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    Electrick Children
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    3,8
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    17 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 23 août 2013
    Avec Electrick Children, le spectateur, pris de court, plonge au sein d'une communauté dont l'idée qu’il s’en fait plie sous la force des images, celles qu'il faut voir pour y croire. Il doit se faire violence et se rappeler que les magnétocassettes n'existaient pas plus au début du vingtième siècle qu'au dix-neuvième ; comprendre que l'intrigue ne se déroule pas plus dans les années deux mille qu'au cours des quatre décennies précédentes. Et parce que mieux vaut aussi l'entendre pour le croire vraiment, c'est de la bouche de son héroïne au visage angélique que sort l'information : Rachel est née en 1996 et ne vit pas dans la Prairie -chez les Ingalls, dans le passé-, mais dans l'Utah. Le film s’ouvre sur le quinzième anniversaire de cette jeune mormone qui s'émerveille, d'une manière étonnement communicative et subtile, devant un magnétocassette : c'est qu'elle découvre sa voix, comme plus tard son apparence -à cela près, bien sûr, que le miroir est instrument de vanité ce que le magnéto est instrument divin. Intriguée par une histoire du soir dont elle partage avec le spectateur sa compréhension, Rachel part en quête –initiatique- d’un mustang rouge qui arpente les routes en chantant "Hanging on The Telephone". C’est sur cet air de Blondie que débutent ses tribulations nocturnes sous les néons d'un Las Vegas qui exhale le doux parfum des années quatre-vingt-dix. La blondinette aux lunettes de Lolita prude y traîne sa candeur enchanteresse et son drôle de frère : ensemble, ils s’encanaillent sur un registre délicieusement et habilement comique –sans moquerie, loin de Metro Manila et de son misérabilisme. Au terme de cette aventure onirique aux scènes de pisse empreintes de mysticisme, l’héroïne lève le voile sur le mystère de sa propre conception maculée de pop rock, mais garde le secret de son encloquement salutaire. Et c’est tant mieux, car ce n’est pas cette question que pose le film, dans le fond –comme d’aucuns pourraient le lui reprocher. Plus sujette à discussion est la prédominance du discours religieux -certes sublimé- qui jamais ne rencontre d’obstacle. Electrick Children séduit enfin par la douceur de sa photographie et de sa bande son, ainsi que par les quelques prises de risque cinématographiques qu'il comporte. Avec l’échange en voix off entre "Rachie" et son véritable père –dont le spectateur peine à croire qu’il n’est pas le beau Billy Zane-, la réalisatrice semble tester l’image-mouvement : c’est un peu déroutant, mais plutôt réussi.

    Si la critique vous a plu, n'hésitez pas à faire un tour sur mon site !
    Velma21
    Velma21

    27 abonnés 90 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2013
    Un premier long métrage, c’est comme une promesse. Un nouvel univers à explorer, une nouvelle vision du monde à découvrir. Et celle de la jeune et jolie cinéaste Rebecca Thomas vaut indéniablement le détour.

    Avec Electrick Children, nous voici en immersion au cœur des montagnes de l’Utah, dans une petite communauté mormone. Du haut de ses 15 ans, Rachel (la sublime Julia Garner, Le Monde de Charlie) n’ a qu’une connaissance limitée du monde. Il faut dire qu’en ces lieux où la présence de Dieu est la seule loi qui prime, le temps semble s’être arrêté au siècle dernier. Une chanson rock entendue, par hasard, sur une mystérieuse cassette bleue va pourtant faire voler toutes ses certitudes en éclats. Se retrouvant soudainement enceinte, la jeune fille n’y voit qu’une seule explication : le père de l’enfant ne peut être que cet énigmatique chanteur.

    Pour le retrouver, il faudra qu’elle se rende dans le temple du vice : Las Vegas. Dans cette ville mythique, inutile de dire que le choc des culture est immense. Avec ses robes tout droit sorties de La Petite Maison dans la Prairie et ses boucles blondes, Rachel ressemble à un ange qui aurait perdu son chemin sur notre planète. Son frère Mister Will (Liam Aiken, The Killer Inside Me), redresseur de torts malgré lui, prend lui des faux airs de Hobbit échappé de la Comté. La réalisatrice joue en douceur avec ces paradoxes. La lumière presque surnaturelle et les décors désertiques de l’Utah font place tranquillement à la frénésie scintillante de la Cité qui ne dort jamais.

