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Un visiteur
4,0
Publiée le 31 juillet 2012
Une très belle surprise ! Film hyper réaliste ; c'est un peu une chronique de vue d'une caserne de CRS. C'est certes violent et dérangeant. Rn tout cas les acteurs sont très bons.
"ACAB" est une bonne idée à la base mais alors le fond et la forme n'y sont vraiment pas au rendez-vous. Tout est irréaliste, rien ne représente vraiment la réalité, les acteurs ne sont pas convaincants et tout ce qui s'y passe est largement caricaturé. Pour connaître (plus que bien) tous ces milieux abordés, je dois dire qu'à pas mal de reprises, je n'ai pu éviter de sourire tellement c'était ridicule. La bande originale et peut-être la photographie sauvent l'honneur. Ce qui m'a frappé, c'est qu'il n'y a pas vraiment de scénario et franchement, ça fait tâche pour un long métrage. Sincèrement, je n'attendais pas plus de ce pseudo-drame. 8/20.
Particulièrement réussit, assez dur, nerveux, mais surtout humain et réaliste, montrant ainsi une face assez cachée de la police que l'on ne soupçonne pas forcément, dans des cas que l'on pourrai largement imaginer dans tous les pays du monde.
A.C.A.B est un film remarquable, mariant trés bien le réalisme et la désillusion d'une compagnie de crs avec le brio des personnages (et des acteurs) qui les incarnent....C'est également un constat sans concession sur le déclin de l'Italie et de l'Europe...Entre les films troupe d'élite et romanzo criminale, sergio sollima signe un filme assez mal distribué dans les salles française, mais qu'il faut voir!
ACAB nous plonge au coeur d'une compagnie de CRS dans l'Italie du début des années 2000, et nous fait vivre au travers du quotidien de quatre d'entre eux, les anciens Cobra (Pierfrancesco Favino), Negro (Filippo Nigro) ,Mazzinga (Marco Giallini), et le "bleu" Adriano (Domenico Diele)leur rapport à la déliquescence de la société au travers de la violence quotidienne, qu'elle s'exprime par la mise en concurrence des travailleurs entre eux, ou bien autour des stades avec les groupuscules qui gravitent dans le giron des clubs. C'est d'ailleurs ce dernier point qui fait le lien avec le titre, puisque ACAB est l'acronyme qu'utilisent les skinheads et hooligans pour "bouffer du flic" dans des luttes urbaines féroces. Pauvreté rampante, montée des haines et extrémismes entre communautes, néo-fascisme presque omniprésent, perte de confiance envers les élites, c'est en fin de compte notre société moderne qui est ainsi passée au crible sans appel de Stefano Solima.
Film sombre, dur, âpre, autour d'une mise en scène efficace, ACAB est un film choc, qui nous amène à sortir de la facilité qui guette chacun d'entre nous, lorsqu'il s'agit de juger celles et ceux qui plongent dans le repli sur soi, sans pour autant le justifier ou le condamner. Solima nous malmène, et nous laisse juge du regard à porter sur cette dérive. Un film à voir sans aucun doute!
Attention, accrochez vos ceintures...C'est rude,âpre, sec comme un coup de matraque.Ces histoires, à la limite de loi, révoltées et solidaires pourraient être aisément transposées en France.Courrez voir ce film, qui malheureusement est passé inaperçu....
Un très bon film magistralement interprété qui nous montre une Italie guère différente finalement de la France. La vie quotidienne de ces hommes "frères d'armes" fait froid dans le dos. Dommage que la bande son soit aussi forte.
que dire? angoissant, noir, fort.... mais terriblement efficace. Plongée réaliste dans une Italie de violance, de crise, d'extreme droite ou les flics sont toujours à la limite. Super tournage, acteurs trés bons et une B.O qui déchire. Non, sérieux c'est un trés bon film. A voir, n'en déplaise aux Inrocks
Dure, violent, angoissant. On ne sort pas de ce film sans réfléchir à la situation social de l'Italie .. de l'Europe ! Des images chocs, des scènes qui nous claquent ! Un film très réussi ! Bon courage aux prochains spectateurs !
