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Myene
18 abonnés
373 critiques
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3,5
Publiée le 10 septembre 2012
Bacri a bien mauvaise mine on est daccord (tout le monde le lui dit dans le film) par contre je l'ai rarement vu aussi bien employé dans toutes ses incertitudes agacantes mais si humaines !!! j"ai apprécié ce film en demi teinte malgré pas mal d'outrances, c'est plutot une bonne surprise.
Film gentillet et mollement divertissant. Scénario bancal, souvent incohérent ou pas crédible, (il manque une histoire plus qu’une suite de situations), erreur de casting (Isabelle Carré en réfugié Serbe), les situations ne sont pas approfondies, les personnages sont des caricatures. On ne s'ennuie pas mais on est loin de crier au chef d’œuvre. On a droit à quelques belles répliques, à Bacri dans son rôle bougon, à quelques scènes savoureuses et un très bon Claude Rich.
Tiens, un film où Jean-Pierre Bacri ne fume pas ? Par contre Christine Scott Thomas & Isabelle Carré y vont à pleins poumons. J'ai regardé ça avec un intérêt décroissant au fil des minutes. Je n'ai éprouvé aucune émotion à voir s'agiter des personnages approximatifs et ectoplasmiques dans une histoire d'une banalité affligeante. Et puis, il faut bien le dire, Bacri ne respire pas la joie. Mal rasé, l'air perpétuellement bougon, rien que de le regarder ça me file le bourdon (et pourtant il a joué dans "Didier").
Hortense, c'est le nom du "grand homme" du Conseil constitutionnel, que Bacri (prenant beaucoup sur lui), trouve la motivation insoupçonnée pour atteindre enfin. C'est sûr, on est chez "les bourgeois bohêmes" mais le scénario est bien ficelé, les personnages beaux, désabusés; ils manquent souvent de discernement (Kristin, Bacri, Carré, Berroyer, etc); Quand à Claude Rich, il est "odieux" mais plutôt "large d'esprit" et tellement occupé, à un âge où on prend souvent le temps de regarder "autour de soi". Le plus intéressant, c'est peut-être ce va et vient, entre ces personnes qui se regardent le nombril, puis s'intéressent aux autres..... C'est aussi un film d'acteurs: Kristin impériale, Bacri est magnifique et "fait le maximum"; plus paumée qu'Isabelle, tu meurs....Berroyer passe du désespoir à la foi en la vie; le gamin est formidable...et Claude Rich est odieux et jubile.....
Jean-Pierre Bacri dans son meilleur rôle, il écrase tout. Il mérite un César pour cette interprétation. Difficile ne pas aimer ce film, empli d'humour et de tendresse, même si le ton est très corrosif parfois. Je suis toujours amoureux d'Isabelle Carré, divinement belle. A voir absolument.
Pour définir ce film, je dirai que c'est une comédie dramatique bourgeoise parisienne. Les personnages, les situations (malgré la référence très artificielle aux travailleurs étrangers en situation irrégulière) n'appartiennent pas au quotidien de la plupart des spectateurs, sauf une minorité d'intellos ; assurément, ceux qui ont du mal à boucler les fins de mois, s'inquiètent pour leur boulot, ou se cassent la tête avec leurs problèmes de transport quotidiens ne s'y reconnaitront guère. On vit dans ce film sur une petite planète au gré de la mauvaise humeur de Bacri (qui joue Bacri et ne se renouvelle guère) et la vie des personnages y est subordonnée à l'obtention de l'écoute d'un Conseiller d'Etat. Tout cela est d'un intérêt très limité et pas vraiment drôle ; mais ... la réalisation de Bonitzer est très correcte, l'interprétation sans faille, aussi le film se laisse voir, avec détachement mais sans ennui ; c'est évidemment bien mieux que les sinistres pitreries auxquelles certaines comédies françaises recentes nous ont habitués ; mais ce n'est pas suffisant.
Une alchimie parfaite entre les acteurs, des dialogues parfois hilarants, des personnages attachants, c'est sans conteste une très belle comédie que je vous conseille d'aller voir.
Un petit film très sympathique et drôle. Je n'ai pas grand chose à dire si ce n'est que je me suis fait la réflexion que j'avais vu tous ces acteurs plusieurs fois dans tout un tas de film avec le même rôle. Bacri en personnage bougon, bobo, incapable d'exprimer ses sentiments, colérique, et limite bègue. Claude Rich...le même jeu d'acteur depuis Oscar avec Louis de Funès en 1967! Kristin Scott Thomas (que j'adore) en bobo névrosée. Isabelle Carré, charmante, timide et maladroite. Si vous aimez ces acteurs dans leurs "rôles phares", vous ne serez pas déçu, ils sont à la hauteur des attentes, mais c'est sans surprise. La surprise vient du rôle donné au garçon qui joue le fils de Bacri et KST, il m'a fait beaucoup rire. Je dirais comme une allocinéenne qu'une fois passée la barrière de peinture sociale bobo on prend plaisir à voir ce film. La petite musique donne le rythme et le ton. Et puis c'est parfois mignon. N'y allez pas si vous pensez voir aussi un pamphlet contre l'expulsion des sans papiers, ce n'est pas du tout ça. J'allais oublier Jacky Berroyer : tordant, dans presque toutes ses scènes.
