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tixou0
"The Monuments Men", ou comment gâcher en 1 h 54 d'un ennui pesant un sujet en or (n'ai réussi à sortir de l'assoupissement que pour les 10 dernières minutes - "course" avec les Russes). Narration scolaire, bien appliquée et linéaire, réalisation vieillotte et pataude..... N'est "monumentale" que la superbe musique d'Alexandre Desplat, mais qui, arrimée à du grand pas grand chose, est en décalage et nettement incongrue, voire superfétatoire. Rien de "monumental" côté distribution (qui aurait pu sauver les meubles), où on pointera le pire : Jean Dujardin, le Monument man "frenchie" (qu'on supporte heureusement pas très longtemps) - confirmant avec éclat qu'il est un fort mauvais acteur, et Cate Blanchett figurant Rose Valland (rebaptisée "Claire Simone"), incapable de parler français, évidemment, et pas crédible un instant en protectrice des arts.
Ce qui aurait dû être un film passionnant, au tempo endiablé, à la fois récit historique, d'aventures, et cours appliqué d'histoire de l'art, est au résultat un plat de nouilles sans grâce et sans rythme, poussiéreux et soporifique. Et qui se prend au sérieux - cf. la péroraison lourdingue particulièrement, avec Clooney Sr. A oublier - d'accord avec la critique pro (une fois n'est pas coutume), qui a bâillé comme moi - des 2 côtés de l'Atlantique.
Ce qui aurait dû être un film passionnant, au tempo endiablé, à la fois récit historique, d'aventures, et cours appliqué d'histoire de l'art, est au résultat un plat de nouilles sans grâce et sans rythme, poussiéreux et soporifique. Et qui se prend au sérieux - cf. la péroraison lourdingue particulièrement, avec Clooney Sr. A oublier - d'accord avec la critique pro (une fois n'est pas coutume), qui a bâillé comme moi - des 2 côtés de l'Atlantique.
Acteur engagè, metteur en scène de talent et sex-symbol, George Clooney signe en tant que rèalisateur un cinquième long-mètrage fondè sur des faits rèels, avec des personnes qui ont vraiment existès! Pendant la seconde guerre mondiale, un bataillon d'experts / historiens de l'art / architectes, trop âgès pour aller au front, se lancent à la recherche des oeuvres volèes par les nazis qui sont menacèes de destruction! Casting de luxe, de strass et de paillettes: Clooney lui-même et Matt Damon (« What Else ? »), John Goodman et Bill Murray (les deux en uniforme, c'est limite parodique), Jean Dujardin (alias Jean-Claude Clermont, un nom typiquement français) et...Cate Blanchett qui incarne une rèsistante en lutte pour la sauvegarde de ses oeuvres d'art! Cette hèroïne de l’ombre va permettre de retrouver la piste de milliers d'oeuvres qui passent par le musèe du Jeu de Paume, devenu la gare de triage des oeuvres colèes! Au fur et à mesure de l'avancèe des alliès, les « Monuments Men » iront de dècouverte en dècouverte: de l'or (y compris une barrique remplie à ras-bord de dents en or) et des tableaux enterrès par les nazis dans les mines de sel, endroit à l'hygromètrie parfaite pour conserver des toiles! De 1945 à 1951, les « Monuments Men » ont même permis de retrouver et de rendre cinq millions d'oeuvres d'art! Aujourd'hui encore, leur mission n'est pas terminèe, ils restent des centaines d'oeuvres disparues! Même si la mise en scène de Clooney manque sèrieusement de tension, ce dèfi cinèmatographique et culturel n'en demeure pas moins passionnant à suivre avec une excellente musique du frenchy Alexandre Desplat qui lorgne du côtè du "Jour le plus long". Très honorable (la reconstitution et les scènes de combats dans des villes dèvastèes sont de bonne qualitè), mais à dèfaut d'être un grand film un peu oubliè des mèmoires tel "The Train" de John Frankenheimer, "Monuments Men" s'apprècie comme un rècit historique sous forme de course contre le temps et traitè de manière optimiste par un Clooney qui impose plus que jamais à son film un patriotisme très amèricain...
