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schemaman
17 abonnés
276 critiques
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4,0
Publiée le 30 novembre 2014
La reconstitution de la guerre de tchétchénie est époustouflante. La couleur générale du film, dans les tons bruns, noirs, gris, verdâtres, tristes, désolation, pauvreté, pollution de la nature est parfaite tout au long du film. La folie de la Russie poutinienne parfaitement décrite. Voilà un film sur trois sujets forts : le soldat russe forcé, l'orphelin de l'horreur (admirable Abdul Khalim Mamatsuiev/Hadjij), et enfin la bobo européenne humanitaire perdue (Bérénice Bejo). Mais autant la partie militaire et violente du film est sublime, autant l'histoire de BB et de sa relation à l'orphelin sont d'une grande niaiserie. D'autres actrices auraient probablement donné au rôle plus de structure/consistance/crédibilité.
Pour The Search, Michel Hazanavicius a dit s'être inspiré du scénario des Anges marqués (1948), film magnifique de Fred Zinnemann, l'un des meilleurs de son auteur (bien supérieur au très surfait Tant qu'il y aura des hommes). Le propos est ambitieux, celui d'évoquer une (sale) guerre pendant laquelle l'Union européenne a pudiquement (lâchement) choisi de baisser les yeux, au moyen de plusieurs récits parallèles qui s'entremêlent tout au long du film. L'un deux, celui de l'embrigadement d'un jeune russe, semble le plus hors sujet au départ avant de s'imposer comme le plus honnête, parce que le plus rude et le moins "émotionnel". Les autres histoires que nous raconte The Search, et notamment celui de l'orphelin tchétchène, ont un côté mélodramatique parfois forcé qui en devient gênant. Qui pourrait résister au regard triste d'un enfant perdu ? Le film veut trop en dire et si son intégrité n'est pas en cause, la réalisation n'est que rarement à la hauteur du sujet traité. Ceci posé, saluons le courage du réalisateur qui loin de se reposer sur les lauriers de The Artist a profité de son statut pour s'attaquer à une oeuvre peut-être trop grande pour lui. On ne lui en voudra absolument pas de revenir au genre dans lequel il excelle, à savoir la comédie. Un nouvel OSS 117 ? Oui, chiche !
La guerre au cinéma, c'est légion. Plus qu'utile, indispensable. Fiction pas si loin de la réalité. Mais fiction quand même. Un parterre d'horreur humaine porté à l'écran par un novice du genre. Michel Hazanavicius a au moins le mérite de ne pas fait de prise de conscience morale. Les deux camps sont filmés avec ce même rejet, celui de l'indécence d'un tel conflit. Mais après, dans la fiction pure, la pari émotion est loupé. On reste trop souvent en retrait. Un récit foncièrement trop long. Un coup de poing aurait été meilleur choix.
Nous voila devant un mélorame qui se concentre sur les attrocités qui se passe en Tchétchénie. On sent que le réal, veut nous transmettre un film emplit d'humanité ou l'on tente de lever le conflit qui gagne le terrain. L'écriture est juste, créeant une certaines formes d'empathie par le biais d'émouvoir le public... Mais cela marche^^. Rendant l'ensemble instructif et touchant en meme temps. Petu etre un peu trop mélo par moment. Globalemebnt cela reste typiquement humain et c'est là que le film tire son épingle du jeu pour nous tenir en haleine devant un scénario convenu comme tel mais tellement important. Bref, une très bonne surprise, portée par des acteurs en hautes formes!^^. On ne voit pas le temps passé, et l'émotion ; suiivant l'empathie arrive parfois à nous gagner. Pour moi, le pari est réussi.
Magnifique film de Michel Hazanavicius. Les acteurs sont exceptionnels, Bérénice Bejo y est remarquable, son interprétation est d'une justesse incroyable ; le duo qu'elle forme avec le petit garçon est très émouvant. Film à voir et à revoir...
j'ai adoré ce film, les personnages, le décor, les costumes étaient saisissant de réalisme. Tout les acteurs étaient d'un naturel remarquable, l'histoire est émouvante, le jeune acteur est un prodige, une vraie découverte. Autant Bérénice Bejo méritait un oscar à la place de dujardin, autant dans ce film elle est extraordinaire. Je vous conseille vivement ce film très proche de la réalité et sans en faire des tonnes. Merci
bof ! je vais être gentil dans ma critique ( car je vais encore me faire supprimer mon post par allociné, rires, si je suis méchant !
