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clemdelabre
46 abonnés
2 critiques
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2,0
Publiée le 1 décembre 2014
Bérénice Béjo est très très décevante. Heureusement que les deux garçons relèvent le niveau! Dans l'ensemble c'est long et les ficelles émotives ne sont plus des ficelles mais de vrais câbles! Retournez à la comédie M. Hazanavicius! Elle vous allait très bien!
C'est un très beau film. On a le cœur au bord des larmes bien souvent cependant l'émotion est juste et retenue. La violence est omniprésente tant morale que physique. On espère que l'enfant aura une vie meilleure. Le jeune soldat russe par contre est perdu pour tous et pour lui même. C'était un sujet plus que difficile et sa réalisation est brillante.
Un beau sujet, une histoire qui devrait émouvoir... Pendant la deuxième guerre de Tchétchénie, un garçon dont les parents ont été tués s'enfuit en emportant son petit frère. Son errance le conduit à rencontrer une chargée de mission de l'Union européenne (Bérénice Béjo) qui le prend en charge. Pendant ce temps, sa grande soeur part à sa recherche. Et l'on découvre l'inhumanité de l'armée russe. Malheureusement, ce sujet à priori captivant est en partie gâché par une réalisation qui n'est pas à la hauteur. Les soldats russes, qui ne sont certes pas des enfants de choeur, sont ici montrés sans la moindre nuance comme de sombres brutes. Certaines scènes m'ont paru artificielles et peu convaincantes, comme celle du jeune garçon tchétchène surpris en train de danser par Bérénice Béjo. Mais le plus grave et le plus raté, c'est précisément le personnage joué par cette dernière. On a le sentiment, tout au long du film, que l'actrice elle-même ne croit pas à son personnage. Elle joue mal. Ou alors elle est très mal dirigée. Pas une seule fois elle ne rend crédible son rôle. Reste cependant un "message" qu'il est toujours bon de réentendre, même si l'on a l'impression que ça ne sert à rien: comme le disait le titre d'une expo visible dernièrement au forum des Halles à Paris, "quelle connerie, la guerre!" 6,5/10
Un film de guerre de bonne facture malgré certaines critiques presse peu favorables, si ce n'est à charge. Malgré des personnages russes un peu caricaturaux et le rôle de charge´e de mission pour l’U.E vraiment mal écrit (donc difficilement défendue par Bérénice Béjo), le scénario se tient et le film n'est jamais ennuyeux. Sa qualité émotionnelle tient en grande partie sur l'interprétation et le regard du jeune garçon, Abdul Khalim Mamatsuiev, absolument extraordinaire et bouleversant.
Beau film rempli d'émotions et de vérités à dire. J'aime le pari osé de ce réal, après un succès fulgurant (mérité?? Pas sur) de The Artist. Mention à la direction d'acteurs, parfaite. Bérénice Béjo est tout simplement merveilleuse (dans un rôle au départ plutôt ingrat) et il serait bien qu'elle joue dans plus de films de premier plan, en-dehors de son mari aussi. L'enfant qui l'accompagne est l'intérêt principal du film : il est juste hallucinant. On retrouve d'ailleurs le goût du réal pour le silence et du muet puisque cet enfant parle peu et joue sur les mimiques, les regards. Assez magnifique. Le cadre est bien, malgré le thème, les images sont belles, léchées et pas classique pour autant. L'intérêt ne faiblit jamais. Cependant, si on en sort ému, le film est assez oublié 2 jours après. Gênant pour un grand film de guerre. Il manque une étincelle et comme pour les derniers films de guerre (Fury pour le dernier) : rien de neuf qu'on ne saurait déjà. Oui la guerre c'est moche, oui elle transforme les âmes les plus pures (comme ce jeune homme embrigadé de force que l'on suit en parallèle du gamin et de Bérénice - partie la plus intéressante). C'est donc un beau film mais rien de transcendant. Reste le courage de traiter d'un tel sujet, de sa passion et amour de l'histoire et de présenter la réalité (consternante la scène de présentation devant les parlementaires européens, par Bérénice Béjo, des faits odieux commis par les Russes : la paralysie dans toute sa condescendance!). Le réal prend des risques, ne s'endort pas sur un succès unique et ose un autre tournant. Rien que pour cela, il mérite le succès. A suivre en tout cas de près.
Un film très très dur ....sur la 2eme guerre de Tchéchénie que je ne connaissais . Sans prendre partie pour un camp ou l'autre il est navrant de voir que l'on continue ainsi à se battre . Un film tourné à la manière d'un reportage et c'est probablement ce qui lui donne son caractère si réaliste .