Julien D
La volonté de nous faire découvrir cette part méconnue de l’histoire de la seconde guerre mondiale qu’est l’envoi en Europe d’une troupe de spécialistes à la recherche des œuvres d’art volés par l’armée nazie était, sur le papier au moins, un projet aussi louable qu’ambitieuse dans ce sens qu’elle avait l’occasion de nous donner conscience de l’importance du patrimoine artistique de l’Humanité au regard des évènements les plus tragiques de l’Histoire. Dès le début de son film, on constate que la motivation première de George Clooney était en fait davantage s’entourer d’un casting assez prestigieux et soi-disant international (on ne compte en réalité qu’un britannique et un français parmi les sept personnages principaux…
spoiler:
qui, comme par hasard, sont les deux seuls à se faire tuer
) à la façon de ce Steven Soderbergh avait lui avait fait faire dans la trilogie Ocean. Cette petite équipe d’hommes loin des représentations classiques du soldat (qui rappelle incontestablement celles de Les douze salopards ou d’Inglourious Basterds) se retrouve donc à traverser une Europe en guerre, un point de départ qui aurait pu produire soit une sympathique comédie jouant sur la caractérisation borderline de ses héros, soit à un film d’aventure épique. L’ennui est qu’il est impossible de savoir sur quel tableau a voulu jouer Clooney, puisqu’à force d’alterner les tonalités le scénario n’arrive à aucun moment à susciter un quelconque humour, une dimension spectaculaire ni un suspense qui tienne la route. Mais la première victime de cette constante hésitation stylistique est le rythme global du film qui semble ne jamais vouloir démarrer jusque dans la dernière demi-heure. Avant cela, l’expedition rencontre trop peu d’épisodes captivants, même si celle-ci sont propices à des scènes plutôt bien réalisées mais dont la plupart semblaientt directement issus d’autres long-métrages ( spoiler: le rôle du fermier normand donné au compositeur Alexandre Desplat était ainsi très similaire à celui de Bourvil dans Le jour le plus long mais c’est surtout la confrontation avec un sniper qui se révèle n’être qu’un gamin qui est strictement copier-coller sur Full Métal Jacket
). On peut regretter également que les acteurs n’aient eu l’occasion de faire preuve de leur indéniable talent, tant leurs rôles sont dans la droite lignée de ceux dont ils sont continuellement affublés. Dans ce casting, c’est finalement Cate Blanchett qui se montre la plus surprenante, même si on est de se demander pourquoi ne pas avoir eu recours à une française pour incarner cette parisienne. Côté mise en scène, Clooney ne tente rien de novateur mais tombe dans le piège grossier de trop appuyer ses moments de pathos et ses grands discours des effets musicaux redondants. Au final, Monuments men souffre d’une mollesse et d’un manque d’inspiration véritablement dommageable tant cette reconstitution était prometteuse.
) à la façon de ce Steven Soderbergh avait lui avait fait faire dans la trilogie Ocean. Cette petite équipe d’hommes loin des représentations classiques du soldat (qui rappelle incontestablement celles de Les douze salopards ou d’Inglourious Basterds) se retrouve donc à traverser une Europe en guerre, un point de départ qui aurait pu produire soit une sympathique comédie jouant sur la caractérisation borderline de ses héros, soit à un film d’aventure épique. L’ennui est qu’il est impossible de savoir sur quel tableau a voulu jouer Clooney, puisqu’à force d’alterner les tonalités le scénario n’arrive à aucun moment à susciter un quelconque humour, une dimension spectaculaire ni un suspense qui tienne la route. Mais la première victime de cette constante hésitation stylistique est le rythme global du film qui semble ne jamais vouloir démarrer jusque dans la dernière demi-heure. Avant cela, l’expedition rencontre trop peu d’épisodes captivants, même si celle-ci sont propices à des scènes plutôt bien réalisées mais dont la plupart semblaientt directement issus d’autres long-métrages ( spoiler: le rôle du fermier normand donné au compositeur Alexandre Desplat était ainsi très similaire à celui de Bourvil dans Le jour le plus long mais c’est surtout la confrontation avec un sniper qui se révèle n’être qu’un gamin qui est strictement copier-coller sur Full Métal Jacket
). On peut regretter également que les acteurs n’aient eu l’occasion de faire preuve de leur indéniable talent, tant leurs rôles sont dans la droite lignée de ceux dont ils sont continuellement affublés. Dans ce casting, c’est finalement Cate Blanchett qui se montre la plus surprenante, même si on est de se demander pourquoi ne pas avoir eu recours à une française pour incarner cette parisienne. Côté mise en scène, Clooney ne tente rien de novateur mais tombe dans le piège grossier de trop appuyer ses moments de pathos et ses grands discours des effets musicaux redondants. Au final, Monuments men souffre d’une mollesse et d’un manque d’inspiration véritablement dommageable tant cette reconstitution était prometteuse.