    La musique et le son de manière plus générale servent de guide au spectateur. Le rock’n roll, incarnation démoniaque pour certains, sert ici de catharsis spirituelle. Il est presque inscrit dans le code génétique de Rachel. Tant qu’elle n’aura trouver la bonne mélodie, sa quête ne sera pas terminée. Passionnant, à la limite de l’ésotérisme.

    En choisissant de laisser planer le doute sur l’origine de cette immaculée conception, Rebecca Thomas nous offre clairement une relecture moderne de la vierge Marie. Elle évite tout prosélytisme, et développe au contraire une dimension mystique et poétique, permettant à son film de dépasser le statut de simple conte initiatique et évitant les écueils faciles de la fable adolescente. Tour à tour drôle et émouvant, Electrick Children réussit l’exploit de manier la foi et le rock’n roll avec la même intensité. A ne manquer sous aucun prétexte.
    Sylvain P
    Sylvain P

    336 abonnés 1 356 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 juillet 2013
    Fuir une communauté mormonne intégriste de l'Utah et plonger dans le Las Vegas underground. Le choc est brutal pour ces 2 ados rejettés, par erreur (on ne le saura jamais vraiment), par leur famille. Julia Garner est la révélation de ce film touchant, avec son physique à la fois angélique et pourtant si vivant, elle illumine chaque plan. La réalisation, soignée, use certes d'artifice propres aux films indé US de ces dernières années, mais compte-tenu du scénario, Electrick Children est un film comme aucun autre qui mérite toute notre attention.
    Thierry M
    Thierry M

    160 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Cela demarre doucement , mais ensuite c'est que du bonheur.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 26 juin 2013
    Electrick Children…Trois salles sur Paris…Ceux qui veulent vraiment voir ce film accrochez-vous ! Le pitch ? Ca se passe dans un contexte « amish », dans une famille déconnectée du monde, et Rachel qui vient d’avoir 15 ans, entend de la musique pour la première fois sur un magneto à cassettes. C’est une révélation ! Et cette révélation est telle que Rachel va se retrouver enceinte par ses propres moyens…enfin pas vraiment puisqu’elle est persuadée que le géniteur n’est autre que l’interprète de la chanson qu’elle a entendue ! Patatras, tout le monde est persuadé que son propre frère est le père, et les deux adolescents, plus ou moins bannis, décident de s’enfuir, dans un monde qu’ils ne connaissent pas : la ville !
    Ce n’est pas une comédie, ni un drame, c’est un film bizarre, sur un rythme plutôt lent, avec des imperfections, mais aussi une tendresse qui fait que l’on pardonne beaucoup de choses.
    Les jeunes comédiens sont vraiment parfaits, la lumière est somptueuse, la réalisation plutôt bien faite, mais j’aurais aimé, par moments, davantage d’accélérations, un peu plus de peps car l’histoire s’y prêtait vraiment.
    Juste une dernière précision, la fameuse chanson en question n’est autre que « Hanging on the telephone », écrite par Jack Lee et immortalisée par Blondie…hé non ce n’est pas Debbie Harry qui l’a écrite ! Pour ceux qui ne connaissent pas Jack Lee, franchement une mise à jour s’impose. Je recommande.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 juillet 2013
    Adorer une histoire sacrée et ne même pas s'apercevoir que le miracle se renouvelle ? C'est la malédiction des parents de Rachel qui ne croient pas une seconde à l'immaculée conception de leur fille et sont persuadés qu'elle a péché avec son frère. La nouvelle Marie part sur les routes, bien décidée à trouver le dieu du rock'n roll qui est devenu le père de son enfant par la puissance d'une chanson. En cherchant les origines de sa grossesse, elle trouvera les siennes et découvrira le fond de vérité dans les merveilleuses histoires de mustang narrées par sa mère à la veillée.