Jean-Pierre Bacri est un acteur à part. Jouant la comédie depuis plus de trente ans, on le voit au cinéma régulièrement, mais pas dans n'importe quel film. Il prend le temps de les choisir avec soin afin d'être le plus en accord possible avec les personnages qu'il interprète. Dans Cherchez Hortense, il campe un homme un peu perdu qui doit demander à son père (l'excellent Claude Rich) de l'aider pour qu'une sans-papier serbe ne soit pas reconduite à la frontière.
Sur un sujet d'actualité, l'ex critique Pascal Bonitzer élargit son récit en créant différents personnages pour donner à son film plus de pistes de lecture et d'épaisseur. Le choix de confier le rôle principal à Bacri était évident. Archétype de l'antihéros (son enfant lui parle mal, sa femme le trompe, il n'a pas les tripes de parler à son père), l'acteur tient ici une de ses plus belles performances. Si l'aspect « bourru » lui collera éternellement à la peau, il propose un jeu tout en justesse, triste et passif à la fois.
Face à lui, Isabelle Carré fait plaisir à voir en cassant le stéréotype de l'émigré ne parlant pas un mot de français. Mais si ces comédiens sont tous aussi bons les uns que les autres, c'est surement grâce à cette plume précise donnant des dialogues bien ciselés, et offrant au public un scénario qui tient la route. Loin du pathétisme et des clichés faciles, le film est plus humain que politique, vise le social et non la polémique.
Cherchez Hortense se laisse regarder même s'il n'a rien d'extraordinaire. Il rentre dans la lignée de ces films qui penchent vers le cinéma d'auteur sans être pour autant déroutant pour un spectateur lambda.
Des acteurs en très grande forme (Jean-Pierre Bacri, Isabelle Carré, Claude Rich), d'autres moins crédibles (Kristin Scott Thomas et son enfant insupportable, tant dans le rôle que dans le jeu). Ce sont finalement les premiers qui portent ce Bonitzer au scénario poussif et aux personnages attendus, les deuxièmes étant décevants et engoncés dans leur rôle. Le film vous apprendra à détester un petit plus les intello-nantis tendance bobos moralisateurs mais à apprécier la mise en lumière de certaines contradictions. Une grande mélancolie s'en dégage, où la remise en cause d'acquis confortables devient un bol d'air. La réalisation ne brille pas mais est-ce son intention? Bonitzer promène sa caméra d'un bras un peu rouillé mais sans gêne. Une critique à la normande donc, tiraillée entre les intentions initiales convenues et le résultat, plus surprenant.
Vraiment un excellent film, que certains n'aimeront pas, mais que moi j'aime. Bien écrit, bien filmé de bon acteurs, de l'humour. Tout ce qu'il faut pour faire une comédie romantique réussie. Un très très bon moment. 4,5/5
Un casting tentant. Le nom du réalisateur, Pascal Bonitzer a vaguement réveillé un lointain écho, pas suffisant toutefois pour se souvenir qu'il s'agissait du metteur en scène de "Rien sur Robert" qui nous avait paru assez hermétique et poussivement comique lors de sa sortie. On aurait dû se méfier !
Pêle-mêle : des profs, des gens de théâtre, des hauts fonctionnaires, des coiffeurs, une sans papiers, un ado ; des français, des serbes, des japonais ; des relations père-fils, mère-fils, mari-femme, amants, hétéros, homos ; théâtres, cafés, restos, appartements parisiens, bien sûr, plus le Conseil d'Etat...
L'affiche représente un puzzle, c'est aussi une auberge espagnole. Vous y apporterez ce qui vous plait, vous comprendrez ce que vous pourrez. On comprend bien en revanche que Bacri fait du Bacri : très mal rasé et ronchon. Et pourtant il est encensé par l'ensemble des critiques !
Cela se veut-il une comédie ou une farce ? On sourit à peine. Une tragédie ? N'exagérons rien. On concède quelques traits d'humour, vaches mais trop faciles. "L'ivresse du pouvoir" de Chabrol nous avait épatées dans ce registre et dans la critique des puissants ; ce n'est pas en confiant au même acteur, Philippe Duclos, une scène qui se voudrait d'anthologie que le talent souffle sur le cinéaste !
Ajoutons une précision : grâce à une référence qui se veut émue à la place Tien An Men, nous apprenons que Bacri est censé avoir passé son bac en 1988. C'est peut-être le seul moment du film où nous avons ri !
Le film en lui même est banal, il est sauvé par un Jean-Pierre Bacri égale à lui même c'est à dire excellent et sans lui, le film n'aurait même pas valu un pet de canne comme l'on dit, c'est à dire rien, nul, mais heureusement qu'il a été là pour sauver les meubles. Sinon rien de bien innovant une bête histoire.= Je donne 3 étoiles sur 5, surtout grâce à Jean-Pierre Bacri.