Quel ennui! Clooney s'est raté (ou n'a pas de talent). C'est vide, décousu, sans suspens, une suite de scènettes sans lien, très empruntées. Un gros navet.
Pas le film de la décennie, mais il est à voir.
L'histoire est intéressante. Superbe décors, jolie musique.
Les acteurs jouent très juste et très charismatiques malgré un Dujardin légèrement dans la caricature.
Allez-y !
L'histoire est intéressante. Superbe décors, jolie musique.
Les acteurs jouent très juste et très charismatiques malgré un Dujardin légèrement dans la caricature.
Allez-y !
ffred
usqu'ici George Clooney réalisateur s'en était plutôt bien sorti (à part peut être Jeux de dupes, bien léger). Ce nouveau film au casting en béton et au thème méconnu s'avérait être assez alléchant. L'espoir fut de courte durée : c'est complètement raté. Rien n'est fait pour nous passionner ou nous faire juste adhérer un tant soit peu à l'entreprise. Tout est...
Beaucoup de bruit pour rien ! le soufflé aurait pu prendre et se maintenir, vu le sujet, mais il retombe platement et rapidement à peine sorti du four... Malgré le casting non négligeable, tout est très plat, très américain. Jean Dujardin a un rôle très secondaire, sans intérêt, il disparaît d'ailleurs prématurément. Cate Blanchett est très étrange dans ce rôle, et son accent encore plus. Bref, grosse production américaine sans doute, et uniquement américaine ! A éviter, sauf pour les curieux qui en reviendront vite...
Assez étonnamment, alors qu'en Amérique on crie au chef d’œuvre, en France, la presse et le public sont (pour une fois) du même avis (enfin presque). Soyons clairs : ce film a été réalisé pour donner de l'espoir aux gens. Vous ne verrez donc pas un surplus de sang, de morts, ou encore de boyaux. Et oui : c'est Clooney aux commandes les gars, donc rangez vos boîtes à horreur et leurs suppléments de malaises. Et parfois, on le regrette un peu : à quoi bon embellir certaines situations? Est-ce pour faire plus d'entrées en salles? Ou est-ce juste une demande des studios? Mystère! On retiendra juste une cohésion d'équipe (Murray, Goodman, Damon, Blanchett, Dujardin suivi de Clooney : pour quand la rupture de stock?) hautement sympathique et le français terrifiant de Damon. Attirant sur la forme mais décevant sur le contenu.
Lors de la Seconde Guerre Mondiale, sept hommes non militaires (des directeurs et des conservateurs de musées, des artistes, des architectes, des historiens d’art) sont envoyés en zone de conflit afin de récupérer des œuvres d’art volées par les nazis à des musées et des collectionneurs. C’est alors une folle course contre la montre qui s’engage, ces hommes étant prêts à mettre leur vie en jeu afin de protéger cet énorme patrimoine culturel qui est en danger…Voilà ce que nous propose la cinquième réalisation de George Clooney : une « anecdote » de la Seconde Guerre Mondiale assez méconnue du grand public qui n’a jamais été portée sur grand écran. Le film aura au moins cette vertu de faire découvrir à un grand nombre de personnes cette partie de l’Histoire si rarement contée. Et Clooney y met les formes : "Monuments Men" est un film qui parle de la guerre, pas sur la guerre ; nous n’avons pas de scènes de batailles dantesques comme on pu le croire certains à en lire les critiques (non mais sans déconner, vous vous attendiez à quoi sincèrement : à Rambo dégommant à tout de bras du nazi avec deux mitrailleuses en hurlant « Qui a pris mon Picasso ?! » !!!!), on assiste au déroulement complet de cette mission hors du commun nécessitant une investigation des plus