    Au cours de son voyage, lumineuse, Rachel touche de sa grâce tous ceux qu'elle approche et éveille le meilleur en chacun. Elle émeut sans façon le spectateur. Rory Culkin (Scream 4) est épatant en mari hésitant, ne sachant pas du tout ce qui lui arrive mais prêt à tout pour aider cette hurluberlue que personne ne prend au sérieux. Comme si à chaque instant, il s'attendait à ce que des ailes d'ange apparaissent dans le dos de cette Vierge de l'Utah ! Jamais niais, le film initiatique de Rebecca Thomas donne envie de croire à cette nativité renouvelée. Vraiment très drôle, inventif, servi par une excellente bande-son dont la fameuse chanson pop rock "fertilisante" Hanging On The Telephone de The Nerves (version originale à écouter sur youtube), Electrick Children ne fait pas une seule fausse note.

    Il faut savoir que la réalisatrice a elle-même été élevée par des Mormons non fondamentalistes à Las Vegas tout en adorant la musique rock (elle n'hésite pas à citer Zombie, des Cranberries !), ce qui curieusement semble relativement courant puisque c'est également le cas de Brandon Flower, leader des Killers.

    Un petit chef-d'oeuvre iconoclaste en forme de révélation à voir de toute urgence avant qu'il ne disparaisse des écrans.

    Critique publiée sur Lost in Universes, le portail vers d'autres univers (films, séries, arts)
    Flore A.
    Flore A.

    34 abonnés 518 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 juin 2013
    Ce film irrationnel mais émouvant, intrigant et plein de fraicheur nous conte l'histoire de 2 adolescents mormons qui vont se retrouver confrontés à la réalité du monde extérieure tout en gardant leur candeur et leur optimiste. La réalisatrice, elle-même issue d'une famille mormone, ne tombe ni dans le règlement de comptes ni dans le prosélytisme et c'est tant mieux et la jeune Julia Garner incarne avec talent cette "Vierge Marie" moderne au visage d'ange. Un premier film original et prometteur même si non exempt de défauts, liés sans doute aux contraintes imposées par un tournage très court.
    framboise32
    framboise32

    150 abonnés 1 290 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 juillet 2013
    Electrick Children est présenté comme un road movie musical. On accompagne cette jeune fille à la recherche du chanteur mystérieux. Le film est inégal mais l’ensemble se regarde agréablement. Il faut dire que la jeune actrice Julia Garner, Rachel, y est pour beaucoup. Le contraste entre la fraicheur de la jeune fille et l’atmosphère de la ville est pour le moins énorme. Le contraste entre la vie mormonne et la vie nocture de vegas est réjouissant. La jeune Rachel parait fragile mais elle a un regard d’une force incroyable. Le fait qu’elle croit si fort à cette grossesse mystique est troublant…

    Un joli conte avec une héroïne interprétée avec naturel par L’excellente Julia Garner (vu dans Martha, Marcy Marlène), jeune femme au teint diaphane. Une belle histoire .. improbable et poétique
    willyzacc
    willyzacc

    78 abonnés 1 544 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 8 mars 2014
    Une bonne pioche que ce petit film indépendant, démarré par une annonce sur Kickstarter mais qui à su par la suite trouver un producteur et maintenant un public. Le point fort du film c'est cette part de mystère qui repose sur l’immaculée conception de cette fille : Julia Garner, vraiment excellente dans ce rôle de jeune fille de la campagne, naïve, élevée dans la croyance la plus totale/absurde et dont la famille prend très mal cette grossesse inattendue. S'ensuit une sorte de road-movie, la jeune fille va essayer de retrouver le père, qui serait l'auteur de la chanson entendue sur la cassette bleue. C'est brillant, bien filmé et on suit avec plaisir les aventures de cette fille qui se retrouve dans les bruits de la ville, là où elle n'avait encore jamais mis les pieds. Bonne petite surprise.
    islander29
    islander29