Ouaf ouaf! Rarement vu une purge pareille. Difficile de passer du film parodique (OSS, The Artist) au film d'auteur: pour cela il faut un auteur. Là, il n'y en a pas.
troublant de réalisme. la parabole de l histoire est très bien imaginé. l enfance des pays en conflit mais aussi de ceux où les dictatures les oppriment. troublé on ne ressort plus pareil après avoir vu ce film
(...) The Search est un virage radical dans l’œuvre de son auteur et réalisateur Michel Hazanavicius (...) Il revient, trois ans après son explosif succès mondial (The Artist), s’attaquer, de nouveau, à un genre canonique : le film de guerre (...) Il y a chez Hazanavicius cette manière d’être à la fois fidèle à ses modèles tout en les transgressant. Ici, il se lance un défi qui le dépasse un peu en adaptant, de manière éclatée, le film Anges Masqués (1948). Et oui, The Search est un remake. Hazanavicius en déplace l’intrigue en pleine (seconde) guerre de Tchétchénie en 1999 (...) on peut déjà regretter deux choses : que ce récit, très fort voire brutal, ne soit pas moins manichéen, entre les gentils qui sont très sûrs d’eux et les méchants vraiment méchants (avec un discours qui dit : la guerre c’est mal !). De plus, Hazanavicius enfonce des portes très ouvertes, et veut, à travers le rôle de Bérénice Béjo (Carole, une responsables des Droits de l’Homme), dénoncer. Mais ses constats sont trop simplistes (...) Cependant, e réalisateur garde ses atouts : la mise en scène, la direction d’acteurs et la force des choses simples qu’il met face à nous (...) La nature humaine nous est là livrée, sans nuance le plus souvent et sans lyrisme – n’est pas Malick qui veut. C’est un récit qui bousille, qui ne nous épargne rien (...) On ressort du film bouleversé avec l’impression d’avoir été pris en otage entre des bons sentiments et un récit d’ampleur sanglant et tristement, salement même, réaliste (...)
Certes, ce n'est pas un film américain où un brave soldat sauve le pays des méchants terroristes et encore moins un film bourré d'effets spéciaux (avec scénario inexistant). Il s'agit en l’occurrence d'un film qui traite de la souffrance du peuple tchétchène et du petit Hadji (orphelin). Je ne sais pas comment il fait Monsieur Hazanavicius, mais il arrive à nous transmettre les émotions dans le silence quasi total (sachant que Hadji ne parle pas et la musique est rare). Et le petit orphelin joue son rôle tellement bien, qu'on dirait qu'il a été filmé pendant la guerre! En fait, il n'a pas besoin de communiquer pour illustrer tout le désespoir et la souffrance puisque tout est écrit sur son visage, on le voit dans son regard, dans ses mouvements... Bref, si vous voulez voir un film avec une histoire vraiment bouleversante et touchante, qui en plus dévoile les conséquences de la guerre, foncez y!
Premier film de Michel Hazanavicius depuis le raz de marée The Artist. Il change complètement de style, d'époque et de lieu pour s'intéresser à la deuxième guerre de Tchétchénie. Le réalisateur/scénariste semble très impliqué, sa mise en scène et son scénario étant très appliqués. Un peu trop à mon goût. L'ensemble est assez lourd. Il y a pas de mal de longueurs, on s'ennuie souvent. Heureusement quelques scènes, soit très émouvantes, soit très violentes, nous arrachent de temps en temps à notre torpeur. Techniquement, c'est plutôt bien fait, la guerre et le martyr des populations sont bien rendues. Une image bien grise rend l'ambiance assez crédible. Par contre, j'ai trouvé cela assez manichéen. Je ne connais rien de plus de ce conflit que ce qu'on nous en disait aux infos (donc pas grand chose) mais je trouve le film vraiment à charge contre les russes. Des différentes histoires qui se croisent, seule celle du jeune soldat russe arrive à être un minimum intéressante. Le twist final le concernant est, certes, inattendu, mais ne sert strictement à rien. Berenice Bejo a été plus en forme, Annette Bening aussi, même si elle est la meilleure, mais sans grand chose à défendre. Alors que le petit garçon vole la vedette à tout le monde. Il est formidable, une bouille pas possible totalement attendrissante. Bref, pour un sujet qui devait vraiment lui tenir à cœur, Michel Hazanavicius semble en avoir fait un peu trop (ou alors pas assez) et The Search en pâtit grandement. Cela manque de puissante, de profondeur et d'émotion. Déception donc.