minutieuses, non sans un certain humour plutôt sympathique (voir cette scène du partage de la cigarette entre Campbell, Savitz et le soldat allemand ; ou lorsque Dujardin ramène un « petit » sniper par la main !) . Et même si la véracité historique n’est pas parfaite à 100%, cela ne nous empêche nullement de profiter du spectacle que Clooney nous propose. Une des grandes forces de "Monuments Men" c’est son incroyable casting 5 étoiles : Clooney, Damon, Goodman, Murray, Balaban, Bonneville et même la sublime Cate Blanchett, tous sans exception sont nickels, charismatiques, touchants, drôles, courageux, passionnés, décidés. C’est un vrai délice de les voir évoluer tout au long du récit. A noter aussi le très bon score d’Alexandre Desplat (qui joue un petit rôle dans le film : saurez-vous le reconnaître ?) qui s’améliore de plus en plus au fur et à mesure que son CV augmente ("1 Chance sur 2", "Amazone", "Nid de Guêpes", "Syriana", "Otage", "L' Etrange Histoire de Benjamin Button", "The Queen", "Largo Winch 1&2", "Le Discours d'un Roi", "Argo", "The Tree of Life", Harry Potter 7&8", "Cloclo", "Zulu", "The Grand Budapest Hotel"…)
Après "Confessions d'un Homme Dangereux", "Good Night, and Good Luck", "Jeux de Dupes" et "Les Marches du Pouvoir", George Clooney nous livre encore une fois un bon film qui sort vraiment de l’ordinaire, une petite bouffée d’air pur servie par des acteurs magistraux et qui a le mérite de nous apprendre quelque chose. A voir.
Après "Confessions d'un Homme Dangereux", "Good Night, and Good Luck", "Jeux de Dupes" et "Les Marches du Pouvoir", George Clooney nous livre encore une fois un bon film qui sort vraiment de l’ordinaire, une petite bouffée d’air pur servie par des acteurs magistraux et qui a le mérite de nous apprendre quelque chose. A voir.
Alice025
Une réelle déception. Ce film manque cruellement de profondeur et de crédibilité. Un casting 5 étoiles ne suit pas forcément avec un film 5 étoiles.
Une équipe doit retrouver les œuvres d'art volées par les nazis. Une équipe ? J'ai un peu du mal à y croire. On croirait que l'on a regroupé des gens qui ne tissent aucune affinité, et qui soudainement sont tristes parce qu'un tel a été blessé. Manque de crédibilité x2.
Ce thème est quand même un thème important, qu'il faut prendre avec rigueur, mais dans ce film, c'est d'un ton très léger et détaché que la quête des œuvres d'art commence et se finit. C'est parfois à la limite de la comédie, et j'aurais aimé quelque chose de plus sérieux.
Les acteurs ne sont pas crédibles non plus, c'est dommage...
Une équipe doit retrouver les œuvres d'art volées par les nazis. Une équipe ? J'ai un peu du mal à y croire. On croirait que l'on a regroupé des gens qui ne tissent aucune affinité, et qui soudainement sont tristes parce qu'un tel a été blessé. Manque de crédibilité x2.
Ce thème est quand même un thème important, qu'il faut prendre avec rigueur, mais dans ce film, c'est d'un ton très léger et détaché que la quête des œuvres d'art commence et se finit. C'est parfois à la limite de la comédie, et j'aurais aimé quelque chose de plus sérieux.
Les acteurs ne sont pas crédibles non plus, c'est dommage...
George Clooney a réalisé son caprice : celui de tourner avec de vieux amis et parfois des nouveaux comme Jean Dujardin qui, dans le film, porte un toast à son entrée dans les Monuments Men. Nous sommes incapables de ne pas y voir le reflet de son intronisation au sein de la grande famille d’Hollywood. Manichéen, peu soigné et travaillé, sans intelligence, "Monuments Men" est un film raté.