    863 abonnés 2 354 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 juin 2013
    Encore un film art et essai américain....
    Dans un village mormon, le mythe de la sainte vierge revisité par une gamine de 15 ans....
    Le film montre l'exil forcé de la jeune fille (un peu à la façon biblique de Marie et Joseph) pour retrouver un mari et finalement vivre avec lui....
    Les dilemmes sont nombreux dans le film (origine de l'enfant, virtualité du père, rupture sociale, bouleversement des valeurs....) et dans un style à la fois épuré et radical, s'installe une quête loin du peuple mormon (peut être dans la ville du jeu, de la débauche, Las Végas, Atlantic City ?)
    J'ai trouvé la technique du film satisfaisante, et le jeu d'acteur très convaincant.....
    Sur un scénario un peu faible, cela reste une riche idée de cinéma, aventureuse par certains côtés, à la façon d'un Gus Van Sant....Pas mal....
    LeMagduCiné
    LeMagduCiné

    66 abonnés 626 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 janvier 2016
    Sélectionné en 2012 aux festivals de Deauville et de Berlin (section Generation), ce premier long métrage autobiographique, au style épuré, de la réalisatrice américaine Rebecca Thomas, est une œuvre mystérieuse et sensible, d’une grande poésie, et qui malgré ses imperfections, saura satisfaire les amoureux du cinéma d’auteur.
    Chris Art
    Chris Art

    78 abonnés 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 septembre 2014
    (...) Sélectionné en 2012 aux festivals de Deauville et de Berlin (section Generation), ce premier long métrage autobiographique, au style épuré, de la réalisatrice américaine Rebecca Thomas, est une œuvre mystérieuse et sensible, d’une grande poésie, et qui malgré ses imperfections, saura satisfaire les amoureux du cinéma d’auteur.(...) Electrick Children n’est pas seulement une fiction initiatique sur l’adolescence en quête de vérité, mais une expérience singulière, une fable mystique et biblique, une relecture contemporaine de l’histoire de la vierge Marie. La réalisatrice laisse d’ailleurs planer le doute quant à savoir si cette immaculée conception est réelle ou fictive. Même si le scénario est un peu faible, ce film demeure une riche idée de cinéma à la façon de Gus Van Sant, tant les thématiques abordées sont universelles : l’origine de l’enfant, la conception, la rupture sociale, l’arrachement de soi, le feu de la révolte adolescente face à l’iniquité, une quête sociale, mais aussi mystique et religieuse. Une belle fable nocturne au charme indéniable !
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 4 novembre 2013
    Délicieusement rétro et indé, Electrick Children est parfois gauche et maladroit, mais toujours avec charme.
    L'histoire assez folle, absurde et décalée est traitée de manière sensuelle par sa réalisatrice, qui place son actrice principale au cœur de ce film. L'étincelante Julia Garner, vue notamment dans We Are What We Are en sélection de la Quinzaine des Réalisateur à Cannes en mai 2013 (dans lequel on retrouve aussi Bill Sage) part assez naïvement à la recherche du chanteur ayant selon elle provoquée son "immaculée conception", voyage qui devient en fait un assez joli film d'initiation sur le passage à la vie adulte au travers d'expériences sensuelles...
    La suite sur Plog Magazine, les critiques des ours.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 août 2013
    Un bon petit film assez original, avec de bons acteurs et une ambiance particulière. Une bonne dose d'humour grâce à certaines répliques très drôles, et une histoire d'amour assez touchante, grâce à des sentiments inattendus de la part de celui qui n'était au départ visiblement pas fait pour Rachel. Le mystère de la grossesse divine de celle-ci n'est tout de même pas élucidé : renie t-elle un évènement de son passé ou est-ce vraiment fantastique ? On ne sait pas.
    à aller voir quand même pour un bon moment de divertissement.
    Juliette C.
    Juliette C.

    9 abonnés 5 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 novembre 2020
    Très joli film avec des acteurs doués. De beaux décors et une belle esthétique des couleurs. J'ai beaucoup aimé.
    Les meilleurs films de tous les temps
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