Je l'attendais de pied ferme ce A.C.A.B. et il ne m'a pas déçu. Stefano Sollima, Marco Giallini et Andrea Sartoretti reviennent après l'excellente double saison de "Romanzo Criminale : La Serie". Le reste du casting n'est pas en reste : Pierfrancesco Favino et Filippo Nigro sont excellents aussi. La mise en scène est soignée, la bande originale de qualité et la réalisation de Sollima est nerveuse à souhait... Une bonne pioche donc, à ne pas manquer !
PS : il est préférable de connaitre un peu le climat actuel italien et de s'informer sur les évènements du G8 de Gênes en 2001 avant de voir le film pour saisir toute l'ampleur de l'intrigue.
Même si on bat aussi le pavé de Rome, on est très loin du glamour (et irréaliste) « To Rome with love »). La réalité est aussi dure que les coups de matraque des CRS. Fanatisants extrémistes, policiers qui se défoulent de leurs problèmes personnels pendant leur service, expulsions diverses, tiffosi en colère, occupations des immigrés, politiciens non concernés, on est saisi par cette violence urbaine réelle.
La frontière entre le Bien et le Mal est très mince ainsi le choix d’Adriano est difficile et chacun des protagonistes donnent une dimension terrible à son personnage.
Même s'il verse parfois dans la caricature et que certaines scènes d'émeutes font un peu "carton pâte", "All cops are Bastards" a le mérite de dresser le portrait sans concession de flics anti-émeute, dernier rempart d'une société en pleine déliquescence. Le jeu des acteurs est excellent, la psychologie de groupe (les valeurs fraternels, l'esprit de corps) est bien retranscrite, le scénario bien emmené. On peut ou non être d'accord sur la façon de réprimer de ces "bastards", le réalisateur a le mérite au moins de dénoncer les maux de nos sociétés occidentales, ses aberrations... Un très bon film d'action à ne pas manquer !!!
A.C.A.B : All Cops Are Bastards (2012) est le premier long-métrage de Stefano Sollima, ce dernier ayant adapté au cinéma le roman éponyme du journaliste et écrivain Carlo Bonini qui s’est inspiré de faits réels. Ainsi, le film est basé sur des évènements véridiques, seuls les protagonistes du film sont fictifs. Le film nous entraîne en plein cœur d’une Italie où il ne fait pas bon vivre, entre les matchs de foot qui virent à la catastrophe, les agressions et viols commis par des étrangers en situations irrégulières, les expulsions de sans-abris ou encore les manifestations qui dégénèrent, bref Stefano Sollima dépeint avec beaucoup de crédibilité ce que vit actuellement l’Italie (mais aussi d’autres pays d’Europe, il est donc facile pour nous de s’y reconnaître). Tout au long du film, on découvre l’univers d’une brigade de CRS (spécialisées dans les cas d’urgence, telles que les émeutes) qui se retrouve confronté à ce genre de situations, en plus de leurs vies privées pas toujours facile à gérer. Le souci avec le film de Stefano Sollima, c’est qu’il réalise maladroitement ce qui devait être à l’origine un brûlot sur le système et la police italienne. Mélangeant sans vergogne le contexte difficile de l’Italie (la crise, etc) avec les affaires privées (familiales) des policiers, sans oublier ce portrait qui est loin d’être flatteur des membres de la brigade (une grande partie d’entre-eux sont des ripoux qui ne se privent pas pour casser des hooligan ou des roumains), au final on ne sait pas s’il faut avoir de la compassion pour ces flics dévoués à leur métier (et payé une misère) ou s’il faut les détester pour toute cette violence qu’ils engendrent consciencieusement. Reste au final une mise en scène et en abyme de belle facture, surtout pour une première réalisation, le tout porté par des acteurs investis.
très bon film. En plein dans une actualité politique ou ces policiers sont des pions sur un échiquier ou toutes les règles ne sont pas toutes écrites. l'intrications des situations personnelles plus ou moins liés au métier donnent un ton particulier aux caricatures faciles en la matière. le rythme est soutenu et l'intensité bien menée. A voir sans remors.