Pour son cinquième film en tant que réalisateur, George Clooney s'attaque à un sujet très peu connu de la Seconde Guerre mondiale et jamais traité au cinéma : celui des Monuments Men, groupe qui a pour mission de récupérer les œuvres d'art dérobées par les Nazis. Pour cela, George Clooney s'entoure d'un casting 6 étoiles avec Matt Damon, Bill Murray, John Goodman, Jean Dujardin, Bob Balaban et Cate Blanchett, tous très bons dans leur rôle respectif. De plus, le film est plutôt bien maitrisé, les pointes d'humour sont les bienvenues et font souvent mouche, la musique d'Alexandre Desplat est correcte et il y a un excellent travail de reconstitution de l'époque que ce soit en terme de décors ou de costumes. George Clooney signe avec Monuments Men un bon film historique, très intéressant et qui a le mérite de traiter d'un sujet encore jamais exploité de cette période. A découvrir.
film tiré d'une histoire vraie
casting premier choix avec notre frenchie DUJARDIN ceci dit avec un petit rôle, mais un rôle quand même
film assez lent
je m'attendais à mlieux
casting premier choix avec notre frenchie DUJARDIN ceci dit avec un petit rôle, mais un rôle quand même
film assez lent
je m'attendais à mlieux
Monuments Men : Alors la, je ne comprends pas les critiques ou alors, on n’a pas vu le même film. Et avec autant de critique négative, j’ai eu très peur du résultat et je n’attendais plus rien. Et bien, je peux vous dire que je n’ai pas était déçu. Casting en or, sujet intéressant et maitrisé avec une pointe humour et émotion appréciable et une réalisation au poile. Bon après, je peux comprendre que les gens attendais autres choses, peut être trop. Mais ce film remplit son carnet de bord : nous divertir, nous informé avec une époque certes montrée 1000 fois au ciné mais avec une partie très peu exploitée : les monuments men. Et vraiment, c’est très intéressant de les suives. On s’y attache et certaines scènes sont amusantes et d’autres plus chargés en émotion. Même si l’émotion est pas comme dans « un Soldat Rayan », mais c’est un choix d’être un film tout public et je trouve que l’émotion passe bien. Et puis, le film rend bien hommage a ces Hommes, même si le coté Amérique : les plus fort vont en déplaire a certains mais bon, c’est l’époque qui veut ça, et le sujet. D’ailleurs, la fin du film est parfaite… : héritage entre génération… Sinon, la réalisation est très bonne, un souci de la mise en scène que j’aime bien. Car George Cooney soigne le décor, l’époque qui est bien retranscris et met un point d’honneur à tous ça. Et puis parlons du casting de fou : George Cooney, Matt Damon, Bill Murray, Cate Blanchett, John Goodman, Jean Dujardin, Hugh Bonneville, Bob Balaban… Et ils sont tous extras, on l’air de s’amusés et ils ont tous une scène bien a eux : entre humour et émotion. Donc voila, un divertissant honorable qui remplit avec les honneurs le cahier des charges.
Une chose semble clair: Monuments Men est décevant par rapport à ce qu'il aurait pu être. Clooney traite son film de manière étrange: c'est limite si on a l'impression qu'on est face à un feel-good movie pour un sujet tout ce qu'il y a de plus sérieux. Et c'est assez....déconcertant. Pour ça, il suffit d'écouter la musique de Alexandre Desplat: elle est sympathique, elle est entrainante et elle se retient bien mais...j'ai eu l'impression d'entendre la musique de la 7ème compagnie. En soit, la bo est tout ce qu'il y a de plus légère, et le film aussi...ou en tout cas une partie. Parce que là ou ça pêche encore, c'est que certains moments sont dramatiques (
spoiler:
2 membres de l'équipe meurent, quand même
). Juste avant, l'ambiance était tout autre, et quand soudainement, c'est sensé être triste...euh...ça passe moyen. On sent que Clooney n'a pas trop voulu quoi faire: un drame ? Une comédie ? Dans tout les cas, le mélange ne passe pas vraiment bien. Aussi, le film (tout ce qu'il y a de plus patriotique, par ailleurs) contient des moments d'un cliché incroyable. Quand Clooney fait ses discours à l'équipe sur l'importance de l'art, c'est limite si ils sortent les violons. Et je ne parle pas des clichés sur les français, qui sont évidemment présents (faut pas trop rêver non plus). L'un des derniers problèmes, dans tout ça, c'est le montage, et surtout les évènements qui se déroulent. Parce que franchement, spoiler: séparer toute l'équipe et montrer chaque groupe de son côté
