois. Mais il y a Bacri, et Bacri fait du Bacri, bougon, pas rasé, mal dans sa peau, et finalement on obtient ce que l’on attendait : un numéro d’acteur plutôt plaisant en dépit d’une écriture qui aurait pu être plus corrosive et tendue. On ajoutera les apparitions jouissives et attendues d’un Claude Rich toujours en forme, au crédit d’une réalisation qui sauve la mise grâce à son casting.
Film pas déplaisant mais cependant décevant ... Les acteurs jouent bien mais on ne s'attachent pas aux personnages. C'est mou, on rigole pas ou peu ... Bref, sans grand intérêt.
Si des thèmes aussi différents que les sans-papiers, le déchirement d'un couple usé par 20 ans de monotonie de vie quotidienne, la solitude sont abordés dans ce film, l'élément central en est le rapport père-fils et fils-père. Cette problématique des rapports père-fils est l'épine dorsale du film et le coeur de l'histoire. Nous y devons de très belles scènes entre deux comédiens excellents, Jean-Pierre Bacri et Claude Rich.
Pascal Bonitzer analyse ces rapports complexes à travers des dialogues incisifs, alliant comédie et gravité. Les échanges autour de la découverte de l'homoséxualité du personnage de Claude Rich par son fils, Jean-Pierre Bacri, sont particulièrement bien mis en scène et interprétés. Comme le rappelait Pascal Bonitzer lors des questions-réponses, "l'enfermement dans une catégorie, le fait d'être cataloguer ou de s'auto-cataloguer est un phénomène récent mais envahissant de notre société".
Si à moyenne focale on peut penser ce film comme un film français de plus à être tourné à Paris, à mettre en scène des classes moyennes ou des classes aisées, dans des appartements très parisiens, autour d'histoires de couple, de famille déchirée, le film vu à plus courte focale laisse apparaître un scénario tout en finesses, une manière originale de filmer, de cadrer. Pascal Bonitzer n'utilise souvent que deux types de plans : le plan rapproché taille et le gros plan, intimité et l'analyse psychologique.
Comme l'indiquait Pascal Bonitzer en répondant à une spectatrice qui soulignait les différences de langages, entre les gros mots lancés à la face de ses parents par un adolescent comme exutoire au manque d'affection d'une mère absente, entre les discours du personnage principal, Damien, sur le langage du sourire en Chine, entre les phrases assassines de son père, conseiller d'Etat et les dialogues en Serbe, le langage tient une place fondamentale dans le film.
Au final trois étoiles pour l'interprétation et une certaine manière de filmer et de raconter, deux étoiles pour l'originalité de l'histoire.
On a du mal à en dire du mal mais ce film est très frustrant. Une comédie typiquement française : bons acteurs, dialogues qui font mouche, scénario inventif, réalisation classique, etc. Mais au final, la mayonnaise ne prend pas totalement. Se laisse voir malgré tout.