le film de monsieur Michel Hazanavicius et de son épouse est assez tendancieux concernant la guerre en Tche´tche´nie de 1999, car en vérité c'est pas aussi simple que ça ! ( sans vouloir prendre la défense des russes, il y a pas d'un côté le bourreau russe et la "victime" tche´tche´ne de l'autre, mais Monsieur Hazanavicius étant d'origine lituanienne ceci explique cela dans son récit, il est bon aussi dans certains milieu "intellectuel" de prendre fait et cause pour la présumée gentille "victime"...
vous donnez l'histoire a un autre réalisateur ( pro-russe ) il va pas vous faire le même style de film...
ce film academique a faire pleurer dans les chaumieres, serait peut être risible si les images obsènes et odieuses ne changeaient la donne.
seul l'enfant est bon dans ce film, le travail de Bérénice Bejo est malheureusement téléphoné et surtout surjoué, je ne parle pas de celui d'Annette Bening qui est sans interet ! je crois aussi que d'avoir découpé le film en 3 histoires differentes qui un moment se rejoignent ne fonctionne pas bien ou pas du tout...
Très belle réalisation même si l'histoire est très dure à regarder et très proche de la réalité, je n'ai pas pris de plaisir mais de la tristesse à voir ces personnages dans cette guerre si atroce et ce rapport humains si inhumain, la guerre n'est vraiment pas quelque chose de plaisant à voir, on le sait tous... et pourtant rien ne les empêchent. La seule lumière dans cette histoire, est, cet enfant et cette femme qui amène enfin un peu d'humanité. Dénonçons l'atrocité de la guerre ce film aura vraiment réussi ce message. pour cela bravo
honnetement, je pense que certaines mauvaises critiques de médias proviennet du fait que ce magnifique film ait été fait par l'auteur de The Artist et OSS117...Si cela venait d'un obscur réalisateur des pays de l'est, tout le monde aurait crié au chef d'oeuvre ! mais c'est un vrai film de guerre, bien filmé, avec les cruautés et les sentiments de survie. Du beau cinéma ! et le gamin est génial
Il ne faut pas chercher bien longtemps avant de se rendre compte que « The search » est mauvais. Hazanavicius prend par la main le spectateur et lui délivre un discours parfois si simple qu’il en devient bête. Il n’y a pas de doute, Hazanavicius est révolté par ce qu’il raconte. On comprend qu’il veut être certain que son cri d’effroi soit entendu. Mais ses efforts pour être compris, ce souci de de bien faire, sont si évidents, qu’ils bêtifient le film. En passant de la comédie au drame, Hazanavicius semble avoir oublié toute son intelligence. Les mauvaises idées de mise en scène sont permanentes, la plus spectaculaire d’entre elle étant le moment où l’enfant est surpris en train de danser. Cette scène invraisemblable, on comprend qu’elle est pensée comme un sommet d’émotion, et sa longueur conçue pour nous tirer toutes les larmes de notre corps, mais ces intentions sont si évidentes, paraissent si calculées, que la scène ne provoque rien sinon de l’irritation devant un tel gâchis.
Il fallait oser faire ce film. Car en France, il est devenu presque tabou de critiquer la Russie. « The Search » est un film très dur, quasiment un documentaire sur la seconde guerre qu'a mené la Russie en Tchétchénie. C'est l'un des films le plus bouleversant que j'ai pu voir. Bouleversant car il montre la réalité de la « guerre » _si l'on peut appeler cela une guerre_ , et la façon dont de jeunes russes ordinaires peuvent devenir de véritables criminels de guerre. La scène d'ouverture, qui dure environ 5 minutes, est à la fois la scène clé et la scène la plus dure du film, d'autant plus qu'elle semble vraiment réelle. Elle montre un "minifilm", tourné au caméscope par un militaire russe après que son unité a rasé un village tchétchène. Apparaissent les ruines, le feu, la destruction, puis une famille tchétchène, capturée par ses "camarades militaires russes". On entend en voix off les commentaires du vidéaste en même temps qu'il se déplace vers cette famille prisonnière. Puis le vidéaste s'approche, discute avec ses camarades, humilient et provoquent l'homme jusqu'à l'assassiner brutalement sous les yeux de sa femme, de sa fille, et de son jeune fils, qui assiste à la scène depuis une maison dévastée. Je salue le courage et le talent de Michel Hazavanicius et Bérénice Bejo. Car ces deux-là auraient pu surfer sur la vague du succès et enchaîner de simples films divertissants. Ils ont voulu monter une autre facette du cinéma et faire un film dérangeant, intelligent, qui marque et fait réfléchir longtemps après l'avoir vu.