, c'est pas brillant mais ça peut passer. Encore faut-il que ce que font les binômes chacun de leur côté, ça soit passionnant. Et ce n'est pas tout le temps le cas, loin de là. En fait, j'ai vu le film en deux fois. La première fois, j'ai tenu 40 minutes et pas plus, tant je m'ennuyais. Car il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose, si ce n'est rien à certains moments, dans la première partie. Le deuxième visionnage est mieux passé mais le fait est là: on s'ennuie facilement à certains moments, et le rythme du film est très étrange. Heureusement qu'il y a la seconde partie, ou on entre un peu plus dans le vif du sujet. Car oui, le film a bien évidemment des qualités qui le sauvent de la catastrophe. Les acteurs sont bons (peu étonnant, cela dit): Clooney a la classe, Damon est toujours aussi charismatique, Dujardin assure très bien (même si c'est un cliché sur pattes), et pas grand chose à dire sur les autres acteurs qui se débrouillent aussi très bien. Par contre, Blanchett, même si elle est bonne dans le rôle, ne fait pas vraiment une française crédible. Clooney réalise son film de manière sobre, et ça passe étrangement bien. Et la photographie, aussi très sobre, est plutôt jolie. Aussi, les touches d'humour (aussi malvenues soit-elles) passent bien, et certains moments font sourire. Par exemple, spoiler: les péripéties de Dujardin et Goodman contre un enfant caché dans un bâtiment
(scène assez amusante). Et comme je l'ai dit, Alexandre Desplat fait du bon boulot pour la bo. Bref, c'est un sentiment de déception (relative tant je n'en attendais pas trop non plus) et d'inégalité qui ressort de ce film. A défaut de réaliser un chef d'oeuvre ou un film marquant, Clooney réalise un film sympathique mais trop bancal. Sans être une catastrophe, c'est dispensable. A conseiller à la limite pour divertir.
). Juste avant, l'ambiance était tout autre, et quand soudainement, c'est sensé être triste...euh...ça passe moyen. On sent que Clooney n'a pas trop voulu quoi faire: un drame ? Une comédie ? Dans tout les cas, le mélange ne passe pas vraiment bien. Aussi, le film (tout ce qu'il y a de plus patriotique, par ailleurs) contient des moments d'un cliché incroyable. Quand Clooney fait ses discours à l'équipe sur l'importance de l'art, c'est limite si ils sortent les violons. Et je ne parle pas des clichés sur les français, qui sont évidemment présents (faut pas trop rêver non plus). L'un des derniers problèmes, dans tout ça, c'est le montage, et surtout les évènements qui se déroulent. Parce que franchement, spoiler: séparer toute l'équipe et montrer chaque groupe de son côté
, c'est pas brillant mais ça peut passer. Encore faut-il que ce que font les binômes chacun de leur côté, ça soit passionnant. Et ce n'est pas tout le temps le cas, loin de là. En fait, j'ai vu le film en deux fois. La première fois, j'ai tenu 40 minutes et pas plus, tant je m'ennuyais. Car il faut dire qu'il ne se passe pas grand chose, si ce n'est rien à certains moments, dans la première partie. Le deuxième visionnage est mieux passé mais le fait est là: on s'ennuie facilement à certains moments, et le rythme du film est très étrange. Heureusement qu'il y a la seconde partie, ou on entre un peu plus dans le vif du sujet. Car oui, le film a bien évidemment des qualités qui le sauvent de la catastrophe. Les acteurs sont bons (peu étonnant, cela dit): Clooney a la classe, Damon est toujours aussi charismatique, Dujardin assure très bien (même si c'est un cliché sur pattes), et pas grand chose à dire sur les autres acteurs qui se débrouillent aussi très bien. Par contre, Blanchett, même si elle est bonne dans le rôle, ne fait pas vraiment une française crédible. Clooney réalise son film de manière sobre, et ça passe étrangement bien. Et la photographie, aussi très sobre, est plutôt jolie. Aussi, les touches d'humour (aussi malvenues soit-elles) passent bien, et certains moments font sourire. Par exemple, spoiler: les péripéties de Dujardin et Goodman contre un enfant caché dans un bâtiment
(scène assez amusante). Et comme je l'ai dit, Alexandre Desplat fait du bon boulot pour la bo. Bref, c'est un sentiment de déception (relative tant je n'en attendais pas trop non plus) et d'inégalité qui ressort de ce film. A défaut de réaliser un chef d'oeuvre ou un film marquant, Clooney réalise un film sympathique mais trop bancal. Sans être une catastrophe, c'est dispensable. A conseiller à la limite pour divertir.
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