La volonté de prendre comme champ d’action la guerre de Tchétchénie est pour Michel Hazanavicius l’occasion rêvée de changer de registre après s’être fait mondialement connaitre avec The Artist. Pour s’attaquer au genre du mélodrame tout en mettant en lumière le drame, ignoré par le cinéma, du conflit opposant l’armée russe à des civils tchétchènes, le réalisateur choisit le modèle du film choral lui permettant de multiplier facilement les points de vue. Une observatrice européenne, un garçon orphelin, sa grande sœur et un jeune militaire russe. Pendant quarante minutes, le film ne fait que nous narrer les errances des quatre personnages dans un pays en ruines, jusqu’à ce que les deux premiers se rencontrent enfin. De là va naitre la seule et unique intrigue du film : Savoir ce que cette femme va faire de ce gamin. En plus de cette vacuité dramaturgique et du regard purement démonstratif des ravages de la guerre, la maladresse de l’approche passe par une absence totale de manichéisme (sans se poser la question de la réalité ou non de la menace terroriste tchétchène prôné par Poutine, peut-être aurait-il fallut évoquer le courant indépendantiste de la population). L’académisme tire-larmes de The search est à peine compensé par la qualité de son casting, Bérénice Béjo et Annette Bening en premier mais aussi et surtout la jeune révélation Abdul Khalim Mamatsuiev qui donne au mutisme de son personnage une véritable force tragique. Sous couvert d’humanisme, Hazanavicius a bel et bien fait preuve d’autant de lourdeur que dans ses OSS et signe un film qui,pour se qu’il nous apprend, aurait pu se limiter à ses cartons d’ouverture.
Film qui vaut au moins le coup d’œil pour son contexte historique peu exploité au cinéma et ignoré dans une grande partie du monde. Il y a une scène qui est superbe et où le film prends feu quelques instants : quand les deux soldats se retrouvent sous l'hélico dans un geste de pur jeu et finissent par cloper après une vibration - la métaphore sexuelle est bienvenue surtout qu'elle est à la fois drôle, libératrice et enfin intense. Le reste du film est tour à tour ennuyant au possible (scène de fuite des tchétchènes... interrogatoires), classique à souhait et en manque cruel de véritable fougue aussi bien dans la relation qui noue le garçon à la jeune femme que dans le parcours du soldat. On frôle très souvent le ridicule, quitte à plonger carrément dedans(scènes larmoyantes de retrouvailles ou de récits de séparations) voire aussi la pauvre Bérénice Béjo qui avait enfin un super rôle de présentatrice et de communicatrice, de relai entre deux mondes contraires, mais il fallait les dialogues insipides et d'une absolue non-réalité entre la femme et le gamin pour tout faire valser.
Au niveau de l’esthétique même du film, c'est gris, incroyablement gris malgré quelques plans plus contrastés et le film arrive à être mou et lourdaud au possible dans sa mise en scène alors que paradoxalement, il n'y a que des plans caméra à l'épaule ! Un comble. Enfin, concernant la fin du film qui boucle une boucle temporelle logique avec une simple caméra vidéo, je suis partagé... et pas dans la bon sens. Si ce dénouement nous permet de relier des histoires qui pourraient apparaître comme un mauvais patchowork au départ, la tournure que prend le propos de Hazanavicius sur les images et les transformations que la guerre peut faire subir à son peuple est intéressante mais maladroite, faite et pas à refaire, d'une "malignité" sans nom. De même qu'une scène où on nous fait croire au départ d'un personnage secondaire, alors que bien sûr, il est resté... c'est aussi fourbe que vain et cela ne crée aucune tension.
Il y a des séries sur la guerre bien mieux faites et surtout plus originales que ce conglomérat de mauvaises scènes sans âme. A voir pour les quelques bons acteurs (dont le gamin qui se défend bien malgré 1h de silence en mode chien battu). Le film se tient bien, mais rien n'en émane vraiment, sinon une envie de ne plus jamais entendre parler de la guerre.
n'en déplaise aux intellos pisse-froid du Monde et deLibération qui ont sans doute déja oublié les deux guerres de tchtchenie, THE SEARCH est un excellent film sur le sujet, sans fausses notes ni erreurs historiques, qui relate parfaitement les comportements de l'armée russe, des populations locales et accessoirement de l'Union Européenne pendant ce conflit.Bien joué et pas larmoyant.Bref un excellent film